Histoire des Idées Pôl Cours PDF
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This document contains lecture notes on the history of political ideas. It discusses key concepts and historical figures, including examples and criticisms, within a context of political philosophy.
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**Histoire des idées pôl :** Pour réussir l'examen il ne faut pas réciter le cours mais montrer nos capacités d'analyses. QCM à point négatif à partir d'un des textes sur Moodle. [Introduction : ] I. La formule « histoire des idées pôl » a. Les idées pôl En quel sens une communauté (=plurali...
**Histoire des idées pôl :** Pour réussir l'examen il ne faut pas réciter le cours mais montrer nos capacités d'analyses. QCM à point négatif à partir d'un des textes sur Moodle. [Introduction : ] I. La formule « histoire des idées pôl » a. Les idées pôl En quel sens une communauté (=pluralité d'indv et qui sont des êtres humains. )peut être elle dite pôl ? Il existe des communauté religieuse, familiale etc. fondée sur des liens affectifs. Qu'est-ce qui différencie ces communautés de la communauté pôl ? 3 critères : - **Critère du territoire en commun**. Qu'est-ce qu'on fait des expatriés, des nomades pour contrer cet argument, ils sont en un sens une communauté pôl mais sans un territoire précis rattachée. La cité sans territoire, la cité disparue, [ex :] Cité de Platées qui a été détruite pdt la guerre du Péloponnèse par les spartiate en 427 av.J-C. Une partie des plautéens se sont réfugier à Athènes en conservant leur nationalité plautéenne, la cité continuée d'exister en dehors du territoire. [Autres ex] : l'état de Vichy, l'état se perpétue en dehors de l'État Les communautés universelles, les empires. La communauté n'a pas un rattachement en particulier puisqu'elle se pense comme l'ensemble des territoires. [Ex] : Empire arabe au MÂ, IBN KHALDUN dit que toute civilisation qui a était prospère et brillante décline car on devient rétif à faire la guerre et on prend le goûts des belles choses, des choses chères etc. Opposition centre et périphérie. Le critère du territoire est donc important mais substantif et parfois imprécis. Tout de même ce critère intervient presque tjr dans la création d'une communauté pôl. - **Critère des rapports de pouvoir**, liés au fait qu'une communauté pôl est un mode de gestion de la pluralité humaine, gouvernant et gouvernés. Forme d'autorité et pvr de commandement lié à la nature même de la commu, les liens d'intérêts qui unissent les indv sont moins fort que ceux d'une communauté familiale.-\> favorise les divergences. Dans le cas de l'anarchie, elle n'a pas un mode d'organisation pôl. Ces sociétés sont peu nombreuses, peu de société avec l'anarchie comme mode d'orga durable. Quand même [ex :] les indiens d'Amériques du nord, théorie de **Pierre CLASTRES**, *la société contre l'état.* Étudie crtnes tribus où le mode d'orga n'est pas pôl, il y a des chef avec des fonctions militaires, en revanche pr les affaires communes, les chefs n'ont pas le pvr de commander, leur autorité est fondée sur les qualités oratoires, ils jouent un rôle de médiation. Il n'y a pas vrm de pouvoir ou de hiérarchie, elles sont apolitique. Objections : Les rapports de pvr existent dans d'autres communauté (familiale, religieuse, associatives). Certes, il y a des rapports de force mais la force pôl est une force spéciale. 2^ème^ objection **: Nietzche, Foucault**, tout est pouvoir, la vie entière n'est composée que de rapport de pouvoir. La volonté de puissance, Nietzche se rattache au courant philosophique du vitalisme. Si l'être est la vie, la vie elle fondamentalement est volonté de puissance, l'être est donc dans un effort constant vers plus de puissance. - **Critère de la finalité**, finalité des soc pôl c'est la satisfaction de besoin collectif, impossible de manière indv. Idée du contrat sociale (HOBBES), on double cette finalité de la quête du bonheur. Même en famille c'est cette finalité mais la commu pôl satisfait les besoins les plus larges (optimisation). Cette finalité implique que la commu pôl a des affaires communes et doit faire des choix. Un élément qui distingue la commu pôl est qu'elle devlp des instruments qui permettent de mettre en action ces choix, càd, il y a une forme de lutte entre différents choix (éristique). Si la commu est en mesure de faire ces choix c'est parce qu'elle pense avoir une influence sur son destin-\> **une commu n'est pôl qu'à partir du moment qu'elle se considère comme une commu historique**. Elle n'est pas figé, elle peut évoluée. Quelles sont les idées pôl que l'on va étudier ? On peut distinguer les idées qui se rapporte au pôl (+ philosophique, le concept en lui-même) et les idées qui se rapportent à la politique en particulier. On va surtout étudier le 1^er^ type d'idée. -\> problème de la légitimité. Le champs de ce qui relève de la pôl n'est pas universel et intemporel. [Ex :] l'économie relève pour nous de la pôl. Mais pour les grecques et le romains, l'éco ne relevait pas de la pôl, (la science de la maison dans l'étymologie)science de l'admn du domaine agricole et commerciale. [Ex ]: La religion, on considère ajd que l'act religieuse n'est pas une activité pôl mais relève de la vie prvée. Avant le 18^ème^ siècle, l'état prenait part à la vie religieuse (le sacre). Elle était donc politisée. Dans l'antiquité il était normal qu'a chaque commu pôl corresponde une religion. Les rites religieux concernent la cité et sont nécessaire à son équilibre. Il faut aussi distinguer les idées pôl par leur type de discours, les idées relative au pôl sont de 2 types : spéculatives (réflexion, doctrine relative au fonctionnement de la vie pôl) ou idées engagées (dans l'action, doctrine dans une perspective d'engagement de lutte pôl). Pour les idées engagé on étudiera les discours de légitimation du pvr, [ex :] Le droit divin. Ajd on vit aussi avec un récit pour légitimer le pvr, la souveraineté nationale. b. Les sources de l'histoire des idées pôl Le cours se centrera sur les grands auteurs. Toutes les œuvres, pamphlet, art de presse, doctrine des 3 ordres (reproductrice, militaire, religieuse). Plus généralement l'opinion publiques fait partie de l'histoire des idées pôl. On donne parfois le nom de « mentalité » à ces idées communes et reçues sur une question. [Ex :] l'histoire des mentalités a été très à la mode durant les années 30 et à la création de l'école des annales, qui s'oppose à l'histoire classique en se limitant à l'histoire pôl, aux guerres etc. mais étudier les idées sociales, économique etc... L'école a cherché à étudier les mentalité. Roi thaumaturges, Marc Bloch. II. Dans quelle perspective étudions l'histoire des idées pôl Quand on est juriste, s'intéresser à l'histoire des idées pôl c'est s'intéresser au condition de production du droit. Le droit est en partie un des moyens d'action pôl. Une deuxième raison est que les citoyens ont devlp un discours de négation du pôl et technocratique. Évidemment ce discours est nuancé, mais d'un certaine manière, cette matière permet de lutter contre ce discours et de poser un autre récit, à la fois historique qui permet de comprendre et d'expliquer nos conceptions pôl et leur justification. De comprendre que les idées actuelles sont le produit d'une longue histoire. (Foucault, archéologie du discours pôl moderne). III. Comment procéder ? Pq on obéit ? 