Imagerie du Squelette PDF
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Summary
Ce document décrit différentes méthodes d'imagerie du squelette, y compris la radiographie, le scanner, l'IRM et l'échographie. Il explique les avantages et les inconvénients de chaque technique et met l'accent sur l'importance de l'IRM en imagerie musculo-squelettique.
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**[Imagerie du squelette ]** L'imagerie standard est la **radiographie à rayons X** qui est facilement [accessible] sur l'ensemble du territoire. Elle permet d'identifier un certain nombre de pathologie mais elle a également quelques [inconvénients] : - Génère de **l'irradiation** - Imagerie...
**[Imagerie du squelette ]** L'imagerie standard est la **radiographie à rayons X** qui est facilement [accessible] sur l'ensemble du territoire. Elle permet d'identifier un certain nombre de pathologie mais elle a également quelques [inconvénients] : - Génère de **l'irradiation** - Imagerie de **projection**, c.-à-d. que les structures en 3D se retrouve sur une image en **2D** - Ne permet pas d'identifier de nombreuses [anomalies] ou bien [tardivement] **Scanner** - Imagerie **en coupe** qui permet de s'affranchir du problème de projection - Très [bonne] définition spatiale avec beaucoup de détails sur l'image au prix **d'irradiation** assez conséquentes En imagerie Musculo-Squelettique on favorise **l'IRM** - [Avantages] - Information très riche sur la **moelle osseuse** (réactions physiologiques et pathologiques) - Vision [précoce] des anomalies - Pas de rayons X - Imagerie **en coupe** qui permet d'observer le corps dans différentes anatomies, s'affranchissant du phénomène de projection de la radio standard - [Inconvénient] - Patients doivent pouvoir **[rester immobiles]** pendant l'examen **Arthroscanner** - Examen réservé à l'étude des **articulations** **Échographie** - Adaptée à l'étude des muscles, des ligaments et des nerfs - Très peu utile pour l'os car elle utilise une technologie par ultrason qui est bloqué par l'os [RADIOGRAPHIE STANDARD] - Le + simple et le + accessible pour identifier la plupart des **pathologies osseuses** et **articulaires** - Permet d'observer les [2 composantes de l'os dur] - Os cortical, dont l'épaisseur est expliquée par la nécessité de répondre aux **contraintes mécaniques** - Sur **fémur**, corticale très [épaisse] sur la zone diaphysaire et métaphysaire alors que dans la région épiphysaire la corticale est très [fine] et porte le nom de lame osseuse sous-chondrale - **Os coxal** - dans la région du cadre obturateur, des corticales plus [fines] - dans la région des branches ilio-pubiennes, des corticales [épaisses] - Os Trabéculaire - Alors que les trabécules sont [partout] dans l'os, sur la **radiographie standard**, ces trabécules, ou travées osseuses, viennent se **[croiser]** dans la région de la tête et du col fémoral et dans la région inter-trochantérienne du fémur - **Articulation** - On ne voit que les 2 berges de l'articulation, c.-à-d. **[que les 2 lames osseuses sous-chondrales ]** - Ici, on voit un [segment] de cette articulation tandis que les éléments articulaires sont - un **acetabulum** sur l'os coxal en forme de **cupule** - une **tête** fémorale **sphérique** - Important de se rappeler que l'on est face à une image de projection qui va donner des images par **tangence** [LE SCANNER] - Imagerie par rayon X (quantité plus importante) - Possède des **capteurs** qui permettent de restituer l'information dans l'espace à travers des calculs mathématiques complexes - Possibilité d'avoir une imagerie dans les [3 plans de l'espace], dite **en coupe** - [Les plans de coupe] peuvent être dans les **plans de l'espace** ou dans les **plans anatomiques** : axial, coronale et sagittale - Sur des **scanners conventionnels**, [l'épaisseur] de coupe va être de 0,6 mm et la **résolution** dans le plan sera également de 0,6 mm *ce qui fait que le