Pairs II - Relations avec les pairs PDF
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Ce document aborde les relations entre pairs, à la fois à l'enfance et à l'adolescence. Il discute des dynamiques de groupe, les schémas de statut, l'influence du genre et comment les relations avec les pairs peuvent affecter les enfants dans divers contextes de développement d'amitié et d'autres relations sociales.
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1. Pairs II Relation avec les pairs Les groupes de pairs Apparition précoce de schémas de statut à l’intérieur des groupes, avec des enfants plus dominants et plus centraux au sein des activités. Hiérarchie dans les groupes différents au cours de l’enfance et de l’adolescence. L...
1. Pairs II Relation avec les pairs Les groupes de pairs Apparition précoce de schémas de statut à l’intérieur des groupes, avec des enfants plus dominants et plus centraux au sein des activités. Hiérarchie dans les groupes différents au cours de l’enfance et de l’adolescence. Les groupes de pairs à l’enfance Les groupes d’enfants d’âge préscolaire (3-5 ans) Émergence de hiérarchie entre les pairs. o Certain plus centraux dans les activités de groupe, d’autres plus dominant, émergence du schéma gagnant – perdant à toujours les mêmes qui gagnent et qui perdent. Au milieu de l’enfance (7-8 ans) 3 à 10 enfants qui ont des caractéristique similaire. Les membres de ces groupes changent régulièrement. (car crée par la classe qui change chaque année). Le statut prend de l’importance. (les enfants centraux sont plus populaire, sportifs et meilleure à l’école). Les groupes de pairs à l’adolescence De 11 à 18 ans § Augmentation du nombre d’adolescents qui ont des relations dans plusieurs groupes. § Augmentation de la stabilité des groupes. § Importance de faire partie d’un groupe populaire et de se conformer aux normes vestimentaires. Ø Avec l’âge, les adolescents sont plus autonomes et ont tendance à donner plus d’importance aux relations individuelles qu’aux relations de groupe. Ø Faire partie d’un groupe d’appartenance peut améliorer ou détériorer la réputation de l’adolescent et influence le comportement des autres à son sujet. Différence de genre À l’adolescence, les filles ont plus tendance que les garçons à faire partie d’un groupe de pairs et d’amis. À partir de 12-13 ans, les filles et les garçons ont tendance à s’associer 2 par 2 les relations amoureuses deviennent de plus en plus communes. À partir de 14-5 ans, les groupes de pairs comprennent souvent les deux genres. Relations amoureuses Critères de sélection Les jeunes adolescents ont tendance à : § Choisir des partenaires sur base de caractéristiques liées à leurs statuts. § Rechercher l’approbation de leurs pairs vis-à-vis de leur partenaire. - Au Canada, 26% des enfants de 12 ans et 75% des enfants de 16 ans déclarent avoir une relation actuelle ou récente (taux similaires observés aux Etats-Unis et en Europe). - De 14 à 18 ans, les adolescents ont tendance à équilibrer le temps qu’ils passent avec leurs partenaires et leurs amis. - Chez le jeune adulte, le temps avec leur partenaire augmente au détriment du temps passé avec les amis. Le statut dans le groupe de pairs Les enfants et les adolescents sont souvent très concernés par leur statut dans le groupe. Être populaire est valorisé. Être rejeté peut être une expérience dévastatrice, associé à des issues négatives. Mesure du statut des pairs Le statut sociométrique Mesure du degré auquel les enfants sont aimés ou mal aimés par leurs pairs. Demander à chaque enfant d’évaluer dans quelle mesure il aime ou n’aime pas chacun de ses camarades. Le statut sociométrique de l’enfant est affecté par : - Beauté - Comportement social - Performances sportives - Pensées à propos de soi et des autres - Statut de ses amis - Objectifs quand il interagit avec les autres - Personnalité Les catégories sociométriques Les enfants populaires La popularité est une catégorie sociométrique qui renvoie à des enfants qui sont vus positivement par beaucoup de leurs pairs et négativement par seulement quelques autres. Caractéristiques des enfants populaires Habiles pour initier des interactions et pour maintenir des relations positives. Coopératifs, amicaux, sociables et sensibles aux autres. Peu sujets à de fortes émotions négatives et son capables de s’autoréguler convenablement. Les enfants rejetés Enfants qui sont aimés par peu de pairs et mal aimés par beaucoup d’autres (ignoré, ridiculisé, exclut…). Rejeté agressif Environ 40 à 50% des enfants rejetés ont tendance à être agressifs. Comportements hostiles et menaçants, sont agressifs, perturbateurs et peuvent commettre des actes de délinquance. Le comportement agressif sous-tend souvent le rejet par les pairs. o Mais tous les enfants agressifs ne sont pas rejetés. Rejeté introverti Représente 10 à 25% de la catégorie des enfants rejetés. Retirés socialement, méfiants et souvent timides. Le retrait social combiné avec actions ou des émotions négatives est corrélé avec le rejet des pairs. Tous les enfants introvertis ne sont pas rejetés ou exclus. Ceux qui sont relativement compétents socialement ont tendance à être