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Institut Tunisien de Santé

2024

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Dr.Hanen BEN HAREB HMISSI

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medical analyses biochemistry clinical chemistry medical school

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This document is a study material for the 2nd year of medical analyses at the Institut Tunisien de Sante. It contains information about biochemistry, clinical chemistry and medical analyses.

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Biochimie Clinique 2ème année Préparateur en Analyses Médicales Dr.Hanen BEN HAREB HMISSI 2024 Adresse : 3 Avenue Habib Bourguiba 2033 Mégrine Côteaux Tél : 71 429 600 Fax:71425 499 E-mail : its.inst...

Biochimie Clinique 2ème année Préparateur en Analyses Médicales Dr.Hanen BEN HAREB HMISSI 2024 Adresse : 3 Avenue Habib Bourguiba 2033 Mégrine Côteaux Tél : 71 429 600 Fax:71425 499 E-mail : [email protected] Site Web: www.its-megrine.com Facebook: Institut Tunisien de Sante-ITS Sommaire ❖ Exploration des diabètes sucrés ❖ Exploration de la fonction rénale ❖ L’insuffisance rénale ❖ Exploration des lipides et des lipoprotéines ❖ Exploration de la fonction hépatique ❖ Exploration thyroïde Adresse : 3 Avenue Habib Bourguiba 2033 Mégrine Côteaux Tél : 71 429 600 Fax:71425 499 E-mail : [email protected] Site Web: www.its-megrine.com Facebook: Institut Tunisien de Sante-ITS Exploration des diabètes sucrés I- Introduction Les glucides occupent une place importante dans le métabolisme énergétique, apportés normalement sous forme de complexe. Ils seront par la suite scindés en oses simples avant d’être absorbés au niveau intestinal. Les oses simples sont importés par la veine porte au niveau du foie et transformés en glucose 6 phosphates qui sont à l’origine de nombreuses voies métaboliques. Le foie est l’organe principal régulateur du métabolisme glucidique. Le diabète est un désordre métabolique d’éthologie multiple caractérisée par une hyperglycémie chronique avec perturbation du métabolisme des hydrates de carbone, des lipides et des protéines, résultant d’un défaut de sécrétion ou d’action de l’insuline. II- Régulation du glucose. 1- Régulation hormonale La régulation du métabolisme glucidique dépend de deux hormones : Insuline et glucagon ; ces deux hormones sont régularisées par le pancréas au sein d’une structure histologique appelée : Ilots de Langerhans. Ilots de Langerhans Cellule α pour le glucagon Cellule β pour l’insuline a- Insuline L’insuline fait partie d’un groupe de peptides appelé IGF (Insuline-like Growth Factor One) ou somatomédine. Elle est secrétée par la cellule β sous forme de pro insuline rapidement scindé dans l’appareil de golgi en insuline et peptide Cm. La sécrétion d’insuline est basique : mobilisation de stock en une minute puis synthèse et sécrétion plus lente. Les stimulines de la synthèse de l’insuline sont très diverses : glucose, AA, AG, corps cétonique, hormone, l’adrénaline … La demi-vie de l’insuline c’est courte (5 minutes). b- Glucagon Hormone hyperglycémiante, c’est un peptide de 29 AA synthétisé au niveau des cellules α des îlots de Langerhans stimulé par l’hyperglycémie. Adresse : 3 Avenue Habib Bourguiba 2033 Mégrine Côteaux Tél : 71 429 600 Fax:71425 499 E-mail : [email protected] Site Web: www.its-megrine.com Facebook: Institut Tunisien de Sante-ITS L’insuline inhibe la sécrétion du glucagon, demi-vie très courte moins de 5 minutes, il est dégradé par le foie. III- Physiopathologie de diabète Le terme de diabète recouvre deux maladies plus ou moins différentes : Le diabète insulinodépendant dont type I qui survint avant l’âge de 20 ans et représente 10 à 15 % des diabètes. Le diabète non insulinodépendant de type II survient le plus souvent après l’âge de 50 ans et représente 85 à 90 % de diabète. 