Programme national d'immunisation - PNI - PDF
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N. Erreimi
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This document provides an introduction to the national immunization program (PNI) in French. It details the components of the program, types of vaccines, and the processes involved in immunization. The document also includes a discussion on immunization, the types of immunity, and vaccines and their use.
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Programme national d’immunisation - PNI - Professeur N.ERREIMI PEDIATRE GASTRO-ENTEROLOGIE- introduction La vaccination consiste à introduire, chez un individu sain , une préparation antigénique dérivée ou proche d’un agent infec...
Programme national d’immunisation - PNI - Professeur N.ERREIMI PEDIATRE GASTRO-ENTEROLOGIE- introduction La vaccination consiste à introduire, chez un individu sain , une préparation antigénique dérivée ou proche d’un agent infectieux déterminé, de manière à créer une réponse immunitaire capable de le protéger contre la survenue d’une maladie liée à cet agent infectieux. Cette immunoprophylaxie active spécifique est, très efficace Moyen de prévention très utile en santé publique L’objectif de la vaccination La vaccination permet à la fois de protéger la personne vaccinée et aussi diminuer la circulation de l’agent causal d’une maladie: L’effet individuel: C’est protéger l’individu lui-même contre les maladies infectieuses L’effet collectif: c’est l’immunité de groupe La transmission d’une maladie contagieuse diminue lorsque la proportion des personnes vaccinées et protégées augmente et ce grâce à l’arrêt de la circulation de l’agent causal. Vaccin Le vaccin est un dérivé non pathogène d’un agent microbien ou viral qui, introduit dans l’organisme, induit une résistance spécifique contre cet agent pathogène grâce à l’acquisition d’une immunité cellulaire, humorale ou mixte. Les principaux antigènes (Ag) sont les anatoxines (toxines modifiées) et les agents: soit tués, soit vivants et atténués. Cette résistance se traduit en général par la production d’anticorps (AC) spécifiques de l’agent infectieux et par la formation de cellules mémoires. Rappel des Bases immunologiques L’immunité est la capacité que possède un organisme à se défendre, en particulier lors d’une agression par un agent infectieux. C’est l’ensemble de facteurs humoraux et cellulaires qui protègent l’organisme de toute agression. L’immunisation est le processus conférant l’immunité, soit par introduction d’antigènes dans le corps (immunisation active),soit par introduction d’anticorps Les types d’immUnite Immunité naturelle(d’espèce) Immunité acquise Active Passive Naturelle Artificielle Naturelle Artificielle Infection Vaccination Transfert La réponse immunitaire La réponse immunitaire est spécifique à l’agent en cause et elle est mémorisée par le système immunitaire lors d’une agression. L’infection naturelle et la vaccination induisent une réponse immunitaire identique, à médiation humorale(anticorps) et/ou cellulaire( lymphocytesT). La réponse cellulaire et humorale Ce sont les lymphocytes T qui sont le support de l’immunité à médiation cellulaire et de la mémoire immunologique. Les lymphocytes B se différencient en plasmocytes sécréteurs d’immunoglobulines spécifiques IgM, IgG, IgA qui sont des supports de l’immunité humorale. La réponse primaire et secondaire Le premier contact avec l’antigène est suivi d’une réponse primaire caractérisée par une ascension différée et lente des anticorps qui culmine entre la 2ème et la 4ème semaine, pour décroitre ensuite rapidement. Tout contact ultérieur, même très lointain, avec le même antigène induira une réponse secondaire, mettant en œuvre la mémoire immunologique thymodépendante , caractérisée par une ascension rapide (en quelques jours),importante et durable des anticorps protecteurs. Les réactions immunitaires Vaccination Déclenchement d’une réponse immunitaire primaire La