16^ème^ siècle -\> rupture de la modernité avec la tradition. Av on considérait que l'ordre pôl devait être le reflet d'un ordre objectif et permanent, qu'il y a au fond dans les prncp l'orga des soc humaine quelque chose qui doit tendre vers la réalisation d'un ordre transcendant qui fait que les choix pôl ne sont pas arbitraire. Droit naturelle/droit positif. À partir du 16è s va se dvlper l'idée que l'ordre pôl est un produit de l'activité humaine purement arbitraire (diminution du droit idéaliste sur notre conception de la pôl) **CHAP.1** : Loi et justice dans la cité grecque (5^ème^/4^ème^ s av JC ; Grèce classique) Les grecques ont inventés la pensée pôl et la pôl elle-même (l'act). Il y eux des entités étatiques et des formes d'admn avant eux ([ex] : Mésopotamie). La Grèce n'a pas inventé l'état MAIS l'idée de communauté humaine organisée se considérant comme souveraine avec des structures qui permettent la prise de décisions relatives à la commu. Dans les 3 formes étatiques avant la Grèce (Mésopotamie, Égypte, Hébreux), il y a un roi qui a des fonctions religieuses, il tire sa légitimité des dieux. Il prend des décisions qui ne sont pas contestés car elles viennent de sa légitimité religieuse. Pas d 'act sociale. **Jean Vernant** (années 60) a écrit un ouvrage sur les origines de la cité grecque où il théorise ceci : Le tournant de la pôl grecque se produit au 9^ème^/10^ème^ siècle av JC, se produit dans le monde grecque une évolution sociologique qui conduit une aristocratie guerrière a revendiqué de partager le pvr de commandement avec le roi (peu de traces archéologique de cette période « siècle obscur »). À cette époque on va voir apparaître des magistratures à côté du roi. Les décisions relatives à l'archê (commandement) deviennent l'objet d'une lutte passant par la parole entre l'aristocratie guerrière et qui en délibère. De fait va se devlp un art de convaincre, donner des arguments pr convaincre. Le mythe, la tradi, le commandement arbitraire d'un roi sacré ne commande plus mais c'est le logos, l'argumentation qui commande. L'étape suivante c'est la transformation d'une commu qui reposera sur une loi. I. La cité : un ordre fondé sur la loi Le monde de la cité grecque aristocratique entre en crise au 7^ème^ siècle se doter de lois écrites pour les cités est l'instrument de résolution de cette crise. A. Le rôle de la loi écrite dans la naissance de la cité Au 7^ème^ siècle il y a une **crise agraire** : à cause de l'accroissement de la pop et au dvlpt du commerce maritime en méditerranée, les terres agricoles viennent à manquer. On exporte les cultures rentables (vin, huile d'olive) donc de plus en plus de terres consacrés à ces cultures et moins au céréales etc... Cette crise se manifeste pour les pauvres par des emprunts aux aristocrates, ne pouvant pas être remboursé par les paysans. Ils finissent par devenir des « esclaves pour dettes ». Cette crise va être résolu par la colonisation à partir du 7^ème^ siècle (≠colonisation du 16^ème^), au sens où les habitants des cités d'origines fondent une nvlle cité. Autre chose, apparaissent des **hommes providentiels** qui conduisent un programme de réforme pour améliorer le sort des paysans. 2 types : - Tyrans (pas forcément péjoratif au 7^ème^ siècle) -\> aristocrate qui prends le pvr de manière légale est se maintient au pvr illégalement (coup d'état) avec une milice et le soutien d'une partie du peuple. [[https://fr.wikipedia.org/wiki/Réformes\_clisthéniennes]](https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9formes_clisth%C3%A9niennes) - Nomothète (législateur) -\> modifie l'organisation même de la cité. [Ex] : **Dracon, Solon, Lycurgue** (il a rédigé les lois « grande rhetra, lois qui ont mis en place l'ordre pôl et la constitution de sparte). À Athènes, Dracon (621) fait des lois pénales (loi réprimant le meurtre) qui ont une dimension constitutives, elles sont écrites et créer une forme de justice. Solon (594) a fait une loi pr abolir les dettes, image du régime libérale dans l'antiquité grecque, et donne une première forme d'orga pôl en créant des classes basées sur les revenues et chacune de ces classes à des droits, la classe la + pauvre a le droit de siéger à l'ecclésia. Des personnages donnent à la cité des lois écrites et publiques (*nomos*). Ces lois diminuent le pvr de l'aristocratie. La loi écrite devient le fondement de la cité (constitutionnel et exercice de la justice) B. L'idéal civique d'obéissance aux lois À travers l'obéissance aux lois nous sommes libres. Les grecques se distinguent des barbares (les perses= actuels iraniens) car dans la cité ils n'obéissent qu'à des lois à la différence des barbares soumis à l'arbitraire d'un tyran et qui ne sont pas libres. -\> idéologie civique, **Thucydide** *horizon funèbre prononcé par Périclès pour les soldats qui sont morts au début de la guerre du Péloponnèse* (guerre entre Athènes et Sparte en 431), Périclès fait l'éloge du système pôl athéniens et montre qu'Athènes réussit à concilier une forme de liberté des modernes/indv. **Les lois laissent une liberté perso mais la liberté n'existe pleinement car ont obéit aux lois.** La loi ordonne d'être courageux, [Ex ]: Hérodote, la bataille des Thermopyles (Grèce contre sparte) La cité de sparte a fait érigé une stèle ou à eu lieu la bataille en l'honneur des soldats qui ont obéit aux lois, qui se sont battus car la loi le dit. Pr les grecques, la loi de la cité devient un des instruments de l'éthique. À travers la collectivité l'indv peut être vertueux. Cette valorisation de la loi se heurte à un obstacle : **les lois sont humaines et relatives.** C. La crise de la loi : les sophistes Les grecques sont conscient que les lois varient selon les cités. Les sophistes (spécialistes de la sagesse) ont devlp des théories opposant la loi humaine (*nomos*) et la loi naturelle (physis). (Droit positif/droit naturel) Il y a des lois immuables qui s'opposent aux lois de la cité, [ex :] Antigone de Sophocle L'idée générale des sophistes est que la **loi est arbitraire et peut être injuste**, c'est la variante pascalienne, la loi est l'intérêt du plus fort. Cette opinion est retenue par le sophiste **Thrasymaque.** Les sophistes devlp des théories concernant la relativité des lois et l'obéissance qu'on leur doit puisqu'elle est imposé par les plus fort qui estiment ce qui est juste. **D'après les sophistes ont a jamais intérêt à obéir à la loi car c'est obéir aux plus forts** Cette idée est prolongée par un autre sophiste : **Glaucon**, la loi est conforme à la nature car les + forts l'emportent aussi dans la nature. **Gorgias** illustre cette idée en disant que le seul motif pour lequel on obéit à la loi c'est la sanction, parabole de l'anneau de Gygès. **Protagoras** ajt que certes les lois positives sont des lois arbitraires mais qu'en fin de compte elles sont utiles il vaut mieux avoir des lois que pas de lois du tout Variante nietzschéenne. La loi est l'invention des plus faibles pour avoir des puissances qu'ils n'auraient pas dans la nature. Mais **Calliclès** ajt que le jour où se rencontrera une surhomme pour s'élever contre les lois faites par les plus faibles, toutes les lois contraire à la nature s'effondreront. [Mythe de prométhée] : à l'état de nature les hommes sont + vulnérables que les animaux, vole du feu au dieu pour le donner au hommes, les techniques permettent à l'homme de s'élever et survivre. La création d'un ordre humain permet au + faible de survivre. [CCL] : Les lois sont utiles, il faut leur obéir (réponse ajd la + commune), opinion de Protagoras. II. Les réponses à la crise de la loi (IVème siècle) Résignation au triomphe de la force qui tient aux circonstances pôl (guerre contre spartes), qui conduit les hommes de l'époque à penser que certes les lois sont utiles mais que **la force est l'élément assurant la survie de la cités.