1- Définition de l’ONS : Glycémie > 1.26 g/L (7mmol/L) à jeun deux fois de suite ou glycémie supérieure à 2g/L (11.1 mol/L) à n’importe quel moment de la journée. Sur le plan clinique, le syndrome majeur de diabète est : amaigrissement, asthénie, la polyuropoludipsie n’appariait que lorsque la glycémie est supérieure à 3 g/L. Diabète Type I Diabète Type II Début brutal Découverte fortuite Amaigrissement asthénie polyuro Asymptomatique polydipsie Sujet avec un surpoids Sujet mince Après 40 ans Avant 20 ans ❖ Diabète Type I : (DID) diabète insulinodépendant: - Mécanisme auto-immunitaire, Inflammation, destruction des cellules β, des îlots de Langerhans, le diabète apparaît lorsqu’il ne reste plus que 20 % de tissus. Il existe un terrain génétique prédisposant. Présence d’anticorps anti- ilots de Langerhans, anticorps anti-GAD. Auto-anticorps anti insuline et anticorps anti TA2 (Phosphatase membranaire de cellule bactérienne). ❖ Diabète Type II : (DNID) diabète non insulinodépendant Dépend de plusieurs gènes de susceptibilité donc d’un environnement favorisant : alimentation très riche en graisse et en sucre simple. Le diabète de type II peut évoluer en 10 à 20 ans vers l’insulino-déficience. VI- Biologie du diabète : 1- Définition OMS du diabète : Selon la définition de l’OMS du diabète, il faut une glycémie supérieure à 1,26 g/l (7 mmol/L) à jeun. Ou glycémie supérieur à 2g/L (1.1 mmol/L) à n’importe quel moment de la journée. 2- Prélèvement à jeun (min avant 8h) : Le prélèvement se fait sur tube contenant de la fluorine de sodium comme anticoagulant. Remarque : on peut réaliser le prélèvement sur tube héparine à condition que l’analyse soit immédiat. a- Dosage de glucose dans le sang : Glycémie Le prélèvement se fait à jeun (8h). Adresse : 3 Avenue Habib Bourguiba 2033 Mégrine Côteaux Tél : 71 429 600 Fax:71425 499 E-mail : [email protected] Site Web: www.its-megrine.com Facebook: Institut Tunisien de Sante-ITS ❖ Technique utilisant le système glucose oxydase (GOD) / peroxydase : GOD Béta D glucose + O2 acide gluconique + H2O2 Evaluation de la réaction : - Consommation d’oxygène : Mesure par électrode spécifique. - Production de H2O2 : Réaction de Trinder ❖ Technique utilisant le système héxokinase (HK) / glucose - 6 phosphate des hydrogénase (G6PD) : ❖ HK G6DP Béta D glucose Glucose 6 Phosphate 6 – ph 6 Phosphagluconolactone NADP NADPH2 Evaluation de la réaction : Mesure de la formation de NADPH2 à 340 nm. Valeur normale : 0.7 à 1.1 g/L b- Dosage de l’insuline et du peptide C: Le dosage de peptide C reflète le potentiel de pancréas à secréter l’insuline, il permet d’avoir une estimation de taux d’insuline endogène (c'est-à-dire produite par l’organisme), même lors de l’administration d’insuline exogène (injection d’insuline) ou en cas de présence d’anticorps anti-insuline qui gêne le dosage de celui-ci. ❖ Technique de dosage de l’insuline et du peptide C : Le prélèvement ne nécessite pas d’être à jeun, la technique de référence est la HPLC couplée au spectro de masse, ELISA, ECLIA. c- Détermination de l’hémoglobine glyquée : La glycation de la chaine d’hémoglobine est un processus de fixation non enzymatique d’ose simple sur des groupements d’AA libre de la chaine protidique pour former une liaison cétonamine simple et stable. Ce phénomène est général et affecte plusieurs protéines de l’organisme (fructosamine). La glycation des protéines est directement proportionnelle à la concentration en ose. L’hémoglobine glyquée nous donne une idée sur l’équilibre glucomique durant 3 mois précédant l’analyse. L’hémoglobine HbA1c est composée de plusieurs fractions. ❖ Technique de dosage : Prélèvement : Sang total EDTA ; Le prélèvement ne nécessite pas d’être à jeun. ❖ Technique de référence : HPLC (chromatographie liquide haute préférence) Valeur normale : 4 à 6 % Adresse : 3 Avenue Habib Bourguiba 2033 Mégrine Côteaux Tél : 71 429 600 Fax:71425 499 E-mail : [email protected] Site Web: www.its-megrine.com Facebook: Institut Tunisien de Sante-ITS Exploration de la fonction rénale I- Au niveau sanguin : 1- Urée : Synthétisé dans le foie lors de la désamination, c’est le terme ultime du catabolisme protéique chez l’homme. Atoxique, très