Épithélium de revetement 2024 PDF
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Université Badji Mokhtar
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Ce document est un cours sur les tissus épithéliaux, spécifiquement les épithéliums de revêtement qui sont des tissus biologiques hautement spécialisés. Il couvre des détails tels que la structure, les fonctions et le développement.
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# Université Badji Mokhtar ## Faculté De Médecine ### 1ère Année Médecine ### 2023-2024 ## LES TISSUS ÉPITHÉLIAUX ### 1- LES ÉPITHÉLIUMS DE REVÊTEMENT Les épithéliums sont des tissus biologiques hautement spécialisés formant une interface entre l’extérieur et l’intérieur de l’organisme, et entre...
# Université Badji Mokhtar ## Faculté De Médecine ### 1ère Année Médecine ### 2023-2024 ## LES TISSUS ÉPITHÉLIAUX ### 1- LES ÉPITHÉLIUMS DE REVÊTEMENT Les épithéliums sont des tissus biologiques hautement spécialisés formant une interface entre l’extérieur et l’intérieur de l’organisme, et entre compartiments biologiques. Les épithéliums sont des tissus constitués de cellules adjacentes jointives et polarisées, organisées en couches simples ou multiples, étroitement unies entre elles par des systèmes de jonction, reposant sur une membrane basale et impliquées dans une ou plusieurs fonctions physiologiques communes. L'épithélium n'a pas de vaisseaux sanguins (avasculaire), son métabolisme dépend de la diffusion de l'oxygène et des métabolites des vaisseaux sanguins du tissu conjonctif de soutien, qui se trouve sous la membrane basale. Les cellules épithéliales sont polarisées dans la plupart des cas, c'est-à-dire qu'elles ont: - Un pôle luminal ou apical et un pole basal Deux catégories d'épithélium selon leur rôle fonctionnel prédominant sont distinguées : - Les épithéliums de revêtement, assurent, le revêtement des structures creuses (cavités de l'organisme : tube digestif, arbre respiratoire, voies urinaires, voies génitales canaux internes...) ainsi que celui de la surface corporelle (épiderme de la peau). - L'épithélium qui borde les cavités cœlomiques : pleurale, péritonéale et péricardique est dénommé mésothorium. - L'épithélium qui borde les cavités vasculaires, sanguines et lymphatiques est désigné sous le terme endothélium. - Les épithéliums glandulaires, constitués de cellules possédant une activité sécrétrice sera détaillée dans le chapitre 2. ## Origine embryonnaire des épithéliums de revêtement Les épithéliums de revêtement dérivent de trois feuillets embryonnaires. Parmi eux on peut citer : - L'ectoblaste donne l'épithélium de l'épiderme, de la cavité buccale, des fausses nasales et du canal anal. - L'endoblaste donne l'épithélium du tube digestif et de l'appareil respiratoire et des tubes rénaux - Le mésoblaste donne les endothéliums bordant les cavités vasculaires sanguines et lymphatiques et l'épithélium bordant les cavités séreuses (pleurale, péritonéale et péricardique) ## Caractéristiques générales des cellules épithéliales ### 1. La polarité cellulaire Une des propriétés fondamentales d'un épithélium est sa polarité. On distingue : - **Une région apicale** Le pole apical se caractérise par la présence de constituants membranaires impliqués dans des processus d'absorption ou de sécrétion comme le mucus ou des protéines qui s'accumulent dans le cytoplasme apical. La membrane apicale porte parfois des spécialisations comme les microvillosités et les cils, le plateau strié, la bordure en brosse, les stériocils, la cuticule. - **Le pôle basal** en contact direct avec une lame basale, joue un rôle de barrière sélective pour le passage d'éléments en provenance du stroma (tissu conjonctif) sous jacent. Il se situe prés des vaisseaux sanguins. ### II. Différenciations (spécialisations) cellulaires du pôle apical des cellules épithéliales #### 1. Les microvillosités Ce sont de courtes évaginations de la membrane cellulaire de 0.5-1µm de longueur et 80-90nm de diamètre, situées