** C'est dans ce contexte que **Socrate** devlp un nv système d'éducation et de réflexion : la Philosophie, il s'oppose d'ailleurs au sophistes sur la méthode et la question même du rôle du savoir dans la cité. La vie de **Platon **: il était l'élève de Socrate, il a au moment de la chute démocratie athénienne en 404 (pour mettre en place un oligarchie), eu un tournant sur sa vie, notamment la condamnation de Socrate. Il a toute sa vie a osciller entre la recherche d'une action + concrète en Sicile et des retours à Athènes. Ces ouvrages principaux : *[La République]*, dialogue dans lequel Platon recherche la constitution d'une cité idéale, d'après lui les philosophes doivent gouverner la cité *[Le Politique]*, dialogue qui décrit ce que doit être le bon homme pôl, réflexion sur la science pôl *[Le Traité des lois]*, dernier dialogue qui décrit les institutions et les lois d'une cité la + parfaite possible, renoncement à l'idéal de la république. A. L'idéalisme platonicien : la fonction éducatrice de la loi *[Thèse 1 : dans la cité gouvernée par un philosophe-roi, rejet de la loi ]* À travers *la République et les lois* ils proposent une nvlle réponses à la crise de la loi. Il considère que la **loi est bonne car elle a une fonction éducative**. La pôl est un art, un savoir, une science des cités. La conséquence principale est qu'il faut associer le savoir philosophique et le savoir pôl. Théorie révolutionnaire car elle propose de confier le pvr à un roi, la souveraineté ne doit pas être partagé mais détenu par une personne. Il explique que les philosophes possèdent une science (connaissance des idées) et sont les plus à même de gouverner. La science pôl c'est faire des lois bonnes, rechercher le bien et le juste dans la cité, Platon dit que la bonne manière de déterminer le bon et le juste c'est d'en avoir la connaissance donc seul le philosophe peut le faire. Gouverner doit être don confier aux philosophes. En confiant le gouvernement de la cité à ceux qui connaissent le mieux ces idées on s\'approchera le plus de ce qui est une vraie cité. **Conception technocratique** de l'act pôl. Le philosophe- roi n'a pas besoin de la loi puisqu'il sait ce qui est bon et juste. Les lois gênerait le roi-philosophe. Parallèle avec la métaphore capitaine du bateau. *[Thèse 2 : La loi est un pis-aller qui permet tout de même de tendre vers le Bien]* Mtn il faut trouver le roi-philosophe, dans le politique et dans les lois il est bcp plus pessimiste sur le fait de trouver ce philosophe (ex : diff abeille et humain) **si on ne trouve pas ce roi il vaut mieux faire des lois**. Il vaut mieux avoir qlq qui connaît mal la science du gvnmt et est restreint par des lois plutôt que sans loi qui devient un despote. Les loi doivent s'inspirer le + possible de l'idée de bon et de juste, elles peuvent tjr être rédigées par des philosophes. La gestion de la cité a pour objet l'âme considéré collectivement, éduquer l'âme par la loi. Si tous les jours respect de la loi, l'âme deviendra meilleure. La conformité des lois à un modèle de justesse est la réponse à la relativité des lois, la loi de la cité est une traduction particulière de cet ordre intelligible bon et juste que la philo contemple à travers les idées. Limites : N'explique pas la diversité des lois, s'il y a un modèle précis de justice, les lois devraient être les mêmes partout B. La cité, communauté humaine la plus parfaite **Aristote** (384-322), disciple de Platon et précepteur d'Alexandre le grand, philosophe le + complet, professeur de philosophie de la logique jusqu'à la pôl. Pas simplement un théoricien mais projet de collecter des infos historiques sur le fonctionnement de 156 cités grecques. *La/Les politiques*, ouvrage qui comprends différentes parties et cherche à répondre à la question de qu'est-ce que la cité et pq les hommes vivent en cité, et une typologie des régimes pôl. Pr la cité Aristote pense que la matière sont les indv et la forme les modes d'orga de la cité. *L'éthique à Nicomaque*, la politique et l'éthique ne sont pas liées à la possession d'une science mais relève d'un mode de connaissance la **Phronesis**. Rejet de la pensée de Platon : la connaissance du juste n'est pas parfaite, pas un savoir objectif mais en évolution. « l'homme est un animal pôl » -\> L'homme est naturellement destiné à vivre en cité **et la vie en cité est la forme de vie la + haute que l'homme puisse atteindre**. Chacune des communauté ont crnts but intermédiaires appelés à créer des communauté + vastes avec des but + vastes. La cité est le cadre dans lequel on peut mener la vie la + parfaite, où toutes les finalités sont atteintes, seule finalité et de s'entretenir elle-même. Parmi les animaux, l'homme est le seul à être douée de parole, envisager le présent pour penser l'avenir, à travers le langage activité de délibération, discours du juste et injuste et donc vie en cité qui peut être une voie d'accès vers le bien. C. Le pragmatisme aristotélicienne : justice civique et droit naturel Platon évacue le problème de la nature. Aristote avec sa doctrine de la cité et sa position sur la nature est qu'il y a un naturel pôl chez l'homme a contrario des sophistes. Il explique que des choses peuvent être naturelles mais pas universelles : ordre naturel mais qui n'est pas universelle car **la justice naturelle est immanente à la société**. Il y a plsrs formes de justices naturelles donc les lois positives peuvent être variables tout en étant juste naturellement. Crtns régimes pôl sont plus adaptés à des circonstances géographie, sociale, donc chaque cité à un régime qui lui va le mieux, et naturellement juste. Ce juste naturelle propre à chaque cité peut varié dans le temps. Pr conclure, dans une cité il y a un ordre naturellement juste qui constitue dans la cité une partie des lois qui traduisent dans le droit écrit des éléments qui réalise cette ordre juste immanent et naturel dans l'ordre positif. Bien sûr il y a des lois arbitraires. III. La recherche du juste régime A. La réflexion sur la diversité des régimes pôl 1^ère^ trace de réflexion et typologie des régimes pôl : **Hérodote** 1^ère^ moitié du Vème siècle, livre III. Il explique qu'à la mort du **roi Perse Cambyse** en 522, à la cour du Roi aurait eu lieu une discussion relative aux diff régimes pôl pour déterminer le meilleur pr succéder à Cambyse. 3 orateurs se succèdent pour défendre un régime pôl : la démocratie, l'oligarchie et la monarchie. Chaque régime à des avantages mais l'argument qui l'emporte est **que le pvr doit être entre les mains d'une seule personne pr éviter les conflits au sein du régime**, il faut donc un monarque. **Aristote** dans *le IIIème livre des politiques*, reprends cette typologie classique : La monarchie, l'aristocratie et la république. Il rjt un critère : en vue de quoi/qui le gvnmt exerce son pvr. Si les gouvernants gouvernent en vue d'eux même, de leur propres intérêts, régime dégénéré. Mais si en vue du bien commun alors la constitution est droite, régime bon. - La tyrannie, l'oligarchie et la démocratie sont des régimes dégénérés, les 3 gouvernent pr leur propre intérêt. B. La cité juste selon Platon Dans *la République* il développe sa 1^ère^ réponse au problème de la loi et propose une constitution idéale d'une cité fictive (philosophe-roi). *La République* est un dialogue qui s'ouvre avec la question : Qui de l'homme qui est injuste/désobéis aux lois et celui qui est juste/obéis aux lois de la cité, est le plus heureux ? Socrate explique qu'on ne peut pas répondre à cette question sans **étudier la justice dans la cité**. Parallèle entre l'âme et le corps mais aussi l'âme de l'indv et l'âme collective (la cité). Socrate se demande comment né la cité : de **la spécialisation et la division des tâches**. En fin de compte 3 fonctions dans la cité : - Gouvernement - Défense (militaire) - Production Dans la cité, **la justice est assurée quand chaque fonctions remplie son devoir,** sa tâche. Diff de l'idéal démocratique puisque conception hiérarchisées, **égalité géométrique**, chacun exerce sa fonction avec la compétence propre qu'il a. À chacune de ses fonctions correspond une vertu propre d'après Platon. La **sagesse** pr le gouvernement, le **courage** pr la défense et la modération/**obéissance** pr la production. **La justice = vertu d'équilibre des 3 autres**. À partir de ça, Platon revient à la justice de l'âme, l'homme juste c'est celui qui réunit les 3 vertus. [Ex] : Mythe du cheval Au cours de cette analyse, il s'intéresse au diff groupe, surtout celui des gouvernants qu'il appelle les **gardiens.