soluble, elle s’élimine à 90% dans les urines après filtration glomérulaire et réabsorption partielle. Dosage : Le dosage de l’urée constitue un élément d’évaluation du fonctionnement des reins. Prélèvement : Pas de condition particulière pour le prélèvement / sur un tube sec ou tube héparine et éviter les fluorures. Tube héparine Méthode à l’Uréase : Le NH3 formé et dosé par spectro photométrie UV à 340 nm ou spectro photométrie visible (NH3 réagit avec le phénol et le nitroprussiate pour donner l’indophénol bleu) Valeurs usuelles : 0.15 à 0.4 g/L Variation physiologique : - Âge : élevé chez le nouveau-né - Grossesse : Diminue au cours de la grossesse - Capital hydrique : Elevé en cas de déshydratation et selon le régime alimentaire. Variation pathologique : ✓ L’urée augmente en cas : - Insuffisance rénale - Déplétion volumique Adresse : 3 Avenue Habib Bourguiba 2033 Mégrine Côteaux Tél : 71 429 600 Fax:71425 499 E-mail : [email protected] Site Web: www.its-megrine.com Facebook: Institut Tunisien de Sante-ITS - En cas de sepsis ✓ L’urée diminue dans les pathologies hépatiques et au cours de l’acidose. 2- La créatinine : La créatine issue de la déshydratation non enzymatique de la créatine. La créatine est formée dans le foie à partir de la glycémie, de l’arginine et la S-adénosylméthionine puis stockée dans le muscle sous forme de créatine phosphate. La créatinine est éliminée dans les urines par filtration glomérulaire, elle n’est ni absorbée, ni secrétée. Elle est indépendante de l’état de déshydratation et de l’alimentation, elle constitue le marqueur de choix de l’évaluation de la fonction rénale. Filtration glomérulaire ❖ Technique de dosage : - Prélèvement : De sérum ou du plasma héparine, éviter l’effort musculaire juste avant l’analyse, thé et café aussi. Le prélèvement ne nécessite pas d’être à jeun. - Méthode de dosage : Méthode colorimétrique de Jaffé La créatinine au milieu alcalin réagit avec l’acide picrique donnant un complexe picrate-créatinine jaune orangé absorbant à 510 nm. Cette création manque de spécificité de nombreuses substances : Glucose, corps cétonine, protéine. Ces substances qui interfèrent avec la créatinine ne se font pas à la même vitesse. - Méthode enzymatique à la créatininase : La créatine des aminases est une technique plus spécifique mais plus coûteuse. - Variation physiologique : Varie avec l’âge, le sexe et l’ethnie. Plus élevé chez l’homme que chez la femme et augmente avec l’âge. Augmente avec la masse musculaire et l’exercice physique, diminue au cours de l’hypervolémie. - Variation pathologique : Diminue au cours de myopathie avec atrophie musculaire importante. Augmente au cours de l’insuffisance rénale. Adresse : 3 Avenue Habib Bourguiba 2033 Mégrine Côteaux Tél : 71 429 600 Fax:71425 499 E-mail : [email protected] Site Web: www.its-megrine.com Facebook: Institut Tunisien de Sante-ITS 3- Ionogramme sanguin : L’ionogramme sanguin appréciait l’équilibre hydro électrolytique dont le rein est le garant. 4- Bilan phosphocalcique : Dans les atteintes rénales chroniques, on observe des perturbations au niveau du bilan phosphocalcique (hypocalcémie et hyperphosphatémie). 5- Acide urique : Sa concentration augmente au cours de l’insuffisance rénale. II- Au niveau urinaire : 1- Aspect de l’urine L’urine normale est claire de couleur jaune. Cette couleur varie en fonction de la quantité et de la concentration d’urine émise. Elle devient plus foncée en cas de en cas de d’ivresse réduit et pratiquement incolore en cas d’ivresse augmentée. 2- La diurèse : Chez un adulte normal 0.75 à 1.5 L/24h, une diurèse normale ne veut pas dire fonction rénale normale. -Polyurie : Diurèse supérieure à 2.5 L/24h, peut être due à l’élimination de substance somatiquement active ou carence en ADH. -Oligurie : Diurèse inférieure à 0.6l/24h On parle d’oligurie lorsque la diurèse est inférieure à 100 ml/24h. La diminution de la diurèse s’observe dans l’insuffisance rénale aigue. 