Bases Physiques de la Médecine Nucléaire PDF
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Ce document présente les bases physiques de la médecine nucléaire, couvrant des concepts comme l'imagerie par résonnance magnétique (IRM) et la scintigraphie. Il explore les principes de l'imagerie fonctionnelle utilisant des radiotraceurs et décrit différentes techniques, telles que la tomographie par émission de positons (TEP).
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Chapitre VI- les bases physiques de la médecine nucléaire Chapitre VI - Les bases physiques de la médecine nucléaire 1- Introduction La médecine nucléaire est une branche de la radiologie qui désigne soit l’imagerie par résonnance magnétique (IRM), soit la scint...
Chapitre VI- les bases physiques de la médecine nucléaire Chapitre VI - Les bases physiques de la médecine nucléaire 1- Introduction La médecine nucléaire est une branche de la radiologie qui désigne soit l’imagerie par résonnance magnétique (IRM), soit la scintigraphie. Ce sont deux domaines très différents de l’imagerie qui se regroupent pourtant sous le même chapitre. Pour l’imagerie par résonnance magnétique (IRM), l’origine du nom vient du fait que e sont des protons d’hydrogènes qui servent à produire l’image. Pour la scintigraphie, on utilise la capacité d’un élément radioactif à se fixer sur les cellules du corps d’où ils émettront des rayonnements qui pourront être détectés. La médecine nucléaire est une imagerie fonctionnelle. Plutôt qu’une juste information anatomique, la médecine nucléaire produit des images qui informent sur la physiologie (donc la fonction). C’est ce qui constitue l’intérêt de la médecine nucléaire. 2- Principe de l’imagerie en médecine nucléaire. Dans le cas de la scintigraphie on va utiliser un agent imagerie qu’on appelle radiotraceur (biologique ou non), qui a un rôle important car celui-ci est spécifique d’une fonction physiologique, d’une voie métabolique, d’une molécule, ainsi l’image obtenu dépend étroitement de lui. On l’administre généralement par voie intraveineuse et dans certains cas par ventilation en fonction de l’élément recherché. La détection se fera au niveau externe et on localise le traceur à l’intérieur du patient. Il existe deux techniques, qui sont la scintigraphie monophotonique et la tomographie par émission de positon. A la fin on n’obtiendra pas une imagerie anatomique bien qu’on recueille une information topographique en plus de l’information quantitative. Il y a deux principes fondamentaux de cette imagerie qui la différencie par rapport aux autres types d’imagerie : - Imagerie par émission : à l’inverse du scanner où la source émet des rayons X qui traversent le patient et enregistre ce qui à la sortie (imagerie par transmission), dans le cas de la scintigraphie la source est à l’intérieur du patient grâce au radiotraceur qui a été injecté, ce qu’on appelle une imagerie par émission c’est-à–dire que l’image résultante dépend des photons qui sont à l’intérieur du patient. Page 1 sur 21 Chapitre VI- les bases physiques de la médecine nucléaire Figure 1. L'imagerie par TDM et scintigraphie - Imagerie fonctionnelle ou moléculaire : on parle d’imagerie fonctionnelle par opposition à l’imagerie anatomique, ci-dessous, on a la représentation du cerveau par trois approches différents, TDM avec l’atténuation des RX, IRM avec les protons et le signale qui dépend de leur densité et de l’environnement pour faire varier les contrastes et la TEP avec l’utilisation de différents agents d’imagerie. On remarque aussi que la résolution spatiale de l’imagerie par radiotraceur est inférieure à l’imagerie morphologique. On en vient à la conclusion qu’il y a un réel intérêt à combiner les différentes imageries en particuliers dans le cas du cerveau. Figure 2. L'imagerie du cerveau par plusieurs techniques d'imageries (TDM, IRM et TEP). Physiologiquement, un