vaccination constitue le premier contact avec l’antigène. La vaccination est la sensibilisation préalable d’une personne, au moyen d’un vaccin, afin d’augmenter la rapidité et l’efficacité de la réponse immunitaire IIre contre un agent infectieux. Ceci est possible grâce à la mémoire immunitaire. L’immunité vaccinale est de type humoral ++, mais elle peut être de type cellulaire, comme dans le cas du BCG, ou elle peut être mixte. Différents types de vaccins Les vaccins bactériens: Vivants atténués (BCG) Inactivés (Vaccin anticoquelucheux.) Les vaccins viraux: Vivants atténués (Rougeole, Rubéole, VPO) Inactivés (vaccins poliomyélitiques injectables) Certains vaccins obtenus par génie génétique. Les polysaccharidiques: Extraits de la membrane externe de certaines bactéries encapsulées (Méningocoque, Pneumocoque, Haemophilus Les composants des vaccins Antigènes Stabilisants Préserver l’efficacité des vaccins pendant le stockage Adjuvants Stimuler la production d’anticorps et renforcer l’efficacité = Sels d’aluminium Antibiotiques A l’état de traces pour prévenir la contamination bactérienne des cellules de culture tissulaire dans lesquelles poussent principaux vaccins a usage humain Nature de vaccin Vaccins viraux Vaccins bactériens Fièvre Jaune Rougeole Vaccins vivants atténués Rubéole Tuberculose (BCG) Oreillons Poliomyélite Oral Rotavirus Varicelle Poliomyélite Injectable Choléra Rage Coqueluche (Germes Entiers) Vaccins inactivés Hépatite A Typhoïde Grippe Hoemophilus Influenza Type B Diphtérie Hepatite B Vaccins sous-unités acellulaires Tétanos Pneumocoque Méningocoque A et C / Typhoïde (Agvi) / Coqueluche (Toxine Détoxifiée) contre-indications générales et précautions Les maladies cibles de la vaccination / PNI Bactériennes Virales Tuberculose Mycobacterium tuberculosis Hépatite B Diphtérie Corynebacterium diphtheriae Poliomyélite. Tétanos Clostridium tetani Infection à Rotavirus Coqueluche Bordetella Pertussis Rougeole Infection à Hib Haemophilus influenzae type b Rubéole Infection pneumocoque Pneumocoque Les maladies A vaccination conseillée Les oreillons L’infection à papillomavirus humains(HPV) La varicelle La fièvre jaune L’hépatite A La typhoïde La grippe / COVID La rage L’infection à méningocoque Le choléra Programme national d’immunisation (pni) Historique (1) 1929 Introduction du vaccin anti-variolique. 1949 Introduction du BCG. 1963 Introduction du vaccin anti-diphtérique , anti-tétanique et anti-coquelucheux (DTC). 1964 - 1967 Organisation de campagnes de vaccination contre la poliomyélite. 1967 Lancement des premières activités de vaccination de masse et de vaccination au niveau de points fixes. 1980 Evaluation des stratégies vaccinales qui a montré une faible couverture vaccinale. 1981 Instauration du Programme Elargi de Vaccination ou PEV qui avait pour objectif de vacciner 80% des enfants. 1986 Evaluation du PEV qui a montré que la couverture vaccinale était inférieure à 50%. 1987 Restructuration du PEV en Programme National d’Immunisation (PNI). 1987-1994 Lancement des premières Journées Nationales de Vaccination (JNV) et de la vaccination des femmes en âge de reproduction pour prévenir le tétanos néonatal et maternel et Mise en place des campagnes nationales de vaccination annuelles. 1995-1998 Organisation de mini campagnes de vaccination ciblant les provinces à faible couverture notamment le milieu rural et Mise en place de la stratégie nationale d’éradication de la poliomyélite. Historique(2) 1999 Introduction du vaccin anti-hépatite B. 2003 Introduction du vaccin combiné contre la Rougeole et la Rubéole (RR) et du 1er rappel dTC-VPO à l’âge de 18 mois 2007 Introduction du vaccin anti-Haemophilus Influenza type b (Hib) sous forme 2008 Organisation de la campagne nationale de vaccination contre la rougeole et la Rubéole. Introduction du deuxième rappel dTC- VPO à l’âge de 5 ans. 2010 Introduction des vaccins contre le Pneumocoque et le Rotavirus. 