3- Chimie des urines par bandelette réactive : La chimie des urines est réalisée sur une urine fraiche recueillie par un récipient propre. Les bandelettes sont à usage unique. Elles sont constituées par un support régi sur lequel sont fixées des plages réactives distinctes. Tromper la bandelette dans l’urine, éliminer l’excès d’urine et la tenir horizontale pendant 30s à 2min. Résultat : le bloc change de couleurs. C’est le composant présent. Le virage de la couleur est proportionnel à sa concentration. Les composantes testées sont : glucose, bilirubine, protéine, sang, PH, nitrite et leucocyte. 4- Protéine urinaire : Détecté grâce à la bandelette érectile et dosé par technique colorimétrique. Les résultats sont : - La protéine urée physiologique est inférieure à 0.15g/24h, peuvent être observées. C’est le cas de protéine urée d’effort, surtout la protéine urée orthostatique, fréquente au cours de la décence. Adresse : 3 Avenue Habib Bourguiba 2033 Mégrine Côteaux Tél : 71 429 600 Fax:71425 499 E-mail : [email protected] Site Web: www.its-megrine.com Facebook: Institut Tunisien de Sante-ITS 5- Ionogramme urinaire : Le rapport Na+ urinaire / K+ urinaire, permet la différenciation des insuffisances rénale aigue. III- clairance rénale : La fonction rénale est en fait appréciée par le début de filtration, dont la mesure repose sur le concept de clairance. La clairance est le volume de plasma totalement épuré par le rein, d’une substance par unité de temps (l/m). En situation d’équilibre et de concentration plasmatique stable (P), la quantité de la substance filtrée est équivalente dans les urines. La clairance peut donc être calculée suivant la formule Cl = (U.V ) / P U et P : sont respectivement la concentration urinaire et sanguine. V : volume de l’ivresse en ml /m. La substance utilisée pour la mesure de clairance doit être librement filtrée. Ni absorbée ni éliminée par voie extrarénale. Le dosage sanguin et urinaire simple. Plusieurs substances peuvent être utilisées. La méthode de référence fait appel. L’insuline = c’est un polymère de fructose. On perfuse le malade de solution de 10%. Ce protocole lourd ne peut pas être utilisé en pratique courante, on utilisera alors la créatinine. Il se fait alors de mesurer la créatinine sanguine. La créatinine urinaire et la diurèse (urine de 24h). - Précautions à prendre et conditions : Correction en fonction de la surface corporelle : c’est la surface externe de la peau qui recouvre le corps. La formule ( U. V )/ P est valable sur le sujet normal dont la surface corporelle est voisine de 1.73 m2. Chez l’enfant, le nourrisson ou dans d’autres conditions sur la surface corporelle. En cas d’obésité, petite taille, il est plus correcte de tenir contre de cette dernière. ❖ Autres conditions : Il faut boire 2 L d’eau dans la journée de l’analyse, les dosages sanguins et urinaires doivent être fait dans le meme jour, bien chiffrer la diurèse. - Clairance calculée : L’estimation des débuts de la Clairance glomérulaire peut également être calculée. Formule de Cockroft : Cl (créat) = K x poids (kg) x (140 – âge (ans)) / créat sg (µ mol/l ) Adresse : 3 Avenue Habib Bourguiba 2033 Mégrine Côteaux Tél : 71 429 600 Fax:71425 499 E-mail : [email protected] Site Web: www.its-megrine.com Facebook: Institut Tunisien de Sante-ITS K c’est un facteur K= 1.05 chez la femme K = 1.25 chez l’homme - Interprétation de la clairance : - 80 à 120ml/minute : Normale - 60 à 80 ml/minute : insuffisance rénale modérée - ˂ 30 ml/min : insuffisance rénale sévère. Adresse : 3 Avenue Habib Bourguiba 2033 Mégrine Côteaux Tél : 71 429 600 Fax:71425 499 E-mail : [email protected] Site Web: www.its-megrine.com Facebook: Institut Tunisien de Sante-ITS L’insuffisance rénale Interprétation : 80-120 ml/mn normal 60-80 ml/mn IR légère 30-6Q ml/mn IR modérée < 30ml/mn IR sévère IV. I- Pathologies rénales 1- L'insuffisance rénale aiguë : - Perte brutale, quelques heures ou jours, de toutes ou de quelques fonctions rénales, avec : - Accumulation dans le sang de déchets azotés - Perturbations hydro-électrolytiques - L'atteinte habituellement