ligand nature se fixe sur son récepteur et induit une réponse cellulaire. Pour l’imagerie, on va utiliser un ligand naturel qu’on marque par radiomarquer, soit un ligand de synthèse (ligand naturel modifié) également marqué. On suit le ligand et on obtient ainsi une image de répartition, de distribution du ligand dans tout le corps du patient. Figure 3. Exemple de détection et de quantification de la densité d'un récepteur. Page 2 sur 21 Chapitre VI- les bases physiques de la médecine nucléaire Ainsi il faut savoir distinguer deux groupes d’imageries, une imagerie morphologique très résulues dont le contraste provient des caractéristiques des tissus, et une moléculaires qui va donner une information fonctionnelle et où le contraste dépend des concentrations. Plus l’imagerie est résolue et plus on s’intéresse à l’anatomie et moins elle est résolue et plus elle est sensible et plus on va avoir des informations à l’échelle moléculaure. 3- Radiotraceurs Le radiotraceur appelé aussi radiopharmaceutique, est associé d’une molécule vectrice d’un marqueur radioactif. La molécule vectrice se localise sur les structures qui nous intéressent. Le marqueur radioactif émet des rayons gamma et permet de nous renseigner sur sa localisation. 3-1- Principe. Traceur : substance physiologiquement indiscernable de la substance tracé (étudiée) mais détectable indépendamment de celle-ci. Introduit en quantité minime, il ne modifie ni l’équilibre ni le parcours de la substance tracé. Il est habituellement composé : - D’un vecteur : partie physiologiquement « active » - D’un marqueur : isotope radioactif qui permet la détection du traceur. Néanmoins on verra la suite que certains radiotraceurs sont composés d’un même élément comme le cas de l’iode. Exemple : métabolisme de l’iode Isotope radioactif : chimiquement identique à l’élément stable (Z identique) et physiquement différent (émission d’un rayonnement). On administre un mélange d’élément stable (127Iode) et de l’isotope radioactif (123Iode) qui va se fixer sur la thyroïde et qui dû a une biodistribution identique va capter de la même façon les deux iodes mais on ne détectera que l’isotope radioactif. Scintigraphie thyroïdienne :on administre de 4 à 11 MBq de 123Iode (picomole). Puis on effectue une quantification de la captation de l’iode par la thyroïde pour savoir si son fonctionnement est augmenté ou diminué. Page 3 sur 21 Chapitre VI- les bases physiques de la médecine nucléaire 3-2- Les Marqueurs Page 4 sur 21 Chapitre VI- les bases physiques de la médecine nucléaire 4- Méthodes de détections 4-1- Gamma Caméra Page 5 sur 21 Chapitre VI- les bases physiques de la médecine nucléaire Page 6 sur 21 Chapitre VI- les bases physiques de la médecine nucléaire Page 7 sur 21 Chapitre VI- les bases physiques de la médecine nucléaire Page 8 sur 21 Chapitre VI- les bases physiques de la médecine nucléaire Page 9 sur 21 Chapitre VI- les bases physiques de la médecine nucléaire Page 10 sur 21 Chapitre VI- les bases physiques de la médecine nucléaire Page 11 sur 21 Chapitre VI- les bases physiques de la médecine nucléaire 5- Tompgraphie par Emission de Positons (TEP) Page 12 sur 21 Chapitre VI- les bases physiques de la médecine nucléaire Page 13 sur 21 Chapitre VI- les bases physiques de la médecine nucléaire Page 14 sur 21 Chapitre VI- les bases physiques de la médecine nucléaire 6- Tomographie par Emission de Photons Page 15 sur 21 Chapitre VI- les bases physiques de la médecine nucléaire 7- Imagerie par Résonnance Magnétique (IRM) Page 16 sur 21 Chapitre VI- les bases physiques de la médecine nucléaire Page 17 sur 21 Chapitre VI- les bases physiques de la médecine nucléaire Page 18 sur 21 Chapitre VI- les bases physiques de la médecine nucléaire Page 19 sur 21 Chapitre VI- les bases physiques de la médecine nucléaire Page 20 sur 21 Chapitre VI- les bases physiques de la médecine nucléaire Page 21 sur 21