2012 Introduction du vaccin pentavalent DTC-Hib-HB. 2013 Organisation de la compagne nationale de vaccination contre la rougeole et la rubéole. 2014 Introduction de la deuxième dose de vaccin contre la rougeole et la rubéole à l’age de 18 mois 2015 Introduction de vaccin antipoliomyélitique inactivé(VPI) 2016 Remplacement du vaccin antipoliomyélitique oral trivalent par le bivalent. 2017 Instauration du rattrapage vaccinal en milieu scolaire. Perspectives du pni Consolider les acquis et le maintien d’une couverture vaccinale uniforme par antigène supérieure ou égale à 95% par milieu(urbain et rural) et par niveau ( national, régional, délégation, circonscription sanitaire et secteur). Introduction de nouveaux vaccins et rappels. Harmonisation du calendrier de vaccination entre secteurs public et privé. Informatisation du systèmes d’information du PNI. Renforcer les compétences et assurer l’accompagnement des professionnels de la santé. Développement de la recherche pour évaluer l’impact des interventions et identifier les nouveaux besoins pour mieux cibler les actions. OBJECTIF GENERAL : Objectifs de pni Contribuer à la réduction de la mortalité et de la morbidité néonatales et infanto juvéniles. OBJECTIFS SPECIFIQUES : 1. Atteindre et maintenir une couverture vaccinale supérieure ou égale à 95 % par milieu (urbain et rural) et par niveau (national, régional, délégation, circonscription sanitaire et secteur). 2. Obtenir, avec les autres pays de la Région EMRO de l’OMS, la certification de l’éradication de la poliomyélite. 3. Maintenir l’élimination du tétanos néonatal. 4. Eliminer la rougeole, la rubéole et le Syndrome de Rubéole Congénitale (SRC). 5. Introduire d’autres vaccins dans le calendrier national de vaccination, y Introduire les autres rappels (dT ou dTP avec composante coqueluche acellulaire) dans le calendrier national de vaccination. 6. Contribuer à l’amélioration de la sécurité des injections. 7. Contribuer au renforcement de la surveillance épidémiologique des maladies cibles. 8. Contribuer à l’implication du secteur privé dans les activités de vaccination, de surveillance épidémiologique y compris la déclaration des événements indésirables post vaccinaux. Principaux acquis du PNI Réduction de la mortalité de : 95% pour les décès dû au tétanos ; 84% pour les décès dû à la rougeole; 86 % pour les décès dû la coqueluche chez les enfants de 1 à 12 mois. Réduction de la morbidité : Zéro cas de poliomyélite depuis 1987 Zéro cas de diphtérie depuis 1998 Validation de l’élimination du tétanos néonatal en 2002. Réduction des cas de méningites dû à Haemophilus influenza type b à plus de 85% (MS- CDC d’Atlanta & OMS /EMRO- 2010). Contrôle de la rougeole : le Maroc est en phase de pré élimination. CalendrierS du Programme National de vaccination calendrier National de vaccination 2016 Vaccinations recommandées chez les enfants de moins de 5 ans Durant Age le Antigènes Naissance 2 Mois 3 Mois 4 Mois 9 Mois 12 Mois 18 Mois 5 ans premier mois HB1n (24h) administrée à la Vaccin contre maison d’accouchement ou l’hépatite B (HB ) maternité hospitalière ou clinique privée. Dose non administrée durant les 24 heures Dose 1 Vaccin anti BCG Dose 1 (tuberculose) Vaccin anti Polio Dose 0 Dose 1 Dose 2 Dose 3 Dose 4 Dose 5 Oral Vaccin anti Pneumoccique Dose 1 Dose 2 Dose 3 Vaccin anti Rotavirus Dose 1 Dose 2 Dose 3 (Série de 3 doses) Vaccin anti DTC-Hib-HB Dose 1 Dose 2 Dose 3 (Vaccin Pentavalent) VPI* Dose 1 Vaccin combiné RR Dose 1 Dose 2 Vaccin anti DTC Rappel 1 Rappel 2 *VPI: Vaccin Anti poliomyélitique Inactive, sera utilisée à partir de la deuxième moitié de 2015. La supplémentation en vitamines A ET D VITAMINE A la 6mois 12 mois 18 mois S naissance Dose 300.000 UI/ soit ½ amp de sterogyl 15 VITAMINE Date 1ère prise 2ème prise D d’administratio n Age de l’enfant 1ère prise 2ème prise 3ème prise VITAMINE Dose 100 000 UI 200 000 UI 200 000 UI A Calendrier national de vaccination de la femme Nombre de dose Échéances Durée de protection Dès que possible chez la femme en âge de procréer ou VAT1 