patient est découpé en petit cube de 0,6 mm de côté (il n'est donc pas possible de voir des structures [plus petites] sinon phénomène de volume partiel)* - On retrouve la **corticale** mais aussi l'arrière fond de la **fosse acétabulaire**, le **foramen** de la tête fémorale qui va permettre le passage du ligament rond ce qui n'était pas clairement visible sur les radiographies standards car elles sont parasitées par les structures antérieures et postérieurs, les tissus mous... - Grâce à cette **[imagerie en coupe]**, on s'affranchit du phénomène de projection - [En revanche], il n'est pas possible de voir le ligament rond, l'artère nourricière de la tête fémorale ou de séparer le cartilage couvrant l'acétabulum et le cartilage couvrant la tête fémorale ou la capsule articulaire - Il n'y a pas de bonne discrimination des tissus mous - Les **travées osseuses** vont être visibles avec [un peu plus d\'acuité] qu'en radiographie standard et si on **[zoom]** on peut même voir comment ces travées se répartissent dans l'os - Certaines structures ne sont étudiables que dans des [plans particuliers] - [Par ex] : à la partie [postérieure] du **bassin** nous avons le **sacrum** qui, de par son inclinaison, se prête particulièrement à une étude dans une coupe sagittale - Sur l'image de tissu mou, on a une **résolution** de tissu mou qui permet de séparer la graisse et les muscles - Mais n'a [pas une assez bonne résolution] pour différencier muscles, artères, prostate, vésicule séminale qui ont une densité assez identique - Mais on pourrait observer les **calcifications** qui auraient une densité assez proche de l'os [ARTHROSCANNER] - Examen de scanner acquis après **[injection]** intra-articulaire d'un produit de contraste - Ici, arthroscanner de l'épaule réalisé après injection par [voie antérieure] du produit de contraste dans une salle de radio sous **anesthésie locale** - On obtient ainsi un **moulage** des structures articulaires - Le **produit de contraste** permet de créer une imagerie négative. - Ainsi, on voit en **dense**, en opacité, la **lame osseuse** sous-chondrale, puis une fine ligne de **densité intermédiaire** qui correspond ici à la **croûte cartilagineuse** de l'humérus - Sur la glène, on retrouve la même croûte cartilagineuse, un peu plus épaisse, et une prolongation qui correspond au labrum - Rien ne permet de séparer le cartilage du labrum - Très bon examen pour identifier les **structures intra-articulaires** mais totalement aveugle aux anomalies extérieures (⇒ IRM) - ![](media/image3.jpeg)Si le produit de contraste reste dans l'articulation et ne passe pas à travers les tendons, on peut en conclure qu'il n'y a **[pas rupture]** de ces tendons mais ceci est vrai seulement à leur [versant inférieur] ; si le tendon est **[déchiré]** du [haut vers le bas] sur 90% mais qu'il reste 10%, **l'arthroscanner** sera [normal] - Examen invasif, c.-à-d. qu'il y a une **ponction** donc un risque théorique de [blessure et d'infection] même s'il est faible - Améliore la visibilité de l'articulation mais **[pas la vision de l'os]** dans la mesure où le produit de contraste [n'entre pas dans l'os ] [LE SCANNER EN RENDU VOLUMIQUE ] - À partir de la reconstruction du scanner, il est possible d'obtenir une reconstruction dite **3D** que l'on appel en **VRT** (Volume Rendering Technique) - Permet d'obtenir assez rapidement une représentation de pièce osseuse anatomique - Les images peuvent être [retravaillées] - On peut se [déplacer] autour de l'os pour voir les **différentes interfaces** et les **différents reliefs** - Il est possible de **[couper]** des segments pour ne garder que les images d'intérêt - Travail se basant sur une **manipulation manuelle**, sur des **algorithmes** qui vont garder et supprimer certains éléments - Ces images peuvent servir à **[communiquer]** avec le confrère, avec le malade mais qui ne sont pas des images diagnostiques car des erreurs peuvent se produire [IRM] - Modalité d'imagerie permettant de voir la **moelle osseuse**, la seule disponible par opposition aux modalités par rayons X - Idéale pour l'étude des **tissus mous** - Plus difficile à appréhender intellectuellement dans la mesure où il existe [plusieurs pondérations], c.