au niveau du pôle apical. Selon leur abondance, leur longueur et leur disposition, on individualise plusieurs types de microvillosités : - **Les microvillosités banales** Elles constituent de petites expansions cytoplasmiques peu nombreuses, de longueurs et de dispositions irrégulières, importantes dans les épithéliums d'absorption. - **Le Plateau strié** : Est constitué par un grand nombre de microvillosités rectilignes de même calibre et de même longueur, parallèles de façon très ordonnée de 1.5µm de hauteur, exp : l'épithélium intestinal. - **Bordure en brosse** : Les microvillosités sont habituellement plus longues et moins régulières que le plateau strié, exp : le tube contourné proximal du rein. - **Les stéréocils** : Correspondent à de longs prolongements de la membrane cytoplasmique de 40 à 80µm visibles en microscope optique, immobiles, de forme irrégulières, et souvent agglutinées comme l'épithélium du canal épididymaire et le canal déférent. #### 2-Les cils vibratiles Sont des expansions cytoplasmiques en doigts de gant limitées par les membranes plasmiques des cellules. Les cils sont mobiles et vibratiles. Il existe 200-300 cils/cellule ciliée. Chaque cil est associé à un corpuscule basal. On les rencontre au niveau de l'épithélium des voies respiratoires (pseudo stratifiés) et l'épithélium des trompes utérines. On distingue : - **La tige** : c'est la partie externe du cil, revêtue par la membrane plasmique. Elle est de 7 à 10µm de long et 0.25µm de diamètre. L'axe de la tige est occupé par 2 microtubules centraux. En périphérie, 9 doublets de microtubules sont reliés aux tubules centraux par de fins filaments. - **Le corpuscule basal**. - **La racine ciliaire** : elle part du corpuscule, est constituée de fibres qui s'enfoncent dans le cytoplasme. Les battements ciliaires sont à l'origine d'ondes de vagues qui permettent soit la progression d'un film de mucus (épithélium respiratoire), soit le déplacement du liquide ou divers éléments contenu dans la lumière d'une structure tubulaire ( l'épithélium utérin). #### III. Les jonctions (dispositifs) de jonctions : (voir cours de cytologie) ## Les critères de classification des épithéliums de revêtement : La classification se base sur trois critères : - La forme des cellules superficielles - Le nombre de couches cellulaires - L'existence de différenciations (spécialisations) au niveau du domaine apical cellulaire. ### 1- La forme des cellules superficielles - **Cellules pavimenteuses (aplaties)** - cellules plus larges que hautes, aplaties; le noyau est un disque aplati - **Cellules prismatiques (cylindriques)** → sont plus hautes que larges ; le noyau est ovoïde ou allongé - **Cellules cubiques** aussi larges que hautes, le noyau sphérique ### 2- Le nombre des assises (couches) cellulaires : On distingue : - **Un épithélium simple (unistratifié)** : comporte une seule couche de cellules dont le pôle apical est en contact avec la lumière de la cavité qu'il borde et toutes les cellules reposent sur la lame basale. - **Un épithélium stratifié (pluristratifié)**: est formé de plusieurs assises superposées; la couche la plus profonde repose généralement sur la couche germinative de renouvellement cellulaire. - **Un épithélium pseudo stratifié** : Toutes les cellules restent en contact avec la lame basale, mais celle-ci présentent une distribution étagée donnant l'impression d'une stratification. Seules certaines cellules atteignent la surface de l'épithélium. ### 3- Caractère d'existence des différenciations (spécialisations) du pôle apical Ce critère prend en compte l'existence possible de structures différenciées présentes au pôle apical (microvillosités, cils vibratiles, stériocils et plateau strié) ou la présence de substances particulières pouvant s'accumuler (ex : la kératine, mucus). ## Classification des différents types d'épithéliums de revêtement ### I. Les Epithéliums simples : comportent - **Epithélium pavimenteux simple** Les cellules sont aplaties, forment