le plutôt possible au cours de la grossesse 0 VAT2 Au moins 4 semaines après le VAT1 3 ans VAT3 Au moins 6 mois après le VAT2 ou 5 ans au cours d’une grossesse ultérieure VAT4 Au moins 1 an après le VAT3 ou 10ans au cours d’une grossesse ultérieure VAT5 Au moins 1 an après le VAT4 ou 20 ans et plus au cours d’une grossesse ultérieure Les stratégies vaccinales Fixe au niveau de tous les Etablissements de Soins de Santé de Base et les maternités hospitalières. Mobile est assurée par l’équipe mobile. Elle s’adresse à une population ayant des difficultés d’accès aux formations sanitaires. Campagnes de vaccination : Nationales ou mini-campagnes Les vaccins contre les maladies ciblées par le pni Vaccination contre l’hépatite virale type B Vaccin Recombinant (HB) Produit par la technologie de l'ADN recombinant (= l'insertion de l'ADN codant pour un antigène qui stimule une réponse immunitaire ) Présentation : Soit seul (HB) / combiné à d’autres vaccins Nombre de doses par flacon : soit mono dose / en multi doses (10 doses) Mode de conservation: Réfrigérateur à +2° et +8° A Ne jamais congeler. Mode d’administration: en intra musculaire profonde. Site d’administration : Face antéro-externe de la cuisse chez le nourrisson et le deltoïde chez l’enfant, l’adolescent Dose par prise : 0,5 ml Effets secondaires : Rares et bénins : réaction locale (douleur, tuméfaction, rougeur), fièvre, céphalée, arthralgies Exceptionnellement un syndrome de Guillain barré, purpura thrombopénique ou glomérulonéphrite aigue. Contre-indications: ATCD de SEP Vaccination contre la tuberculose (BCG) Objectif: Prévenir les formes graves de la tuberculose. Type et composition: Vaccin bactérien vivant atténué, dérivé de la souche du Bacille de Calmette et Guérin. Présentation : Lyophilisé (poudre à reconstituer avec un diluant. Nombre de doses par flacon : flacons multi doses (ampoules de 10 et 20 doses). Mode de conservation :Sensible à la lumière et à la chaleur. Réfrigérateur +2° et +8°. Une fois reconstitué, le vaccin doit être utilisé dans la même séance et détruit après 4 heures. Mode d’administration : Injection en intradermique (ID) stricte. Site d’injection : face externe du bras gauche Dose par prise : 0,05 ml chez l’enfant de moins d’un an et 0,1 ml chez l’enfant de plus d’un an, Effets secondaires :Complications locales et locorégionales possibles ,ulcération ou abcès au site d’injection avec écoulement ou non, ganglion satellite évoluant parfois vers la caséification et la fistulisation. Complications systémiques : Bécégites Contre-indications: Dermatose en évolution, l’allergie à l’un des composants, l’immunodépression congénitale ou acquise, les enfants nés de mère séropositive pour le VIH tant que l’on n’a pas la certitude qu’ils ne sont pas infectés. Vaccination contre la Poliomyélite (VPO) Objectif: Prévenir la Poliomyélite. Type et composition :Vaccin à base de virus vivants atténués /voie orale (vaccin polio oral : VPO, Sabin) induit une immunité individuelle et collective. Présentation Forme : liquide, toujours seul (jamais sous forme combinée). Nombre de doses par flacon : Ampoule multi dose (10 doses avec 1 dose égale 2 gouttes) munie d’un compte-goutte déjà ajusté à l’ampoule ou à adapter au flacon. Mode de conservation :Fragiles et sensibles à la chaleur, au congélateur à -20°ou au réfrigérateur entre +2° et +8° (conserver le flacon du vaccin dans une cupule ou thermos Vaccin contre le tétanos Objectif: Prévenir le tétanos néonatal Type et composition :Vaccin sous-unités (acellulaires). Toxine tétanique modifiée et atténuée (anatoxine) Présentation et forme : liquide, seul ou combiné à d’autres vaccins. Nombre de dose par flacon : 10 doses. Mode de conservation :au réfrigérateur entre +2° et +8° (conserver le flacon du vaccin dans une cupule ou thermos contenant des glaçons, en évitant qu’il soit en contact direct avec les glaçons). Ne doit pas être congelé. Mode d’administration : Voie intramusculaire stricte. Site d’injection : au niveau