réversible. Argument en faveur du caractère aigu : Fonction rénale normale il y a moins de 3 mois. - Pas de caractères de chronicité. Étiologies : IRA fonctionnelle (pré-rénale): 70% des IRA Pas d'atteintes lésionnelles rénales, elle est secondaire à une hypoperfusion du rein: ·Déshydratation extracellulaire: · Hypovolémie efficace: insuffisance cardiaque, insuffisance hépatique · État de coc hémorragique· Sténose des artères rénales. Elles sont rapidement réversibles (24 à 48h) avec correction de la cause. IRA obstructive (post-rénale): Comprends tout obstacle sur les voies excrétrices avec diminution de la filtration glomérulaire, mise en évidence par une dilatation des cavités à l’échographie : · Adénome ou cancer de la prostate (sujets âgés +++) · Lithiase (sujets jeunes +++).. Sténose urétrale Évolution favorable si l'obstacle est levé. IRA organique intra-rénale : Défaillance des fonctions rénales due à des lésions cellulaires d'installation rapide. Elle relève souvent d'une physiopathologie complexe. À évoquer après avoir éliminé les causes fonctionnelles et obstructives : Nécrose tubulaire aigue 75% : À surveiller car risque de passage à la chronicité Clinique, Oligo-anurie (signe inconstant) Surcharge hydro-sodée œdème et prise de poids Signe d’urémie : nausée et altération de l'état générale (AEG) Biologie: ↓ DFG (cl creat) ↑urémie, créatininémie ↑𝐾 + ↓HC03 - réalisant une acidose métabolique lonogramme urinaire : (𝑁𝑎 +/𝐾+) < 1 IRA fonctionnelle Adresse : 3 Avenue Habib Bourguiba 2033 Mégrine Côteaux Tél : 71 429 600 Fax:71425 499 E-mail : [email protected] Site Web: www.its-megrine.com Facebook: Institut Tunisien de Sante-ITS 𝑁𝑎 + +> 1 ==⇒ 𝐼𝑅𝐴 organique 𝐾 2- L'insuffisance rénale chronique : Diminution progressive et définitive de la fonction rénale, conséquence d'une destruction irréversible du capital néphrotique Argument en faveur de la chronicité :. Reins de taille diminués` Anémie normochrome, normocytaire, arégénérative: Troubles phosphocalciques * Etiologies : - Atteinte obstructive chronique - Atteinte glomérulaire : Maladie de système (auto-immune), diabète - Atteinte tubulo-interstitielle : immunologique ou post infectieuse· * Signes cliniques : La maladie est discrète et longtemps d’atteinte. HTA, œdème, perturbation du métabolisme, osseux, ostéo-dystrophie, rénale, proteinurie et hématurite. * Signes biologiques : Diminution du début de la filtration glomérulaire (diminution de clairance de la créatinine). L’augmentation de l’urée de créat = uricémie. L’augmentation de l’uricémie, hypocalcémie, hyperphosphorémie, anémie normocrone, , normocitaire, hypercalimiant. En observant en plus une alternance ou glucose, une dyslybidémie, retard staturoondéral chez l’enfant. * Traitement : Dyalise , hymodialise ou transplantation rénale. - Néphropathie vasculaire : HTA chronique mal équilibrée - Néphropathie familiale : polykystoses rénales *Clinique : Discrète et longtemps latente : HTA, œdème, Perturbation du métabolisme osseux : ostéo-dystrophie rénale. Protéinurie, hématurie Biologie : ↓ DFG (cl créat), ↑urémie, créatininémie, uricémie ↑ P04- ↓ ca ==> hyperparathyroïdie secondaire, Anémie normochrome normocytaire, Hyperkaliémie+++ En plus : intolérance au glucose, une dyslipidémie type IV, RSP(retard staturo-pondéral) chez l'enfant * Traitement : Dialyse péritonéale Hémodialyse Transplantation rénale 3- Protéinuries pathologiques: Il s'agit d'une élimination urinaire de protéines > 150mg/24H Les formes les plus fréquentes sont associées au diabète, à l' HTA ou à l'IRC. Rappels : La plupart des protéines ne sont pas filtrées par le glomérule sauf celles de petites tailles et de faible poids moléculaire. Adresse : 3 Avenue Habib Bourguiba 2033 Mégrine Côteaux Tél : 71 429 600 Fax:71425 499 E-mail : [email protected] Site Web: www.its-megrine.com Facebook: Institut Tunisien de Sante-ITS A/ Physiologique : Orthostatique : Effort et fièvre. Transitoire : à la puberté puis disparition B/ Pathologiques : a- Pré-rénale : Protéinurie de surcharge : Protéine de