un véritable dallage à la surface du tissu conjonctif. C'est le cas de cavités séreuses : mésothélium (péricardique, plèvre et péritoine) et des endothéliums (épithéliums de revêtement du cœur, vaisseaux sanguins et lymphatiques). - **Epithélium cubique simple** Composé d'une couche de cellules de forme cubique. Il est présent au niveau des épithéliums des canaux excréteurs des glandes exocrines (glandes salivaires, sudoripares et les canaux biliaires intra-hépatiques). Il se rencontre aussi dans les tubes collecteurs du rein et la surface de l'ovaire. - **Epithélium prismatique ou cylindrique simple** : les cellules ont en général une activité métabolique élevée. Il existe : 1. L'Epithélium prismatique simple sans différenciation apicale : C'est l'épithélium le plus répondu. 2. L'épithélium prismatique simple cilié ( Epithélium de la trompe utérine (de Fallope). 3. L'épithélium prismatique simple à plateau strié et à cellules caliciformes (à pôle muqueux ouvert). Epithélium intestinal. 4. L'épithélium prismatique simple à pôle muqueux fermé. Epithélium gastrique. 5. L'épithélium prismatique simple à bordure en brosse : épithélium du tube contourné du rein. 6. L'építhélium prismatique simple à stéréocils comme l'építhélium épididymaire. ### II. Les épithéliums pseudo stratifiés : on distingue: - **Epithélium prismatique pseudo stratifié cilié à cellules caliciformes** : ce type d'épithélium tapisse la paroi des voies respiratoires hautes (des fausses nasales jusqu'au début des bronches). L'épithélium respiratoire assure un rôle d'évacuation de particules étrangères ayant pénétré par inhalation dans l'arbre bronchique. Le mucus synthétisé par les cellules caliciformes de l'épithélium capte ces particules que les cils vibratiles mobilisent et les rejettent vers l'extérieur du fait des battements coordonnés et symétriques des cils. - **Epithélium pseudo stratifié polymorphe, urothélium (ou de transition)** : tapisse les cavités du tractus urinaire (l'uretère et la vessie). Ce dernier comprend des cellules basales cubiques, une couche de cellules piriformes avec une extrémité basale effilée (cellules en raquette) et une couche superficielle de cellules recouvrant ### 1. Les épithéliums stratifiés : Seule la couche profonde repose sur la lame basale. - **Epithéliums pavimenteux stratifiés** : dans ce type d'épithélium appelé aussi Malpighien : - **Epithélium pavimenteux stratifié (Malpighien) non kératinisé** dont les couches superficielles sont formées de cellules aplaties, vivantes et nucléées comme l'épithélium œsophagien, celui de la cavité buccale, la surface de la cornée, le canal anal et l'épithélium vaginal. - **Epithélium pavimenteux stratifié (Malpighien) kératinisé** (avec une couche cornée): il s'agit de l'épithélium cutané ou l'épiderme de la peau, caractérisé par la transformation progressive de ses cellules superficielles qui subissent une kératinisation et une dégénérescence. Elles desquament sous forme de lamelles de kératine. Au dessus de la couche basale, les cellules développent de nombreux desmosomes (aspect épineux) renforçant la cohésion mécanique du tissu. Au dessus de la couche épineuse, les cellules se chargent en granules de kératinohyaline et forme une couche dite granuleuse. Dans les zones les plus superficielles de l'épithélium, les noyaux ayant disparu, sont chargés de kératine (la couche cornée). - **Epithéliums cubiques stratifiés** : ce type peu répandu, recouvrent la paroi des gros canaux excréteurs (glandes sudoripares et glandes sébacées). Formés de cellules disposées en deux (bi stratifiées) ou trois couches. - **Epithéliums prismatiques stratifiés** : se voient au niveau de l'épithélium de l'urètre membraneux. - **Epithélium pavimenteux stratifié (Malpighien) non kératinisé** - **Epithélium pavimenteux stratifié (Malpighien) Kératinisé** - **Epithélium pavimenteux stratifié** ## Propriétés physiologiques des épithéliums de revêtement ### . La nutrition et l'innervation L'épithélium