** Théorie sur l'éducation des gardiens appeler à devenir les philosophe-roi. Leur éducation est la condition de l'existence d'un état juste : - Il faut dès leur enfance leur faire suivre un programme avec de la gymnastique (**discipline du corps**) et des **exercices de l'âme** (géométrie, astronomie) et c'est grâce aux deux qu'ils connaissent le beau (le juste et le bon). - Les gardiens ne doivent pas posséder des biens personnels car le **seul intérêt est celui de la cité**. - Il ne doit avoir aucun attachement familiale ou affectif, il peuvent pas se marier mais il faut quand même qu'ils se reproduisent. **Eugénisme** des gardiens. *[NB] : Nazis se sont inspirés du modèle spartiate* Théorie historique sur la succession des régimes en montrant qu'il y a une sorte de cycle, les cités sont en mvmt et ne peuvent que dégénère. Cité de + en + injuste. Platon est le 1^er^ théoricien des révolutions parce qu'il a une description dynamique des diff régimes. C. Le juste régime chez Aristote Dans *La politique* **Aristote**, l'objectif était de répondre à la question de qu'est-ce que la cité et pvr ils vivent en cité. L'homme est un animal pôl et s'intéressent à l'essence de la cité. Il décrit la cité idéal au sens de la « meilleure cité » pas comme Platon. Il est plus réel/concret que Platon. Aristote décrit les réalités de son temps, les diff régimes existants (Spartes, Athènes etc.) avec une réflexion sur les régimes les mieux adaptés à chaque cité. 1. Dans le livre III, classification des régimes et réflexion sur le régime le + juste. Les 3 formes de régimes (monarchie, aristocratie, république) sont toutes justes, elles dépendent des circonstances/ du contextes et sont naturelles donc justes. Habituellement, quand on réfléchit à la justice dans la cité on pose une question qu'il considère comme fausse : la **répartition du pvr**. Justice distributive et commutative (justice pr les biens) différentes de la justice de la cité. Dans la cité on ne peut pas raisonner comme on raisonne pr les biens pr répartir le pvr. On peut dire qu'on donne le pvr selon la richesse, selon sa liberté, etc.. La question n'est pas celle de la répartition en fonction d'une qualité mais en fonction de ceux qui ont une vertu propre au pvr, il existe donc une **vertu pôl**. Plsrs candidats : - La masse populaire, argument numérique, + de vertu car + nombreuse - Les proprios - L'homme de bien Le pvr doit être donné à celui qui a la + de vertu pôl. Il faut confier le pvr au + grand nombre car il y a + de chances d'y trouver la vertu pôl que dans un petit groupe. Mais il ne faut pas que la masse gouverne en vue d'elle-même mais du bien commun. Aristote ne considère pas la pôl comme un savoir « scientifique », pas un savoir éternelle mais muable -\> plus de chance de défendre l'intérêt commun si décision prise par un grand nombre. Vertu pôl = l'effort de la recherche du bien commun. [CCL] : Même si les 3 régimes sont naturellement juste, le régime républicain avec le + grand nombre qui participe à l'exo du pvr a le + de chance de défendre l'intérêt commun et donc est le régime le + juste. **[CHAP.2]** : La pensée politique à Rome (IIIème siècle av J-C, VIème siècle ap.J-C) Le stoïcisme et l'épicurisme. Ils ont en commun de correspondre d'une certaine manière à une époque et de traduire dans la philosophie la réalité du monde après la mort d'Alexandre le Grand. La cité comme cadre de la vie pôl disparait, déclin du pôl. Le philosophe ne partage plus une position optimiste de l'état. Tous ce qui faisait que l'éthique était lié à la pôl disparaît. **Stoïcisme :** École fondée par **Zénon de Kitions** fin IVe. Viens du mot grec *stoa*, un portique peint. **Panicums de Rode** a introduit le stoïcisme à Rome. La thèse principale est qu'il faut **vivre en fonction de la nature**. Ils défendent la thèse de **l'égalité naturelle entre tous les hommes**, en particulier entre les hommes libres et les esclaves. Sur le plan éthique ce qui fait qu'un homme a des qualités est accidentel/historique, et non pas essentiel. Ce qui conduit les stoïciens à dire que la seule chose qui compte c'est **l'acte libre de la volonté humaine**, c'est à partir de ça qu'il faut juger l'indv. La sagesse mène au bonheur. « Le sage est heureux même dans les fers ». Sur le plan pôl, cette thèse conduit au cosmopolitisme, cité universelle où tous les êtres humains sont frères et appartiennent à la même cité. Dans cette cité, droit commun à tous les êtres humains. **L'épicurisme :** Fondée par **Épicure**. Thèse principale, le **plaisir** est la seule chose qui a une valeur pour l'homme. Le critère de la morale est **l'hédonisme** (doctrine du plaisir) [RÉSUMÉ] : Épicurisme et stoïcisme sont deux courants philosophiques **hellénistiques** dont l'objet est la **quête du bonheur**. Les épicuriens considèrent que pour être heureux il faut chercher à **éviter la douleur et rechercher le plaisir**, à condition que celui-ci ne soit pas en excès et qu'il se limite à des besoins naturels. C'est par l'ascèse des désirs que l'on peut atteindre l'ataraxie (l'absence de trouble). Pour les stoïciens, la **source du bonheur se trouve dans la vertu**. Il faut apprendre et comprendre que certaines choses ne dépendent pas de moi et ne pas les laisser m'atteindre et me désespérer. En revanche, ma volonté de faire le bien dépend de moi et c'est grâce à cette volonté que je peux vivre en cohérence avec moi-même. I. La pensée pôl sous la république A. Réflexion sur la nature de la république romaine République romaine s'est devlp en 509, système républicain car romain appeler *Respublica* leur cité en insistant sur l'existence de quelque chose en commun. Système diff des cités grecques, à Rome il y a 3 organes de la vie pôl : - Assemblée populaire (*comice*) - Magistrats (élus par les assemblées, + important sont les consuls au nbr de 2 que pour 1 an) - Sénat (composé des anciens magistrats) Ce système a fonctionné jusqu'à la fin du 2^ème^ siècle av. JC, jusqu'à des crises qui vont conduire à des guerres civiles. Ces éléments ont été analysé par **Polybe** (grecque) dans un ouvrage **« *Histoire universelle *».** - 1^er^ théoricien du régime mixte= mélange entre monarchie, aristocratie et démocratie. Polybe capturé par les romains comme esclave après défaite d'une guerre. Il faisait partie d'une élite en Grèce. À Rome il a fondé un cercle intellectuel pr répandre les idées de la philo grecques à Rome. L'objectif de son livre était d'expliquer pq Rome domine la méditerranée. Rome doit sa force au caractère équilibré de sa constit pôl qui lui a permis d'acquérir une stabilité, et une constit mixte. Les consul sont un éléments monarchiques qui ont remplacé les rois. **Puisque régime mixte, sortie de la dégénérescence.** B. **Cicéron** né en 106, grandit dans une famille puissante localement mais pas à Rome. Il étudie comme orateur judicaire et commence à se faire un nom pr devenir magistrat. Personnalisation du pvr à l'œuvre pdt les guerres civiles, Rome commence à devenir un tyrannie. Cicéron va lutté contre le pvr perso et surtout César ce qui lui vaut d'être exilé et il va écrire à ce moment-là ses grandes œuvre pôl : [Le traité de l'orateur, le traité de la République et le traité des Lois]. Il finit assassiné en 43. 1. Thèse que Cicéron défend dans la République, il se pose la question : Un philosophe peut se satisfaire de mener une vie contemplative ? Non car la vertu ne sert à rien si on l'a met pas en pratique, et devoir envers la cité qui nous a fait naître et grandir. -\>**critique la doctrine des stoïcienne et épicurienne**. La République devient un traité politique 2. nvlle déf de l'état= repose sur un consensus universel. Accord repose sur le droit, l'état se traduit par un **lien juridique entre les hommes**. L'état ici n'est pas naturel, il est le **produit d'une volonté**, ce qui le rend légitime et est lié à l'existence des lois et d'une justice. Si le peuple est écrasé par la puissance d'un seul homme, il n'y a plus de consensus et donc plus d'état. Cicéron rejette la raison d'état, idée que l'état puisse enfreindre la justice, il est soumis à l'existence morale de tjr respecter la justice. Cela conduit Cicéron a théorisé le droit et des rapport entre droit et justice. 3. **Aristote** était le 1^er^ à avoir eu l'idée que la justice est objective car pr lui il existe une justice naturelle et donc universelle en opposition. Pr Cicéron il existe un **droit naturel** **commun à tous les êtres** : « Il existe une loi vraie c'est la droit raison...