face antérieure cuisse Dose par prise : 0,5 ml. Effets secondaires :Douleur, rougeur ,tuméfaction au point d’injection, parfois fièvre modérée est possible pendant 24 à 48 heures. Contre–indications :Aucune. Vaccination contre le Pneumocoque Objectif : Prévenir les infections à pneumocoques responsables de pneumonies, de méningites, d’otites moyennes. Type et composition: Vaccin sous-unités (acellulaires). Vaccin polysaccharidique à 10 valences. Présentation et forme : liquide, monovalent. Nombre de dose par flacon : Seringue préremplie et flacon liquide uni dose de 0,5 ml. Mode de conservation : Au réfrigérateur entre +2° et +8° (conserver le flacon du vaccin dans une cupule ou thermos contenant des glaçons, en évitant qu’il soit en contact direct avec les glaçons). Ne doit pas être congelé. Mode d’administration : Injection intramusculaire Site d’injection: au niveau de la face antérolatérale de la cuisse gauche pour la 1ère et la 2ème prise et au niveau du deltoïde pour la 3ème prise Dose par prise : de 0,5 ml. Effets secondaires : * Généraux : irritabilité, fièvre, céphalées, diminution de l’appétit, diarrhée ou vomissements. * Locaux : douleur, rougeur ou tuméfaction transitoires au site de l’injection Contre -indications : Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients (néomycine). Vaccination contre la Rougeole Objectif: Prévenir la rougeole. Type et composition :Vaccin viral vivant atténué. Présentation: * Forme : lyophilisée avec une ampoule de solvant pour la reconstitution. * Valence : Vaccin monovalent (VAR) ou combiné avec le vaccin contre la rubéole (RR). Nombre de doses par flacon : Flacon de 10 doses/ monodose. Mode de conservation Au réfrigérateur entre +2° et +8° (conserver le flacon du vaccin dans une cupule ou thermos contenant des glaçons en évitant qu’il soit en contact direct avec les glaçons). Mode d’administration :Voie sous cutanée. Site d’injection : au niveau du deltoïde. Dose par prise : 0,5 ml. Effets secondaires :Fièvre modérée , éruption modérée plus ou moins fébrile qui peut apparaître de 8 à 12 jours après la vaccination. Contre-indications :Déficit immunitaire acquis ou congénital, grossesse (cas du vaccin anti-rubéole)et allergie vraie au blanc d’œuf. Vaccination contre la Rubéole Objectif: Prévenir la rubéole (Syndrome de Rubéole Congénitale). Type et composition: Vaccins viral vivant atténué. Présentation : *Vaccin combiné contre la rougeole et la rubéole : RR *Flacon de 10 doses. Mode de conservation : Au réfrigérateur entre +2° et +8° (conserver le flacon du vaccin dans une cupule ou thermos contenant des glaçons en évitant qu’il soit en contact direct avec les glaçons). Mode d’administration : Sous cutanée. Site d’injection : au niveau du deltoïde / cuisse. Dose par prise : 0,5 ml. Effets secondaires : Fièvre modérée, Eruption modérée plus ou moins fébrile qui peut apparaître de 8 à 12 jours après la vaccination. Contre -indications :Déficit immunitaire acquis ou congénital, grossesse (cas du vaccin anti-rubéole),allergie vraie au blanc d’œuf. Vaccination contre le Rotavirus Objectif: Prévenir contre les affections graves provoquées par les Rotavirus. Type et composition: Vaccin vivant atténué. Souche vivante atténuée du Rotavirus Humain. Présentation :*Forme : Liquide. *Valence : jamais combiné à d’autres vaccins. Nombre de dose par flacon : mono dose (Boîte de 1 Flacon + 1 applicateur pour administration orale de 1 ml). Mode de conservation : Au réfrigérateur entre +2° et +8° Mode d’administration : voie orale. Site d’injection : à l’intérieur de la joue de l’enfant. Effets secondaires : Vaccin bien toléré : Perte de l’appétit et irritabilité , fièvre avec des symptômes gastro-intestinaux , somnolence, rhinorrhée, éruption cutanée, crampes musculaires et pleurs. Contre –indications: * Hypersensibilité à l’une des composantes du vaccin ou suite à une précédente administration du vaccin, antécédents d’invagination intestinale et nourrissons ayant une immunodéficience connue