est un tissu avasculaire, sa nutrition est assurée par les capillaires sanguins du tissu conjonctif sur lequel il repose et se fait par diffusion à travers la membrane basale. Cette diffusion est facile pour les épithéliums unis stratifiés (simples). Dans le cas des épithéliums pluristratifiés tels que l'épiderme, l'œsophage et le vagin la distance de diffusion est plus longue, le tissu conjonctif sous-jacent forme des travées (papilles vasculaires) pénétrant en profondeur dans l'épithélium sans provoquer la rupture de la membrane basale. Certaines cellules épithéliales reçoivent de nombreuses terminaisons nerveuses sensitives, tel que l'épiderme représentées par les cellules de Markel. ### II. Dynamique du renouvellement des cellules épithéliales Il existe un renouvellement constant et permanent qui se réalise par l'activité mitotique intense des cellules souches. Les cellules souches sont caractérisées par leur état indifférencié, leur durée de vie longue et qui, par leur capacité de division remplacent les cellules ayant subi une desquamation ou une mort cellulaire (apoptose). Ces cellules, en contact direct avec la lame basale, peuvent : - être isolées, intercalées ou distribuées au hasard entre cellules différenciées (cas des épithéliums simples et pseudostratifiés). Dans les épithéliums pseudo stratifiés, les cellules les plus courtes servent de cellules souches. - être groupées en une couche uni stratifiée formant une assise germinative au contact direct de la lame basale (cas des épithéliums stratifiés). Les cellules repoussent vers la surface les cellules proches du pôle apical sont les plus anciennes. Le renouvellement des cellules s'effectue donc de la profondeur vers la superficie. La vitesse de renouvellement est très variable suivant la localisation des épithéliums. Le temps de ce renouvellement est de 36 à 48 heures dans l'épithélium intestinal, 40 jours dans les trompes de Fallope, plus de 100 jours dans les endothéliums et peut arriver même à une année dans le foie. ### III. Les Fonctions des épithéliums de revêtement Selon les spécialisations fonctionnelles et les différenciations, les rôles physiologiques des épithéliums peuvent être extrêmement variés : #### 1. Le rôle de barrière (protection) Ils assurent une protection des organes vis-à-vis du milieu extérieur - **Protection mécanique et thermique** contre les chocs, le froid, la chaleur et les radiations et aussi par la sueur (sébum), assure une barrière de protection antibactérienne. Exemple : l'épiderme. - **Protection chimique** au niveau de la paroi (muqueuse) gastrique, l'épithélium secrète un mucus qui s'étale à la surface de l'estomac sous forme d'un film protégeant la muqueuse de l'attaque de l'acidité du suc gastrique. - **Protection contre les radiations lumineuses nocives** : Du fait de son épaisseur, l'épiderme arrête les radiations ionisantes à faible pénétration. Il renferme des cellules pigmentaires, les mélanocytes dont le pigment (la mélanine) arrête les rayons ultraviolets et protège l'organisme. - **l'urothélium constitue une barrière à la réabsorption de l'urine par (la cuticule au pole apical des cellules en raquette).** #### 2. Le rôle d'échange : air/ sang; urine/ sang Par leur localisation, les épithéliums jouent un rôle majeur dans les échanges entre le milieu extérieur et le milieu intérieur. Ces échanges peuvent se faire dans une direction, mais la plupart des épithéliums sont capables de réaliser des échanges bidirectionnels par diffusion ou par des molécules transporteuses. Exemples: le tube contourné proximal du rein (filtration du sang), il réabsorbe 60 à 70% de l'urine (eau, électrolytes). L'endothélium des capillaires sanguins et les alvéoles pulmonaires assurent les échanges gazeux. #### 3. Le rôle d'absorption Le plateau strié des entérocytes (inetstin) augmente considérablement la surface membranaire du pôle apicale, et donc joue un rôle dans les phénomènes d'absorption. #### 4. Le rôle de mouvement Ce rôle est