(voir Moodle) » Ce texte est très important car cette loi naturelle est universelle de manière géographique et temporelle, et c'est une théorie stricte de la hiérarchie entre droit naturelle et droit positif (de l'état) qui doivent leur obéir, en découler. **Cicéron dit que l'on se punit soi-même lorsque qu'on ne respecte pas la loi naturelle.** -\>Texte fondateur sur les théories du droit naturel Le contenu de cette loi naturelle : La justice naturelle consiste à vivre honnêtement, ne nuire à personne et attribuer à chacun le sien. 3 maximes reprisent par les juristes romains. La 3^ème^ maxime est une redite d'Aristote (justice distributive) et de Platon. Sous-entend une hiérarchisation de la cité. Cicéron mentionne aussi le rôle de la bonne foi = respect de la parole donnée. Cite aussi le respect de la propriété, c'est le droit d'occupation, lié à la conquête, qui est à l'origine naturelle de la propriété. (1^er^ arrivé, 1^er^ servie). Cette doctrine de Cicéron sur le droit naturel a ensuite été précisé en droit romain, les juristes romains ont fait une théorie à 3 niveaux : - Il existe un **droit naturel** commun à tous les hommes et aux animaux (ex : la mariage relève du droit naturel car les animaux aussi se marient) - **Droit des gens** (*jus gentien*), droit commun à tous les êtres humains mais pas naturels, qui n'en découle pas ([ex] : l'esclavage n'est pas naturel) - **Le** **droit civil** propre à chaque cité, droit juste par rapport à chaque cité et de son fonctionnement interne. Cicéron a vécu dans un contexte de guerre civile qui ont abouti à la prise de pvr du fils adoptif de César après sa mort, Octave qui deviendra empereur Auguste II. Une nouvelle forme pôl : l'Empire 1^er^ siècle av J-C, **changement de l'orga dans la cité romaine** : la citoyenneté romaine a été accordé à tous les habitants de l'Italie. Rome ne peut plus se dire une cité car correspond à un territoire très vaste de citoyen qui n'ont pas forcément de lien géographique avec Rome. À partir de l'époque d'Auguste (1^er^ empereur de 27 av JC à 14 ap JC), **transformation des institutions de la Rép romaine** pr donner naissance à une monarchie qui, par son étendue géographique, est aussi un **Empire**. ️ : Auguste n'est pas roi, aucun empereur ne se prénomme roi car les romains détestaient l'idée de monarchie. Il s'est fait accorder par le Sénat toutes sortes de titres et de pouvoir qui cumulait sur sa personne faisait qu'il avait tous les pvr. Mais formellement il n'a fait que s'attribuer un crtns nombre de pvr de magistrature déjà existants : - Pvr des consuls (*imperium*) et des tribuns - Titre d'imperator et de Princeps (1^er^ du Sénat) Auguste ne se définit pas comme un monarque mais comme le 1^er^ des sénateurs. Il a des pvr + importants qui lui permettent d'exercer une influence sur tous les domaines de la vie pôl, qui se transmettrons à tous ses successeurs. Rome devient un empire, un Principa. Va se devlp un discours pôl pour légitimer ce régime et ce pvr A. L'idéologie du Principa Discours officiel auquel Auguste a contribué en rédigeant un testament pôl (resta guestae). Discours + théorique d'auteurs (Sénèque ou Tacite) qui analysent la nouveauté pôl et cherchent à définir ce régime : - Le princeps (empereur) est **un homme providentiel**, comparaison de l'empereur à un dieu ou tout au moins à un élu des dieux. Fait attesté en orient où l'on trouve des inscriptions qui donnent à Auguste le titre de sauveur. Les poètes devlp des discours messianique pr justifier de l'importance de son pvr. - Malgré cette personnalisation du pvr, **l'empereur n'est pas un tyran**. Il reste soumis aux lois, Auguste incarne bien cette idée, il fut un grand législateur, **source de justice** - **Nvlle vertu pôl** -\> la clémence, l'empereur a le pvr de grâce. Il peut faire les lois et dispenser des lois par la clémence. **Idéologie du pvr nouvelle** : pvr + personnel et la légitimité de celui qui gouverne tiens à des vertu qui lui sont propres. Cette concept° a eu dans la pensée pôl européenne des résonnances très importantes. B. L'empire et l'empereur dans la compilation de Justinien Saut chronologique. **Compilation de Justinien**= recueil composé au 6^ème^ s ap JC, sur ordre de Justinien qui régnait à Constantinople. Il a fait compiler les anciennes constit des empereur et des extrait d'œuvre de juriste romain Texte envoyé en Europe au 6^ème^ siècle car Justinien voulait reconquérir les anciens territoire de l'empire romain. Texte redécouvert au 11^ème^ siècle et réemployé d'abord par l'Église : - Source de technicité juridique (lois, constit etc) - Source d'argument juridique (doctrines etc) - Base d'enseignement juridique Monument commun juridique de toute l'Europe, droit que l'on pouvait appliquer en l'absence de lois particulières dans les états. Ce texte contient aussi des principes relatifs au droit public (orga de l'état dans un empire), et donc idée pôl et considérations sur le pvr du prince, sur la loi etc.. Répertoire d'argument pr les juristes au MÂ qui cherchaient à défendre la légitimité du roi. On y trouve en particulier des doctrines relatives à : - **L'origine du pouvoir**, renforce l'idée que le pvr vient de Dieu, l'empire est déjà devenu chrétien on trouve des allusions à une doctrine de l'origine du pvr, pvr viendrait du peuple. (comices) - **Rapport entre l'empereur et la loi**, 2 formules contradictoires : - L'empereur est délié des lois, [maxime de l'absolutisme]. Ce qui plaît au prince à force de loi, [concept° volontariste de la loi] - Loi du 5^ème^ siècle qui indique le contraire : obligation pr le prince de respecter les lois qu'il a fait et celles de ses prédécesseurs. - **La justice des lois**, droit naturel. (droit naturel, des gens et civil) III. Christianisme et État Le christianisme à fait naître une forme de religiosité nvlle par rapport à ce qui existait dans l'Antiquité. Toutes les religions étaient celle d'un peuple et n'avaient pas de prétentions universelles. En plus c'étaient des religions dont les cadres sont fusionnés avec les cadres de la vie civique. Les religions païennes, le dogme joue un rôle moins important que le rite. Évidemment le christianisme pose un prblm nv car religion universelle et adhésion personnelle + importante et exclusive. -\> prblm pôl nv A. À l'origine le christianisme n'a **aucune prétention pôl**, au fond l'ordre pôl semble avoir laissé les 1^er^ chrétiens indifférents. On ne trouve guère dans le nv testament une philosophie pôl, Jésus n'a pas de discours pôl. Cette absence d'intérêt pôl tiens au fait que la religion est basé sur la croyance que la fin des temps est proche et attente le retour du Messi. Les questions pôl paraissant dérisoires. S'il y en avait un, il prône l'obéissance au pvr pôl en place, ts pvr vient de Dieu et le simple fait que le pvr existe fait que l'on doit obéir à l'empereur car participe au plan divin. Du côtés des romains, le christianisme ne posait pas de problème pôl. Jésus a été jugé comme juif, pas chrétien. Tolérance à l'égard des diff culte dans l'empire romain, même si relative ([ex] : juif). Les chrétiens se distinguent : - **Rejet de l'esclavage**, menace d'un élément important de l'ordre social et éco e la cité - Début 2^ème^ siècle, devlp d'une **forme + radicale de christianisme avec discours pôl** (ex : chrétien ne peuvent pas être ds l'armée romaine, le gvnmt romain est corrompu). Hostilité à l'égard des chrétiens. C'est au 3^ème^ siècle que se devlp le sentiment d'un problème chrétien et donc traité contre les chrétiens. Religion commence à connaitre du succès dans les élites. En 212, **citoyenneté romaine étendue à tous les habitants de l'empire** (édit de Caracalla), les affaires provinciales commencent à intéresser l'empire, les **chrétiens deviennent romain** donc la question de leur religion touche l'État. Conflit entre empire et chrétien prends de l'importance en 249 lorsque l'empereur ordonne de faire une cérémonie de supplication à l'échelle de l'empire pour manifester la piété des romains envers leurs dieux. Mais chrétiens refusent. - **1^ère^ grande persécution contre les chrétiens** (10nes d'années) 2^ème^ vague de persécution sous Dioclétien N'enrayent pas le succès du christianisme, au point où Constantin à la veille d'une bataille en 312 voit apparaître dans un songe le monogramme du christ -\> signe envoyé, le ldm il remporte la victoire et déduit que c'est grâce à ça. En **313, l'édit de tolérance de Milan** : met fin aux persécutions contre les chrétiens et des privilèges en faveur du clergé. À ne pas confondre avec **l'édit de Thessalonique 380** : fait du christianisme une religion d'état et interdiction des cultes païens.