faible PM, normalement absente du plasma, ↑ de sa synthèse = ⇒ ↑ 𝐹𝐺 == ˃ dépassement des capacités de réabsorption Ex: Chaîne légère des lg dans les myélomes. b- Post rénale : Glomérulaire : > 2,5 g/24H les plus fréquentes Tubulaire : < 2,5g/24H par défaut de réabsorption tubulaire : Faites surtout de protéine de faible PM. 4- Le syndrome néphrotique : ✓ Syndrome biologique défini par la présence de : · Protéinurie massive > 3g / 24H ·Hypoprotidémie < 60 g/ L ·Hypoalbuminémie < 30g /L Il est pathognomonique d'une atteinte glomérulaire.. Physiopathologie : Fuite urinaire massive due à une augmentation de la perméabilité de membrane glomérulaire Conséquence : Hypo albuminémie mal compensée par le foie œdème par baisse de la pression oncotique Tendance infectieuse par fuite des lg Compensation hépatique : augmentation des α 2 globuline Adresse : 3 Avenue Habib Bourguiba 2033 Mégrine Côteaux Tél : 71 429 600 Fax:71425 499 E-mail : [email protected] Site Web: www.its-megrine.com Facebook: Institut Tunisien de Sante-ITS Exploration des lipides et des lipoprotéines I- Bilan lipidique : Il doit être réalisé à 12 heures de jeûne, à distance d'une affection aiguë susceptible de modifier le bilan (virose, hépatite virale, infarctus myocardique, intervention chirurgicale) et en période métabolique stable. 1- Bilan lipidique systématique : Compte tenu de la prévalence élevée des maladies cardiovasculaires , un bilan de J santé doit être prescrit dès l'enfance dans la famille à risque et vers 18-25 ans chez les autres sujets. Ce bilan comprend la détermination des paramètres suivants : - L'aspect du sérum à jeun - Le dosage des triglycérides - Le cholestérol total - Le cholestérol HDL - Le cholestérol LDL 2- Bilan lipidique orienté : Il permet : - Une confirmation diagnostique après une anomalie dans le bilan) systématique. - La surveillance de traitement. - De rechercher une hyperlipémie secondaire. Il comprend, en plus du bilan systématique : - Une électrophorèse des lipoprotéines - Un dosage de l'apoliprotéine AI et B - Dosage de la lipoprotéine Lp (a) (éventuellement) 3- Paramètres lipidiques : a- Aspect du sérum : L'aspect du sérum constitue pour le biologiste le premier élément de l'exploration d'une anomalie lipidique. Physiologiquement, en état de jeûne (12 heures) le sérum doit être limpide (faible taux de VLDL et sans chylomicrons). Il devient opalescent jusqu'à lactescent en présence de VLDL et de chylomicrons. Pour contrôler la présence effective de chylomicrons, le sérum est conservé 24 heures à + 4°C et les chylomicrons forment alors une crème à la surface du sérum (test de crémage). b- Dosage des triglycérides : Des techniques enzymatiques sont utilisées par la majorité des laboratoires. Elles reposent sur le dosage enzymatique du glycérol libéré après action de la lipase : La technique la plus utilisée est celle utilisant le couple oxydase-peroxydase : Lipase Triglycerides Glycérol + 3 Acides gras Adresse : 3 Avenue Habib Bourguiba 2033 Mégrine Côteaux Tél : 71 429 600 Fax:71425 499 E-mail : [email protected] Site Web: www.its-megrine.com Facebook: Institut Tunisien de Sante-ITS Glycérol kinase Glycérol + ATP Glycérol 3 phosphate +ADP Glycérol oxydase Glycérol 3 phosphate Dihydroxyacétone phosphate +te + H2 O2 Peroxydase 2H2 O2 + Phenol + amino 4 phénazone Quinone imine colorée +4 H2O Lecture colorimétrique à 540 nm Taux normaux < 1.50𝑔/𝐿 Pour établir un régime et/ou un traitement, le seuil pathologique sera égal ou supérieur à 2 g/l. c- Dosage du cholestérol : Le cholestérol peut être dosé par de très nombreuses méthodes. La plus utilisée est la méthode enzymatique faisant intervenir un cholestérol estérase, un cholestérol oxydase et l'amino 4 phénazone comme chromogène. Cholestérol estérase Cholestérol oxydase Cholestérol libre Cholestène-4, 𝐨𝐧𝐞𝟑 + 𝐇𝟐 𝐎𝟐 Peroxydase 𝟐𝐇𝟐 𝐎𝟐 + 𝐏𝐡é𝐧𝐨𝐥 + 𝐚𝐦𝐢𝐧𝐨 𝟒 phénazone Quinone imine (rose𝐨𝐬𝐞) + 𝟒𝐇𝟐 𝐎 Lecture colorimétrique à 540 nm 𝐓𝐚𝐮𝐱𝐧𝐨𝐫𝐦𝐚𝐮𝐱 < 2.2𝑔/1 d- Dosage du cholestérol HDL : Il s'effectue après précipitation sélective des