dévolu aux épithéliums ciliés, comme celui des voies respiratoires supérieures et des trompes utérines. #### 5. Le rôle de réception sensorielle L'épiderme est le lieu privilégié de la réception des informations sensitives provenant du monde extérieur (tact, température, douleur) par des terminaisons nerveuses et les cellules de Merkel. D'autres informations sensorielles sont assurées par des épithéliums spécifiques (bourgeons du goût, épithéliums sensoriels auditifs) ou des cellules neurosensorielles (l'épithélium olfactif). #### 6. Renouvellement des épithéliums Grâce aux cellules souches caractérisées par leur état indifférencié, leur durée de vie longue et leur capacité de division. ## ETUDE D'UN EPITHELIUM DE REVETEMENT : L'EPIDERME L'Epiderme est un épithélium pavimenteux stratifié Kératinisé, ne contient aucun vaisseau sanguin ni lymphatique, mais renferme des terminaisons nerveuses libres. Il assure une protection mécanique et thermique et aussi la réception sensitive du chaud, froid, douleur. L'épiderme est constitué à 90 % de kératinocytes, conférant aux cellules de l'épiderme leurs propriétés protectrices. Trois autres types cellulaires, soit les mélanocytes, les cellules de Langherans et les cellules de Merkel, cohabitent dans l'épiderme. Chacun d'eux possède des fonctions spécifiques. Les mélanocytes ont pour fonction de synthétiser la mélanine, pigment contribuant à la couleur de la peau et protégeant les kératinocytes de l'épiderme des rayons lumineux nocifs (ultraviolets et infrarouges). Les cellules de Langerhans constituent des éléments essentiels du système de défense de l'organisme. Enfin, les cellules de Merkel jouent un rôle de mécanorécepteur et sont impliquées dans la fonction du toucher. La kératinisation correspond à la synthèse d'une protéine fibrillaire soufrée, la kératine. - Il existe deux sortes de kératines : - Kératine molle exp: épiderme (riche en lipides et desquame). - Kératine dure : est plus solide et plus durable, et ses cellules ne se desquament pas tel que : les phanères (ongles et poils). - De la profondeur vers la surface, sur une coupe d'épiderme on distingue cinq couches superposées : 1) **La couche germinative (basale, régénératrice)** Les cellules en majorité des kératinocytes, sont disposées en une couche unique de cellules basales prismatiques ou cubiques. La couche germinative repose sur une lame basale ondulée. Cette couche est régulièrement interrompue par les cellules claires étoilées, mélanocytes (renfermant la mélanine qui est un pigment responsable de la couleur de la peau). Les kératinocytes assurent trois grandes fonctions liées à des structures morphologiquement individualisables : - **Cohésion de l'épiderme et sa protection contre les agressions mécaniques en rapport avec les systèmes de jonction des kératinocytes entre eux.** - **Fonction de barrière entre les milieux intérieur et extérieur.** - **Protection contre les radiations lumineuses en rapport avec les mélanosomes qu'ils ont phagocytés.** 2) **La couche épineuse ou couche du corps muqueux de Malpighi.** Elle est constituée de 5 à 10 couches de cellules polyédriques à noyau sphériques et à cytoplasme légèrement acidophile ; les cellules s'aplatissent à mesure qu'on se rapproche de la couche supérieure. 3) **La couche granuleuse** 1 à 5 couches de cellules très aplaties leur cytoplasme est chargé de grains de kératino-hyaline. Au fur et à mesure de leur ascension, les cellules perdent leur organites, les noyaux dégénèrent, la membrane plasmique se densifie. Les noyaux de la couche granuleuse sont peu évidents, ayant déjà commencé à dégénérer. 4) **La couche cornée ou claire** Plus ou moins épaisse, elle est entièrement constituée de cellules mortes chargées de kératine dite molle. Les noyaux ont complètement disparus. Les cellules de la périphérie se détachent et sont remplacées par celles qui suivent. 5) **La couche desquamente** Cellules en surface, qui commencent à se séparer et se détacher des autres.