-\>seule religion autorisé dans l'empire. Empire romain devient empire chrétien. B. Pouvoir spirituel et pouvoir temporel au 4^ème^ siècle La conversion de Constantin et la transformation de l'empire en un empire chrétien est considéré comme un miracle par les chrétiens. Église persécutée devient église d'état. Auteurs chrétiens devlp une théorie qui fait de l'empire romain le véhicule de la religion chrétienne : assure le triomphe universel du christianisme. [Ex] : Eusèbe de Césarée, écrit que Constantin est une homme envoyé par Dieu. Idée que l'empire et l'église sont lié, doctrine théocratique, implique que l'église devienne une instit dans l'empire. Questions chrétiennes deviennent politique et pas slmt de dogmes. Conflit d'autorité pôl entre empire et évêque : délimitation de la sphère du pvr temporel et spirituel (extrêmement liée et pas vrm dissociée). Réaction chez les auteurs chrétiens qui cherchent un domaine qui relève de l'autorité de l'église et un autre de l'empire. Conflit évêque de milan et empereur Théodose illustre les difficultés un système démocratique. Ambroise de Milan, poète Il y a un domaine religieux par excellence, l'empereur se soumet à l'évêque et l'évêque est soumis au pvr pôl. Question lié au fait que l'église devient une église d'état. 410 : pillage de Rome par les go (??) De ces évènements résulte une vision pessimiste de l'état. C. Saint Augustin les fondement d'une philosophie chrétienne de l'état St Augustin (364 à Cartages- 430). Pas chrétien dans sa jeunesse, il s'est converti en 386 et devient évêque d'Hippone, et écrit *La cité de Dieu*, doctrine théologique et pôl, réfléchir à pq le monde s'effondre ? Livre marqué par la **doctrine du péché originel,** l'idée et que le péché originel a conduit à faire disparaître la nature de l'homme et s'est obscurci. Cette idée empêche de considérer que l'état et bien et beau (≠Platon). - Devlp théorie où il existe 2 cités : - **Terrestre**, composée de ceux qui s'aime trop eux-mêmes et pas assez Dieu - **Dieu**, aime dieu jusqu'au mépris de soi - Le problème c'est que les 2 cités vivent mélangés. **Trouver une manière pour les justes de parvenir à vivre de manière à être sauvés**. L'État devient l'instrument qui permet de mener une vie bonne, mais ce n'est pas une finalité. Il est utile et assure la paix pour les élus mais pas bon en soit. - **Doctrine concernant la loi et la justice** : reprend l'idée stoïcienne et cicéronienne d'un droit universel, en revanche ne considère plus que ces lois non-écrites sont éternelles. Toutes normes dans le monde chrétien doivent être révélée par Dieu. - À l'inverse de païens, on ne peut plus penser que la méthode dialectique, la raison permet de trouver la justice et expliquer les lois non-écrites. - Question des rapports entre la Justice et l'État (def Cicéron de la Respublica). Il semble dire que même une bande de brigand peut être une Respublica. Def de l'État par St Augustin= association d'une multitude d'être raisonnable unis par un accord commun sur les objets de leurs amours. - État indépendant de l'idée de justice Jusqu'au 13^ème^ siècle, St Augustin sera l'auteur avec le + d'influence sur les doctrines pôl, augustinisme médiévale. La cité de Dieu sera vulgarisé avec le fait qu'il faut un bon roi chrétien à la tête de l'état. **[CHAP 3]** : Église et État au Moyen Âge **Polycentrisme médiéval**= bcp d'instances susceptibles de revendiquer un pvr sur les êtres humains. Caractéristique principale du MÂ. Il y a une concurrence entre des pvrs séculiers. À partir du 10^ème^ siècle de nv un empereur, des rois, des seigneurs territoriaux et à partir du 11^ème^ et 12^ème^ siècle des villes organisées comme des républiques avec une certaine autonomie. À côté de ces pouvoirs séculiers, il y a un pouvoir spirituel, celui de l'Église avec le pâpe, le clergé, les évêques. Au sein même de l'Église la question de la place exacte du pâpe par rapport aux évêques est débattue. Le polycentrisme médiéval a eu des conséquences moins fortes, car dans un 1^er^ temps, le modèle de gvnmt chrétien s'est imposé. Dans une 2^nde^ étape ce modèle a été remis en cause. I. Le modèle du gouvernement chrétien Il s'appuie sur un **doctrine de l'Église** formulée dès le 6^ème^ siècle, trouver sa concrétisation dans l'empire carolingien (9^ème^ siècle). Reconnaissance de la primauté du pâpe dans l'Église. A. Christianisme, **religion décentralisée conduite pas des évêques**. L'évêque de Rome à l'origine n'a aucun de pvr particulier sur les autres ou sur les commu chrétienne, une légère prééminence dû au prestige de la ville et partagée par d'autres villes. **Fin 4^ème^ siècle** : évêque de Rome s'est mis a revendiqué une prééminence, pvr de gvnmt au sein de l'Église. La 1^er^ évoque de Rome à se faire appeler Pâpe -\> **Sirice** (fin 4^ème^ siècle) La théorie qui justifie la primauté pontificale devlp au 5^ème^ siècle par **pape Léon 1^er^**, se fonde sur 2 arguments : - Le Christ a donné à St Pierre (1^er^ évêque de Rome) un **mandat pas slmt pastoral mais aussi coercitif** sur l'ensemble de la chrétienneté. Tiré d'un texte de l'Évangile selon St Mathieu où le Christ dit à Pierre : « *tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon église».* - Le christ avait désigné les successeurs de St Pierre pr avoir le même pouvoir, invention d'une lettre attribué à Clément de Rome (1^er^ réel évêque de Rome). Comparaison de l'Église à un corps, tête = pâpe ; églises = membres. B. Conception en substance celle d'Ambroise de Milan mais systématisée par le **Pâpe Gélase** à la fin du 5^ème^ siècle (495) ds une lettre à **l'Empereur de Byzance**. Raison de la lettre : Empereur a pris position dans une question relative à la théologie en faisant ordonnée par le patriarche de Constantinople une **formule liturgique particulière**. Gélase lui dit qu'il existe 2 principes qui gouverne le monde : - L'autorité des évêques (*auctoritas*) - Le pouvoir royale (*potestas*) - **Idée de hiérarchie entre les 2 pvrs**, le pvr des évêques\>pvr du roi car moralement supérieur et responsabilité + lourde. Ces deux autorités doivent s'exercer conjointement mais ne sont pas égales. Gélase reconnaît que dans certaines matières le pvr spirituel n'a rien à dire et inversement, le pvr temporelle aussi. Ce n'est **pas une doctrine extrémiste** ou radicale, pas strictement théocratique, elle est **dualiste** (admet séparation entre les deux pouvoirs mais qui supposent une coopération et une hiérarchie). Application de cette doctrine à l'époque des Carolingiens C. **Pvr carolingien** s'est appuyer sur les conceptions théocratiques pour se légitimer. Il s'appelle tous **Roi par la grâce de Dieu** à partir de Charlemagne. Roi se définit comme **vicaire du christ** dont il tient son pouvoir, il est roi et prêtre. **Rôle pôl et religieux.** - Conception unitaire de la société, unique source de pvr (Dieu), le roi en tant que chef de cette soc a une forme de pvr religieux. Ce qui matérialise l'élection divine du roi c'est le sacre. Le 1^er^ roi à se faire sacré, **Pépin le Bref** en 754 ds la basilique St Denis par le Pâpe et repris par ses successeurs. C'est répandue dans les monarchies européennes. Cette fonction est devenue un élément centrale dans la procédure d'investiture du roi, sacre≠pvr absolue du roi. À l'origine subordonné à ce que Dieu veut. II. L'ère des remises en cause - **Empire restauré par Charlemagne en 800**, prends le nom **d'empire romain germanique** qui est le pvr pôl universel pr le MÂ. - Apparition des villes revendiquant une sorte d'autorité pôl - Apparition d'État (Esp, Fr, Angl.) Ces nv pvr ont des diff répercussions A. À partir du 11^ème^ siècle : **réforme grégorienne** sur l'Église**,** portée par **Grégoire 7** Ce mvmt correspond à l'idée de **remoraliser l'Église** et **d'éloigner le clergé de l'influence du monde laïque.