Visite de Paris par Kenza - Accompagnée de son Mari

*Accompagnée de son mari Mohammed, la marocaine Kenza visite la ville de Paris pour la première fois* C'est une journée splendide et un chaud soleil éparpille ses rayons d'or au milieu d'un ciel étonnamment bleu. Kenza respire longuement le doux parfum de Paris, essayant de percer l'âme de cette vi...

*Accompagnée de son mari Mohammed, la marocaine Kenza visite la ville de Paris pour la première fois* C'est une journée splendide et un chaud soleil éparpille ses rayons d'or au milieu d'un ciel étonnamment bleu. Kenza respire longuement le doux parfum de Paris, essayant de percer l'âme de cette ville au charme captivant qui l'émerveille. « Je suis tombée follement amoureuse de cette ville. Je sens que je vais m'y plaire », affirme-t-elle. Elle regarde le ciel, éblouie. Elle se sent apaisée, rassurée et la vie lui apparait comme un rêve merveilleux. La journée passe rapidement et, le soir, ils reviennent à l'hôtel, épuisés mais heureux d'avoir visité de nombreux monuments et une partie de la ville. Main dans la main, ils se sont fondus dans la foule de touristes de toutes nationalités. Un des plus grands charmes de Paris, ce sont les espaces verts et les parcs bien entretenus. A part les touristes, il y a peu de monde dans les rues. C'est le milieu de la semaine, les enfants sont à l'école et les adultes travaillent. Soudain la Tour Eiffel se détache dans la lumière aveuglante du soleil, belle et majestueuse comme une reine. Kenza prend son guide et lit, en articulant chaque mot « la Tour Eiffel a été construite par Gustave Eiffel pour montrer la gloire de la France lors de l'exposition universelle de 1889. Des ascenseurs permettent de monter jusqu'au sommet. On ne peut pas aller à Paris sans voir la Tour Eiffel car elle est le symbole de la France. » Kenza lève les yeux et tente de voir le sommet. Le délicat parfum de la ville éternelle lui chatouille agréablement les narines au milieu des chants d'oiseaux et du froissement des feuilles mortes. Pour fêter l'évènement et faire une folie, Mohammed invite sa femme au café-restaurant de la célèbre tour. Serrés l'un contre l'autre, ils prennent l'ascenseur qui les conduit dans l'établissement luxueux où ils s'installent confortablement dans un coin retiré et commandent des boissons chaudes et deux hot-dogs\* qu'ils trouvent succulents. Kenza regarde la ville qui s'étend à ses pieds et dit « Mohammed, je suis comblée et infiniment heureuse. La vie est vraiment belle et mérite d'être vécue. J'espère que nous avons bien fait de venir dans ce beau pays. » Farida Diouri, Dans tes yeux, la flamme infernale, Editions L'harmattan, 2000 - Hot-dog : un sandwich