-à-d. plusieurs contrastes différents d'une même réalité - Ceci est lié aux **paramètres** de la machine qui sont complexes - En regardant ici une **[pondération T1]**, le **liquide** est **noir**, on retrouve au centre du bassin la vessie, alors que la **graisse** est **blanche** ⇒ Le signal des os va être différent selon leur contenu - Dans un os long : - moelle osseuse adipeuse = signal graisseux - moelle rouge = signal beaucoup plus bas - Possibilité de **[différencier]** la moelle rouge et la moelle jaune chez un sujet sain - En regardant les tissus mous, on obtient un bien meilleur contraste entre les muscles, les petites franges de graisse qui viennent dans les muscles, la peau, la graisse, les petites travées graisseuses, les vaisseaux (petits points noirs) - Permet de voir les différentes structures anatomiques, encore mieux dans le plan axial - [Par exemple] : nerf sciatique situé à la partie [postérieure] de la cuisse, le muscle carré fémoral, les insertions des ischio-jambiers, le grand glutéale... ![](media/image5.jpg) - En regardant une **[pondération T2]**, le **liquide** est **blanc** et la graisse aussi mais il y a un système de suppression de la graisse ainsi tout ce qui devrait être blanc car graisseux devient **noir** - Ce système est utilisé car la plupart des **pathologies osseuses** vont se déclarer par un **signal dit liquidien** et donc on va obtenir un très bon contraste entre l'anomalie et l'aspect initiale de l'os - [Pondération clef] du système musculo squelettique - Permet d'obtenir un très bon **[contraste]** entre **l'os**, qui a donc à l'état normal peu de signal, les tendons qui se continues par les aponévroses du tissu fibreux qui sert d'architecture aux muscles, les fibres musculaires, les petits vaisseaux que l'on retrouve dans les muscles et le nerf sciatique avec un signal encore différent - En changeant de plan d'examen, on peut mieux identifier certaines structures anatomiques ![](media/image7.jpg) - IRM permet d'éviter le phénomène de projection et ce [sans irradiation] - **Acquisition volumique** (proche du scanner) - **Voxel** = unité de mesure qui sont d'un peu moins de 1 mm de côté ce qui permet de se promener librement dans le plan et de pouvoir chercher précisément une structure anatomique [sans avoir d'effet majeur de marche d'escalier] (ce qui se produirait si les unités de l'image n'étaient pas des cubes parfaits) - Pour la plupart des **acquisitions IRM** en pratique courante, il s'agit souvent **d'image de coupes** de quelques mm d'épaisseur : images axiales, sagittales ou coronales de 3 ou 4 mm - **L'acquisition volumique** offre l'avantage d'une bien **meilleure identification** des structures anatomiques car tout est imagé et on ne tombe jamais entre 2 coupes ce qui pourrait causer un [phénomène de volume partiel] - Autant **l'IRM** permet une imagerie de qualité de la **moelle osseuse**, autant elle peut faire [défaut] pour l'image de **l'os dur** - Ainsi l'information offerte dans l'étude de la moelle osseuse pour des **infections**, des **cancers** est [irremplaçable] et permet de voir des choses que le scanner ou l'IRM ne voit que tardivement lorsque les maladies sont avancées. - Si on s\'intéresse ici à **l'os cortical**, on voit qu'il apparaît en [vide de signal] (noir) et on ne voit pas du tout les travées osseuses à contrario de ce qui a été visible sur le scanner et la radiographie standard - Le couple IRM-Imagerie par rayon X est important dans la qualité d'un **diagnostic** du système musculo-squelettique - Attention à ne pas oublier **[qu'il faut adapter]** les différentes données selon le patient (plan de coupe, pondération, produit de contraste...)