** (Conséquence de la monarchie théocratique). Les mesures de la réformes : - Célibat des prêtres - Lutte contre la simonie - **Lutte contre les investitures laïques**, fait que le pvr séculier choisit qui sera l'évêque et remettent eux-mêmes les insignes du pvr épiscopaux - **Centralisation de l'Église autour du Pâpe et de Rome, juridictionnalisation** de l'Église. Va se devlp le **droit canonique**. Prblm pr l'Empire : - L'Église se transforme comme une espèce d'état sans territoire, évêque nommés par le Pape, lui obéissent, ont des pvr juridictionnels importants etc... - Opposition des investitures, **querelles des investiture** avec l'empereur. Oppose pape **Grégoire 7** et **Henri 4**, conflit car empereur refuse de se voir déposséder de son droit de choisir les évêques. *Explications de la querelles* : Empereur avait investi un évêque à Milan alors que le Pape en soutenait un autre, l'E refuse de se soumettre au choix de l'empereur, les 2 vont mutuellement s'excommunier. E finit par céder, résout conflit et va voir le Pape. À cette occas, la question des rapports entre pvr temporels et spirituels a été réexaminé des 2 côtés. Les Partisans de l'E ont trouvé une allégorie, reprise par les partisans du Pâpe : **Allégorie des 2 glaives**, sur un passage de l'évangile selon St Luc. D'abord interprété dans un sens favorable à l'E, si le christ dit « il y a 2 glaives cela suffit » (glaives représente les pvr), **2 pvrs distincts**. Mais partie du pâpe, interprétation canonique (**Bernard de Clairvaux**), seigneur accepte les 2 glaives, **les 2 pvrs sont entre les mains du Christ**. Glaive temporelle est confié au Roi/Empereur, et le glaive spirituel appartient à l'Église. Ds la mesure où les 2 appartiennent à la religion, pr actionner il faut l'accord de l'Église. - Devient doctrine des Papes même si peu conforme à la réalité de l'exo du pvr. Autres moments où conflit entre les 2 pvrs ressort : **Roi de Fr Phillipe le Bel vs Pape Boniface 8.** Prblm fiscal à l'origine, PhlB décide de mettre un impôt (décime) sur les biens du clergé. Le pape riposte. Ensuite conflit sur l'importance des tribunaux , roi fait arrêter un évêque et questions sur les juridictions. Riposte du pâpe dans une bulle *unam sanctam* en 1302, qui réaffirme la théorie des 2 glaives. Phlb fait arrêter le Pape et le gifle. Du pdv des histoires des idées se **devlp des** **théories pro-monarchistes** (autonomie de la monarchie en matière de pvr temporelle). Reconnaissance d'une sphère réservée au pouvoir temporel. **Marsile de Padou** défend dans un livre la séparation du religieux et du civil, ts les problèmes pôl viendrait de la prétention du Pape à s'incruste dans la vie pôl. Il refuse que l'exo du pvr coercitif par le clergé. - Ne conduis pas à une doctrine stricto sensus du pvr du roi. B. Conception chrétienne du droit double mvmt intellectuelle : - Redécouverte du droit romain - Redécouverte d'Aristote et en particulier des pôl Conduit à un mvmt de revalorisation de l'État et d'expliquer des doctrines qui sont en faveur à une légitimité + forte du pvr temporel. **Nvlle doctrine du droit naturel** : Il existe un droit naturel mais il n'est que le produit de la connaissance rationnelle de la loi divine. Ds le christianisme toute norme à pour source une volonté divine, une révélation. En revanche Dieu a pourvu les hommes des raisons pr qu'ils soit capables de réfléchir et deviner les lois induites pas la volonté divine. Le droit civil est la particularisation du droit naturel dans la vie civique. La place accordée dans la théorie du droit au droit naturel offrait des instruments théoriques pr limiter le pvr des autorités pôl. C. La limitation du pvr royal Au MÂ, le pvr du roi n'est pas pensé comme absolu. Il est **soumis comme tous chrétien à la loi divine et au droit naturel**. D'autres part, il existe au 14^ème^ siècle l'idée des **lois fondamentales du royaume,** des principes auxquels le roi ne peut pas déroger ([ex] : loi salique, indisponibilité de la couronne). Le pvr du roi relève d'une forme de coutume, il est choisi par dieu, raison pr laquelle on ne peut pas choisir ou changer l'ordre de succession -\> loi divine \> loi naturelle et roi La limitation du pvr du roi venait aussi de l'émergence à partir du 14^ème^ siècle de **théorie presque républicaine du pouvoir**, il vient du peuple. Théorie devlp en Italie par Bartole, idée d'une indépendance à l'égard de l'empereur/pvr monarchique des villes car si une communauté d'habitant se donne des lois ils sont souverains. Enfin, l'Église, avec la réforme grégorienne, s'est devlp **un modèle de gvnmt monarchique** DANS en son sein. Ces théories ont été contestées à la fin du 16^ème^ siècles, et ont donné naissance à des **conceptions ecclésiologiques** qu'on appelle le conciliarisme= doctrine qui affirme que dans l'église, le pvr des clés (gvnmt) n'a pas été confié au Papes mais à l'ensemble des évêques. Le Pape ne tire son autorité que du fait qu'il est choisi par le concile, le Pape peut être destitué par le concile. Importance de cette doctrine pr l'histoire pôl car permet de défendre l'idée qu'il existe des églises nationales, qui dépendent d'un territoire. En Fr c'est la gallicanisme. **[CHAP.4]** : La naissance de la modernité politique (15^ème^/17^ème^ siècle) [Intro : ] Terme de modernité employé depuis **Hegel** (19^ème^) pr désigner ce tournant à la fin du 15^ème^ siècle et qui résulte de 3 évènements : - Renaissance - Découverte du nv monde - Réforme religieuse (protestantisme) La prncp caractéristique de la modernité c'est une forme généralisée de **rejet de l'autorité,** càd que les êtres humaines cessent de penser que leur conduite doit être gouvernée par une autorité extérieure à eux-mêmes, penser que les êtres humains doivent créer leur propre normativité à partir d'eux même. **Le principe de la modernité c'est donc la subjectivité** qui s'exprime de 3 manières : - Individualisme - Liberté - Exercice de la faculté de jugement critique Le concept de modernité a été critiqué et dps que l'on a abandonné une vision de l'histoire menée par le progrès. Il existe un crnts nombres de ruptures, crtns œuvres se proclament elles-même comme étant une rupture. - **L'humanisme et la renaissance** **Nvlle approcher philologique des textes de l'Antiquité** à la Renaissance conduit à faire renaître des idées anciennes et en particulier, une foi grande en l'être humain et sa créativité. Les humanistes reprennent aux anciens une analyse de la condition humaine que l'on peut dire anti-augustinienne car elle souligne que les évènements sont moins déterminés par la volonté de Dieu que par **la lutte permanente entre la volonté humaine et les aléas de la fortune**. - Ce qui fait la condition humaine de l'homme c'est la maîtrise de sa volonté aux aléas qu'ils ne maitrisent pas (fortune au sens de chance). Face aux aléas, l'être humain à une arme : la vertu. Pas reçue de Dieu mais qu'on peut acquérir, met l'accent sur la bonne volonté de l'homme à chercher cette vertu pr s'adapter au monde extérieur. 