CHAP 1 : Éco

La valeur d'un bien est déterminée par la quantité de travail nécessaire à sa fabrication.

La valeur d'un bien est déterminée par son utilité pour le consommateur et sa rareté.

Le marché du travail est un lieu d'échange entre les travailleurs et les entreprises, où le salaire est déterminé par l'offre et la demande.

Le prix d'équilibre est le salaire auquel l'offre et la demande de travail se rencontrent.

Le chômage volontaire est une situation où les travailleurs refusent de travailler au salaire d'équilibre.

Les classiques et les néoclassiques partagent une confiance dans les marchés, mais diffèrent dans leurs théories sur la valeur et le chômage.

Adam Smith, David Ricardo et John Stuart Mill sont des figures clés de l'école classique.

Leon Walras, Alfred Marshall, Friedrich Hayek, Milton Friedman, George Stigler et Jean Tirole sont des figures clés de l'école néoclassique.

La baisse du taux de profit constitue un défi majeur pour le capitalisme. Cette diminution est due à l'intensification de la concurrence, provoquée par l'augmentation du nombre d'entrepreneurs imitant les pionniers.

Le capitalisme tente de contrecarrer la baisse du taux de profit en augmentant la valeur du travail ou en diminuant les salaires. Ces méthodes visent à accroître la plus-value, la différence entre la valeur du travail et le salaire.

L'utilisation de machines plus performantes permet d'accroître la production et de remplacer les ouvriers, augmentant ainsi la valeur du travail. Cette substitution du capital au travail, un terme marxiste, modifie la structure de la production.

Pour réduire les coûts de production et maintenir la plus-value, les capitalistes recherchent des biens et services moins chers. Cela peut entraîner une baisse des salaires et des difficultés pour les travailleurs.

En diminuant les salaires et en augmentant la production, les capitalistes risquent une sous-consommation. La demande des consommateurs peut ne pas être suffisante pour absorber toute la production, créant un déséquilibre économique.

La substitution du capital au travail réduit le besoin de main-d'œuvre et diminue la source de la plus-value, le travail. Cela conduit à une sous-accumulation du capital, car moins de travail signifie moins de profit.

Selon Marx, le chômage est principalement causé par la substitution du capital au travail. Cette substitution progressive réduit la demande de main-d'œuvre des entreprises, créant un excédent de travailleurs.

La notion d'

Le chômage de frictionnel survient lorsque des personnes ne correspondent pas aux exigences des entreprises en termes de compétences ou de localisation. Par exemple, des personnes qualifiées dans un domaine où la demande est faible, ou des personnes éloignées des zones où les emplois sont disponibles.

La loi de l'offre et de la demande stipule que lorsque le prix d'un bien ou d'un service augmente, la demande diminue et inversement. Appliqué au marché du travail, cela signifie que lorsque le salaire augmente, la demande de travail diminue et l'offre de travail augmente.

Une économie de marché libre n'est pas toujours parfaite, car des rigidités, comme le salaire minimum, peuvent empêcher le marché du travail de trouver son équilibre naturel. Si le salaire minimum est supérieur au salaire d'équilibre, cela peut conduire à un surplus de travailleurs.

L'avantage absolu se produit lorsque, pour un bien donné, un pays a un coût de production inférieur à celui d'un autre pays. Ainsi, chaque pays devrait se spécialiser dans la production du bien pour lequel il a un avantage absolu et échanger avec l'autre pays.

L'avantage comparatif se produit même si un pays a un coût de production plus élevé pour tous les biens. Chaque pays devrait se spécialiser dans la production du bien où il est le moins « désavantagé » et échanger avec l'autre pays, permettant ainsi aux deux pays de gagner à l'échange.

Le libre-échange est le principe selon lequel les pays devraient pouvoir échanger des biens et services librement entre eux, sans barrières tarifaires ou non tarifaires. Les partisans du libre-échange soutiennent que cela permet d'accroître la production et la consommation, ce qui profite à tous.

Le protectionnisme est une politique gouvernementale qui vise à protéger les industries nationales de la concurrence étrangère par des moyens tels que des tarifs douaniers, des quotas et des subventions. Les partisans du protectionnisme soutiennent qu'il protège l'emploi national et stimule l'économie nationale.

L'échange international apparaît lorsque les crises du capitalisme national deviennent trop importantes et que le capitalisme cherche une solution temporaire.

Le capitalisme est né à l'échelle nationale, utilisant les ressources et les travailleurs d'un seul pays. L'échange international marque un changement où les frontières nationales ne sont plus un obstacle pour le capital.

Les capitalistes cherchent à importer des biens et services à l'étranger pour réduire leurs coûts de production et augmenter leurs profits. Ils cherchent des pays où les coûts du travail et des matières premières sont plus bas.

Les capitalistes préfèrent s'approvisionner auprès de pays précapitalistes pour obtenir des biens et services à bas prix. La domination impérialiste devient nécessaire pour garantir un approvisionnement stable et avantageux.

L'exportation est une solution pour les capitalistes confrontés à une sous-consommation dans leurs propres pays. Ils cherchent à écouler leurs produits en excess.

Pour exporter vers les pays précapitalistes, il faut que les populations locales aient les moyens d'acheter ces biens et services. Cela implique une diffusion du capitalisme et du salariat dans ces pays.

Lénine et Rosa Luxembourg s'accordent pour dire que l'échange international se réalise de manière impérialiste, impliquant la domination des pays capitalistes sur les pays précapitalistes.

L'échange international est une conséquence de la dynamique interne du capitalisme. Il s'agit d'une phase d'expansion du capitalisme à l'échelle mondiale.

L'État est un outil au service de la classe dominante, selon Marx, et sert à maintenir le système capitaliste.