LDL et VLDL avec un complexe polyanion-cations ou l'acide phosphotungstique en présence de cations bivalents. Le cholestérol HDL est dosé sur le surnageant après centrifugation par technique enzymatique. Des techniques récentes utilisent les anticorps anti B pour bloquer les LDL et VLDL. Taux normaux hommes > (max > 0.45𝑔/1 Taux normaux femmes > 0max > 0.55𝑔/1 Le rapport cholestérol total / cholestérol HDL (indice d'athérogénicité) est utilisé comme facteur de risque cardiovasculaire et doit être < 4.9 chez l'homme et 45 ans chez l'homme, > 55 ans chez la femme), ménopause précoce. II- Principales hyperlipidémies : Les hyperlipidémies sont classées en formes primaires, comprenant des pathologies d'origine génétique et en formes secondaires (acquises). ✓ Les hyperlipidémies primitives : La classification de Fredrickson définit 6 classes d'hyperlipidémies. Il s'agit d'une classification phénotypique, reposant sur les anomalies du métabolisme lipidique objectivées par l'électrophorèse des lipoprotéines. a- Hyperlipidémie de type I : Hyperlipidémie ou hypertriglycémidémie dépendante des graisses alimentaires. : Regroupe de l’hyperlipidémie rare. Certaines mutations autosomiques récessives caractérisées pour : - L’un par un déficit par lipoprotéine lipase et pour l’autre par déficit par Apo CII. La pathologie se déclenche dès l’enfance. - Signes cliniques : Xanthomes éruptifs, douleurs abdominales. Risque de pancréatite. Absence de risque authigène. - Diagnostic biologique : augmentation de triglycéride (souvent >10 g/l) / présence de chilomicron. si l’électrophorèse cholestérol normal augmente / sérum lactescent b- Hyperlipidémie de type II : Hyepercholestérolémie essentielle. Ce sont des hypercholestérolines familiales à transmission autosomique dominante monogénique et l’hypercholestérolémie commune, influencée par des facteurs environnementaux (alimentation). L’hypercholestérolémie familiale est caractérisée par sa fréquence. Elle se déclenche dès l’enfance. Elle est due à des mutations qui peuvent affecter la synthèse des LDL, le transport. - Signes cliniques : arc cornéen/ Xanthomes/ Xanthélasma - Diagnostic biologique : cholestérol très élevé/ augmentation des LDL / cholestérol HDL bas/ TG normaux / sérum clair a- Les hyperlipidémies de type III : L'hyperlipidémie mixte (dysbétaliprotéinémie) de type III : La dysbétaliprotéinémie est rare, elle s'exprime à l'âge adulte. Elle est associée au phénotype E-2/E-2, qui détermine un défaut de captation des IDL par le fie. D'autres facteurs interviennent, ce sont l'obésité, l'alcoolisme, l'hypothyroïdie et le diabète. - Clinique : Xanthomes des plis palmaires Xanthomes tubéreux Risque athérogène très important - Biologie: * Augmentation du Cholestérol Total (présence des IDL et remnants de chylomicrons à l'électrophorèse : Broadβ) * Diminution du Cholestérol LDL et cholestérol HDL * Augmentation des triglycérides (Augmentation des VLDL à l'électrophorèse) * Sérum opalescent b- Les hyperlipidémies de type IV : L'hypertriglycéridémie endogène : L'hypertriglycéridémie endogène est fréquente. Les bases moléculaires sont incertaines, il y a une augmentation de la synthèse hépatique des VLDL. La transmission est autosomique dominante. - Clinique: Asthénie post-prandiale Céphalées, troubles dyspeptiques Absence de risque athérogène - Biologie : Augmentation des triglycérides (augmentation des VLDL à l'électrophorèse) Cholestérol total normal ou augmenté Cholestérol HDL diminué Sérum opalescent c- Les hyperlipidémies de type V: L'hypertriglycéridémie majeure endogène et exogène : L'hypertriglycéridémie majeure endogène et exogène associe les mécanismes de type I et IV. - Clinique : Xanthomes éruptifs Risque de pancréatite - Biologie: Augmentation des triglycérides (présence de chylomicrons et augmentation des VLDL à l’électrophorèse). Cholestérol normal ou augmenté Sérum lactescent ✓ Les hyperlipidémies secondaires : Les hyperlipidémies secondaires sont la conséquence de nombreuses pathologies ou de la prise de certains médicaments. Elles