2 révolutions dans le monde intellectuelles avec cette théorie : - Insistance moderne de la liberté humaine - La révolution scientifique au début du 17^ème^ siècle, qui consiste à penser que le savoir se construit à partir d'expérience La nature est soumise à des lois qui sont ds une certaine mesure constituées par l'homme, il les découvre. Le thème humaniste de la liberté humaine conduit à une révolution dans la conception de la connaissance qui devient davantage construite que reçue. - **La découverte du nv monde** 1ère possibilité d'expérimenter des systèmes, des expériences pôl nvlles. Pr la 1^ère^ fois, toutes les doctrines romaines qui disaient que la prop prv trouve son origine dans la conquête, s'accomplissent réellement. - **La réforme religieuse** 1517 avec les 95 thèses de Luther. Les implications pôl de sa doctrine sont : - Défend une conception radicale d'après laquelle **il n'y a pas ds l'Église de pvr de coercition** et donc pas de droit canonique. Doctrine qui ressemble à celle des 2 glaives mais + radicales -\> **doctrine des 2 règnes**= Dieu exerce sa domination sur le monde à travers l'église et l'état, le pvr de l'église est purement spirituel, les états ont donc le monopole de la coercition. Il défend le pouvoir et laisse dans les matières relatives au gvnmt la main libre à l'état. Idée que l'État est + libre, favorise l'émergence de l'idée de souveraineté. - **Remet en cause l'idée d'empire**, réforme frappe d'abord le monde germanique donc l'empire. L'empire lui-même reconnait comme légitime ds chaque territoire la conception embrassée par le souverain -\> **le monde n'est plus un empire, il est divisé en états territoriale, nationale et souverain.** **Émergence de l'état comme nvlle forme pôl.** Tel qu'il se devlp à partir du 16^ème^, il est une forme pôl nvlle. Pr la 1^ère^ fois la philo pôl ne s'intéressera plus à la question de quelles sont les bons gvnmt, ne fait plus dépendre le bon gvnmt d'un critère matériel. Elle se concentre désormais sur **l'état en tant que technique neutre.** [Ex] : **Léo Strauss**, idt 3 vagues de la modernité en disant que la 1^ère^ correspond à l'idée que la philo pôl est à la recherche d'une sorte de recette pr garantir la stabilité de l'ordre pôl en laissant de côté la question de l'action du gvnmt. **Philosophie technique plus que matériel.** I. Une nouvelle pensée de l'État Cette nvlle pensée de l'état correspond à un **tournant réaliste**. **Machiavel** : repose sur l'idée qu'il y a une **morale du gouvernant** qui n'est pas la même que la moral commune. A. Machiavel et le tournant réaliste **Machiavel** (Florentin, 1469-1527), vit au moment des disparitions des républiques italiennes qui deviennent des monarchies. 2 ouvrages : - *Le Prince* (1513), donne des conseils au prince pr bien gouverner - *Le discours sur la 1^ère^ décade de Tite-live* -\>fondés sur l'histoire, méthode expérimentale. Le parti pris part Le Prince, il entend conseillé le Prince pas du pdv de la morale mais du pdv de la « **vérité effective de la chose** ». Il affirme que le **but 1^er^ du Prince c'est la paix ou la sécurité** pas la justice, la stabilité du pvr est garante de la paix, permet la prince de se maintenir. Opposition avec l'idée du gvnmt juste de l'Antiquité. Lorsqu'il dit que le Prince doit tout faire pr se maintenir au pvr, il ajt que c'est la vertu du Prince d'être ainsi, être vertueux politiquement ≠ vertueux au sens ordinaire du terme. [Ex] : si prince est trop généreux, état ruiné. [NB] : Il ne dit pas que le Prince doit tjr enfreindre la vertu au sens commun, slmt en cas de nécessité qui provient de la méchanceté des hommes. B. La naissance de la raison d'État Machiavel n'emploie pas le terme de raison d'état, même si l'idée va être vu comme le prolongement de sa doctrine. Terme employé pr la 1^ère^ fois en 1547, **Giovanni de la Casa** puis par **Giovanni Botero** (presque +d'influence que machiavel car perçu comme un auteur dangereux) Il devlp l'idée qu'il faut distinguer dans l'exo du pvr une raison ordinaire= l'exo normal du pvr soumis au prncp de justice et une **raison d'état** = situation exceptionnelle, pr préserver crtns choses il est possible pr le prince d'enfreindre la justice et les règles du gvnmt. Ce concept de raison d'état a eu bcp d'influence y compris en Fr, Richelieu s'y réfère svt dans son testament pôl. C'est aussi un des éléments qui a favorisé la **justification de l'absolutisme**. C. Jean Bodin et l'invention de la souveraineté **Jean Bodin** (1529-1596) *Les six Livres de la République*, 1576. Ce n'est pas un auteur très révolutionnaire. Il ne rejette pas le modèle de l'ordre cosmique universel et un ordre terrestre qui le reflète, c'est un idéaliste, l'objet de la philo pôl c'est la recherche du bien. Comme Machiavel s'appuie sur l'histoire. Son œuvre se situe en plein dans les guerres de religions, après l'épisode de la saint Barthélémy et le déclenchement de guerre civile au cours desquelles les protestants et catholiques ont soutenu des doctrines monarchomaques (= hostile à la monarchie et défend les légitimé du tyrannicide). L'œuvre répond à ces doctrines concernant le pvr du Roi, de manière théorique. Sur l'idée de même de souveraineté, ce n'est pas une idée inventée par Bodin. Depuis le MÂ, on distingue dans la doctrine juridique l'idée du **pvr originaire** et du **pvr délégué** avec l'idée que chaque fois que le pvr est exercé par un fonctionnaire, il est soumis aux limites de la délégation. Bodin essaie d'idt les marques de ce pvr originaire, les marques de souveraineté= droit de décider de la guerre et la paix, faire et casser la loi, le pvr de grâce, la désignation des magistrats. Il énonce la thèse selon laquelle l'existence de ces marques de souveraineté concentrés entre les mains d'un unique corps est l'essence de la Rép, la souveraineté est une puissance supérieure à toutes les autres, perpétuelle. En revanche **ce n'est pas un partisan de l'absolutisme** au sens du 19^ème^ siècle. Malgré le fait que la **souveraineté est une puissance supérieure, perpétuelle et absolue**, elle ne permet pas au roi d'enfreindre les lois fondamentales du royaumes et lois naturelles. D'autres part, Bodin ne parle pas de l'indivisibilité de la souveraineté, bien sûr elle ne peut pas être partagée au sens où le roi doit obtenir l'accord des Parlements pr gouverner. En revanche, **il admet que la souveraineté puisse détenu par un corps collectif**. **Cardin Lebret** « *la souveraineté est aussi indivisible qu'un point* » II. L'hédonisme politique de Hobbes **Hobbes** (1588-1679), médecin durant sa vie, écrira de la philo à la fin de sa vie dans le contexte de la guerre civile anglaise qui conduit à l'exécution du Charles I et la dictature Républicaine. 2 ouvrages principaux : - *Le Traité du citoyen des Cive*, 1642 - *Le Léviathan*, 1651 Pas une œuvre de circonstance, mais œuvre de rupture. Hobbes dans le Léviathan dit que ts ceux qui ont écrit avant lui se sont trompés, inscrits dans une trad idéaliste. Pr contester ces théories, il dit qu'il faut se fonder sur l'idée que la loi naturelle doit être déduite à partir de l'être humain lui-même -\> **doctrine anthropologique de la pôl** Il faut observer l'être humain dans l'état de nature et l'idée que **la passion la + forte chez l'homme est l'instinct de conservation, la peur de la mort violente -\> principe à partir duquel on découvre la loi naturel.** Cette doctrine que le bon en pôl c'est ce qui permet à l'homme de se conserver, c'est la satisfaction d'une passion qui est le critère du bon en pôl. Le critère du bon en pôl se ramène au critère de l'agréable et de la satisfaction des passions. A. La naissance d'une nouvelle philosophie politique Hobbes part de l'idée de rejeter la tradition de la philosophie pôl, en particulier l'idée qu'il existe qlq chose de bien/juste en soi, et d'autres part l'homme est un animal pôl, l'erreur la + grosse de toute l'histoire de philo pôl. [Ex] : Contrairement aux animaux (abeilles), les hommes sont attachés à leur biens particuliers, donc s'ils étaient vrm des animaux pôl ils vivraient comme des abeilles. Chaque fois qu'on se réfère à l'idée d'une loi naturelle dans cette philo, c'est tjr une loi extérieure à l'homme. Il faut arrêter de chercher cette loi naturelle de cette manière car 2000 ans que ça flop. Il faut refonder la lois naturelles sur des bases diff : - Observation des tendances de l'indv, en partant du principe que l'homme n'est pas un animal pôl, donc que l'ordre pôl n'est qu'un ordre artificiel. La peur de la mort violente ne peut pas exister chez les animaux incapables d'être conscient de leur avenir. C'est à partir de l'idée d'une passion pr l'homme, le seul droit naturel de l'homme c'est le droit de se conserver et donc la seule loi morale de l'homme c'est celle qui se déduit de ce droit naturel à se conserver.