Le courant keynésien est une théorie économique développée par John Maynard Keynes, qui préconise l'interventionnisme de l'État pour réguler l'économie.

Les idées de Keynes sont devenues populaires après la crise des années 1930, et ont contribué à l'essor des "30 glorieuses".

Le chômage involontaire est un état où la quantité de travail demandée par les entreprises est insuffisante, malgré le nombre de personnes disponibles à travailler.

Les entreprises fixent la quantité de travail demandée en fonction de leurs prévisions sur les débouchés (ventes) et les profits futurs.

Les anticipations des entreprises peuvent être optimistes ou pessimistes, influencées par le contexte économique et la psychologie.

Les idées keynésiennes, bien que remises en question dans les années 1970, influencent toujours les débats économiques contemporains.

Le marché du travail, selon Keynes, n'est pas un marché idéal où l'offre et la demande de travail se rencontrent librement. Les entreprises ont le pouvoir de fixer les salaires et la quantité de travail demandée.

Keynes affirme que pour résoudre le problème du chômage, il faut stimuler l'investissement et la demande pour faire fonctionner la production.

Lorsque l'investissement augmente, il déclenche une chaîne de dépenses et de revenus supplémentaires, ce qui amplifie l'effet initial.

Keynes soutient que l'épargne est une conséquence de l'investissement, et non l'inverse. L'investissement crée la possibilité d'épargner.

Keynes propose d'augmenter le revenu des travailleurs et des autres ménages pour stimuler la consommation et donc l'économie.

Keynes argue qu'il faut réduire les coûts pour les entreprises, par exemple en baissant les taux d'intérêt ou en réduisant les coûts salariaux.

L'épargne globale dans l'économie est égale au montant total des investissements effectués.

L'État peut jouer un rôle dans stimuler l'investissement en prêtant aux entrepreneurs ou en investissant directement pour démarrer l'effet multiplicateur.

La valeur d'un bien est déterminée par la quantité de travail nécessaire à sa production.

La différence entre la valeur créée par le travailleur et le salaire qu'il reçoit.

Le capitaliste fixe le salaire en fonction des besoins de base du travailleur plutôt que de la valeur qu'il crée.

La baisse tendancielle du profit découle du fait que les entreprises deviennent de moins en moins rentables.

Le capitalisme a un problème de sous-consommation car les travailleurs ne gagnent pas assez pour acheter tous les biens produits.

Le capitalisme est un système qui tend à s'autodétruire par sa propre logique.

Le profit est un moteur du capitalisme, il permet à la fois l'accumulation de capital mais aussi la crise du système.

Le chômage de frottement se produit lorsque les travailleurs ne correspondent pas aux besoins des entreprises en termes de compétences ou de localisation. C'est un phénomène naturel dans une économie en évolution.

La loi de l'offre et de la demande stipule que lorsque le prix d'un bien (comme le salaire) augmente, la demande diminue.

L'école classique explique la valeur d'un bien par la quantité de travail nécessaire à sa production, tandis que l'école néoclassique considère l'utilité que le consommateur en retire et sa rareté.

Les libéraux proposent un cadre de réflexion basé sur l'échange libre sur le marché du travail, où les offres et les demandes de travail s'ajustent pour trouver un équilibre.

L'utilité d'un bien, selon les néoclassiques, est la satisfaction éprouvée par le consommateur en le consommant. Elle est subjective et dépend des préférences individuelles.

La rareté d'un bien est définie par les consommateurs qui décident s'il est difficile à trouver ou non. Cette perception subjective peut être influencée par des informations sur la disponibilité du bien.

Lorsque les crises économiques nationales deviennent trop importantes, le capitalisme trouve une solution temporaire dans l'échange international.

Les capitalistes importent des biens et services moins chers de l'étranger pour réduire leurs coûts de production, augmenter leurs profits et baisser les salaires.

Lénine et Rosa Luxembourg s'accordent pour dire que l'échange international est intrinsèquement impérialiste.

L'échange international est le résultat de la recherche de profit et de l'expansion du capitalisme à l'échelle mondiale.

Les entreprises ajustent leurs besoins en main-d'œuvre en fonction de leurs prévisions de ventes et de profits futurs.

Pour Keynes, la baisse du taux d'intérêt ou la diminution des coûts salariaux peuvent encourager les entreprises à investir davantage.

Keynes proposait de ne pas diminuer les salaires, mais plutôt de les augmenter ou d'accroître les autres revenus pour soutenir la demande.

La théorie HOS de Heckscher, Ohlin et Samuelson prédit que le libre-échange conduira à une égalisation des facteurs de production, incluant les salaires, les coûts d’accès et les prix des ressources naturelles, entre les pays.

L'épargne est de l'argent mis de côté et non dépensé, tandis que l'investissement est une dépense visant à générer des revenus futurs.

Les libéraux pensent que l'épargne est la source de l'investissement, affirmant que toute épargne se transformera inévitablement en investissement.

Pour les libéraux, la monnaie est un outil neutre pour effectuer des transactions. Ils soutiennent que la création de monnaie par les banques est bénéfique et auto-régulée.

Les libéraux s'opposent à l'intervention de l'État dans l'économie, privilégiant les mécanismes du marché et la « main invisible » de Smith.

Les libéraux considèrent que les marchés sont capables de s'auto-réguler, grâce à la « main invisible » d'Adam Smith.

Certains libéraux considèrent que l'intervention de l'État peut être justifiée dans certains cas, tandis que d'autres adoptent une vision plus radicale, préconisant un rôle minimal de l'État.

Les libéraux considèrent que la création de monnaie par l'État est vouée à l'échec et conduit à l'inflation.