ou suspectée. * L’administration du vaccin doit être différée chez les sujets ayant une maladie fébrile sévère aiguë, ou présentant une diarrhée ou des vomissements. Vaccination des personnes immunodéprimées Les vaccins vivants, viraux/bactériens sont contre-indiqués Les vaccins inactivés sont recommandés et n’augmentent pas le risque d’effets indésirables. Le vaccin grippal inactivé à administrer chaque année, à partir de l’âge de 6 mois et avant la saison de la grippe Les vaccinations contre les infections invasives à pneumocoque, à méningocoques et à Hib avant l’âge de 5 ans sont fortement recommandées. La vaccination des enfants avec déficits immunitaires congénitaux reste l’affaire du spécialiste d’immunologie. Les personnes qui reçoivent des corticoïdes systémiques de longues durées ne doivent pas recevoir de vaccins viraux vivants. La vaccination chez les personnes sous chimiothérapie doit être faite dans un délai minimal de trois mois après l’arrêt de la chimiothérapie. Vaccination des prématurés La prématurité se définit par une durée de gestation inférieure à 37 semaines. La vaccination de routine doit être effectuée selon le calendrier du PNI comme pour le nouveau-né à terme en dehors des contres indications. La réponse en anticorps aux vaccins diphtérique, tétanique, coquelucheux, Hib et pneumocoque conjugué est un peu plus faible en intensité mais suffisante pour assurer une protection équivalente à celle obtenue chez les nourrissons nés à terme. Les enfants nés de mère porteuse de l’AgHBs doivent impérativement être vaccinés à la naissance, puis à 2 mois, 3 mois et 4 mois (vaccin PENTA). La vaccination contre les infections à pneumocoque par le vaccin conjugué 13-valent est indiquée chez le prématuré. Le schéma vaccinal du prématuré comprend une primo vaccination renforcée à trois doses de vaccin Pneumococcique conjugué 13-valent à un mois d’intervalle en commençant à l’âge de 2 mois, suivies d’un rappel entre 12 et 15 mois. La vaccination de rattrapage Lors de l’évaluation de l’état vaccinal d’une personne en fonction des recommandations, 3 types de situations peuvent se présenter : 1. La personne n’est pas vaccinée contre une affection spécifique; bien que cette vaccination soit recommandée dans le schéma vaccinal. 2. La personne a reçu un nombre incomplet d’une ou de plusieurs doses de vaccin, recommandées dans le schéma vaccinal. 3. Un doute existe quant à la vaccination complète de la personne. Pour pouvoir proposer un schéma de vaccination de rattrapage adapté à la personne, il faut : 4. Evaluer l’état vaccinal et la validité des doses reçues (c.-à-d. le respect de l’âge minimum d’administration de la première dose et des intervalles minimaux entre les doses) 5. Définir les vaccinations indiquées 6. Proposer un schéma de vaccination de rattrapage sur mesure, en Gestion de la chaine de froid Les vaccins sont des produits thermosensibles. La chaîne du froid nécessite un contrôle et une évaluation régulière pour préserver la qualité des vaccins. Le non-respect de la chaîne de froid entraine : Une perte de l’efficacité du vaccin ; Un risque d’apparition d’épidémie ; Des événements indésirables post-vaccinaux ; Des pertes financières importantes. Afin de maintenir leur qualité, tous les vaccins doivent être, sans interruption, stockés à une température appropriée depuis le lieu de production jusqu’au moment d’utilisation. les modalités de conservation et de transport des vaccins: conserver à une température adéquate (entre +2°C et +8°C) jusqu’à ce qu’ils arrivent à l’utilisateur. Les différents vaccins exigent différentes conditions de stockage, et ce qui est valable pour un vaccin peut être dangereux pour d’autres, ainsi il est essentiel de savoir les conditions de stockage précises pour chaque vaccin. L’équipement recommandé pour le stockage (chambres froides, réfrigérateurs, congélateurs) et le transport (boîtes froides, porte vaccins) doit être conforme à un ensemble de normes recommandées par OMS et UNICEF.