seulement négligés. Les enfants négligés § Sont rarement mentionnées comment étant aimés ou mal aimés. § Leurs comportements ne différent pas beaucoup des autres enfants. § Ils semblent être délaissés, ignorés, principalement parce qu’ils ne sont pas remarqués. Les enfant controversés § Enfant ou adolescents qui sont aimés et mal aimés par un grand nombre de personnes. § Ils ont tendance à avoir à la fois des caractéristiques des enfants populaires et des caractéristiques des enfants rejetés. § Ils sont vus par certains comme arrogants. Comment aider les enfants rejetés à être acceptés par leurs pairs ? L’entrainement des compétences sociales Approche basée sur l’hypothèse selon laquelle les enfants rejetés manquent de compétences sociales favorisant les interactions positives avec les pairs. Certaines formations sur les habiletés sociales enseignent aux enfants À prêter attention à ce qu’il se passe dans le groupe de pairs. À développer des compétences leur permettant de participer dans le groupe de pairs : o Coopération o Communication positive (empathie, respect de l’autre, écoute attentive…). Promoting Alternative Thinking Strategies (PATHS) Programme d’intervention socio-émotionnelle conçu pour aider les enfant à : Mieux gérer leurs émotions. Résoudre les conflits. Développer leurs compétences sociales. Statut sociométriques et tendances développementales Ø Sur des périodes comme quelques semaines ou mois, les enfants populaires ou rejetés tendent à le rester, tandis que ceux qui sont négligés ou controversés ont tendance à changer de statut. Ø La stabilité sociométrique des enfants rejetés est généralement plus élevée que celle les enfants populaires, négligés ou controversés et cette stabilité augmente avec l’âge. Les tendances développementales 1. Les principaux prédicteurs de la popularité semblent ne pas changer avec l’âge. 2. Bien que l’agression soit un prédicteur fréquent du rejet pendant l’enfance, l’agressivité semble jouer un rôle moins important à l’adolescence. 3. Le retrait social semble devenir un prédicteur plus important du rejet par les pairs avec l’avancée en âge. Similitudes et différences interculturelles Similitudes En Italie, Australie, Pays-Bas, Grèce, Indonésie, Hong Kong, Japon, Chine : - Enfants populaires : pro-sociaux et meneurs. - Enfants rejetés : agressifs et perturbateurs. Différences En chine : enfants timides, sensibles, prudents vus comme socialement compétents et comme meneurs. Occident : ces mêmes enfants vus comme faibles et socialement incompétents. Le statut sociométrique comme prédicteur des comportements à risque Les enfants rejetés, notamment ceux qui sont agressifs, sont plus susceptibles que leurs pairs d’avoir des difficultés dans le domaine académique. Environ 25 à 30% des enfants rejetés abandonnent l’école en comparaison à 8% (ou moins) parmi les autres enfants. Les problèmes d’externalisation Chez les enfants rejetés pendant les années d’école primaire, notamment les garçons rejetés agressifs : - Apparition de comportements à problèmes. - Ces symptômes semblent augmenter entre 11-12 ans et 15-16 ans. Les problèmes d’internalisation Le rejet social peut entrainer des problèmes internalisation : solitude, dépression, repli sur soi, comportement obsessionnel-compulsif. Les personnes qui risquent de développer des problèmes d’internalisation : § Garçons et filles rejetés en milieu de primaire (8-9 ans). § Les enfants très retirés, mais non-agressifs avec leurs pairs. Le rejet et la victimisation Les enfants rejetés victimes de comportements agressifs et humiliants de la part de leurs pairs, ont un risque particulier de s’isoler et de développer des comportements d’internalisation. Ces enfants ont tendance à être agressifs, introvertis et anxieux. La persécution peut commencer très tôt. Le rôle des parents dans les relations des enfants avec leurs pairs Rôle des parents Les parents influencent les relations : § De façon directe, par la surveillance et l’encadrement des activités de l’enfant. § De façon indirecte par leurs interactions avec leurs enfants. Les interactions précoces entre parents et enfants sont liées aux interactions des enfants avec leurs pairs à un âge plus avancé. Stratégies des parents Surveillance § Jeunes en enfants : organiser et surveiller les interactions. Enfants d’école primaire : permettre l’engagement dans des activités sociales et extrascolaires. § Adolescence : savoir où et avec qui l’enfant se trouve. Coaching § Enseigner des stratégies pour entrer dans un groupe de pairs, interactions sociales. § Coaching émotionnel Qualité des interactions parents-enfants et relations avec les pairs - Un style familial chaleureux et harmonieux est lié à des enfants socialement compétents, sympathiques et coopératifs. - Un style parental dur (autoritaire) est lié à des enfants impopulaire et victimisés. - Des relations positives avec les parents peuvent protéger les enfants contre les effets négatifs des relations avec leurs pairs. Stress des pairs, soutient des parents et symptômes dépressifs des enfants Niveau de stress généré par les pairs élevé combiné à un faible soutien des parents = davantage de symptômes dépressifs.