peuvent régresser par le seul traitement de l'agent causal. Ceci peut être observé : dans la pathologie métabolique, comme le diabète, obésité, goutte, cholestase hépatique, insuffisance rénale chronique et syndrome néphrotique, dans des pathologies hormonales comme l’hypothyroïdie, dans des pathologies hormonales comme l’hypothyroïdie, dans les hyperlipolipidémie iatrogène (due à un médicament) bétabloquant, corticoïde. Les plus fréquentes sont représentées dans le tableau suivant : Type selon Pathologies métaboliques Fredrickson Caractéristiques ↓ Activité de la LPL (↓ Diabète (type I ou II) IV ou IIb insuline) IV ↑Synthèse des VLDL (↓insuline) Obésité ↑VLDL L'association : obésité, hypertension, diabète type II est dénommée syndrome X, caractérisé par : o ↓Cholestérol HDL o ↑Risque cardiovasculaire Hyperuricémie, goutte IV ou IIb Lipoprotéines anormales : Cholestase intra-ou extra-hépatique IIa ou IIb lipoprotéine X ↓Activité LCAT (présence des sels biliaires) Insuffisance rénale chronique IV ↑Synthèse VLDL ↓Catabolisme des VLDL(apo CIII, déficit de la lipase hépatique) Syndrome néphrotique IV ou IIb ↑Synthèse VLDL ↓catabolisme des VLDL (↓ activité de la lipase hépatique) Pathologies IIa ou IIb ↓Catabolisme des LDL et du cholestérol hormonales: hypothyroïdie Hyperliprotéinémies IV Iatrogènes IV ou IIb Activité LPL β-bloquants Corticoïdes Exploration de la fonction hépatique I- Exploration : Selon la classification de Fauvert, il existe 5 groupes de tests : - Tests de la fonction biliaire (test de rétention) - Tests de cytolyse - Tests d'épuration - Test d'activité métabolique - Test de la réaction inflammatoire 1- Test de rétention a- Bilirubine : - Précaution : Transport rapide au laboratoire, à l'abri de la lumière (photosensible) Paramètre d'urgence en néonatologie - Dosage : Méthode de diazotation Réaction instantanée avec la bilirubine conjuguée → bilirubine directe Nécessite de solubiliser la bilirubine libre → bilirubine indirecte - Valeurs usuelles : Bilirubine totale < 10 mg / L Bilirubine directe < 2 mg / L Bilirubine libre < 8 mg / L - Variations pathologiques : ✓ Augmentation de bilirubine non conjuguée : ▪ Destruction exagérée des hématies ▪ Déficit en glucuronoconjugaison ✓ Augmentation de la bilirubine conjuguée : ▪ Cholestase ▪ Défauts d'excrétion congénitaux b- Phosphatase alcaline PAL: - Enzyme hydrolysant les esters phosphoriques, avec un pH optimal alcalin. - Localisée à la surface des sinusoïdes, sur les membranes des canalicules biliaires. - Valeurs usuelles : Adulte < 125 UI/ L Plus élevées chez l’enfant < 450 UI / L ( isoenzyme osseux) Femme enceinte : isoenzyme placentaire - Variations pathologiques : - Dans les affections osseuses : Paget, ostéomalacie / rachitisme Dans les affections hépatobiliaires : - Franche dans les rétentions : Libération de l’enzyme sous l’action des sels biliaires. Adresse : 3 Avenue Habib Bourguiba 2033 Mégrine Côteaux Tél : 71 429 600 Fax:71425 499 E-mail : [email protected] Site Web: www.its-megrine.com Facebook: Institut Tunisien de Sante-ITS - Modérée dans les cancers, les hépatites virales et toxiques. c- GGT : Gamma Glutamyl Transférase : - Enzyme ubiquitaire : Poumon, foie, cœur, pancréas, prostate… - Prélèvement : Sérum ou plasma hépariné, pas de conditions particulières - Valeurs usuelles : Homme : < 45 UI / L Femme : 38 UI / L - Variations pathologiques : Ethylisme chronique : Effet inducteur Cholestase modérée dans les hépatites aiguës et chroniques 2- Test cytolyse a- Transaminases : Elle catalyse le transfert d’un groupement amine d’un acide aminé donneur vers un acide α cétonique (αCG le plus souvent). L’aspartate aminotransférase et l’alanine aminotransférase catalysent le transfert du groupement NH2 de l’aspartate pour l’ASAT et de l’alanine pour l’ALAT à l’αCG. - Localisation : ALAT : Foie, rein, muscle cardiaque et squelettique ASAT : Cœur, reins, foie, poumons… - Prélèvement : Sérum ou plasma Éviter l'hémolyse - Valeurs usuelles :

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