Chapitre introductif - Cours - 2024 - ELEVES PDF
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2024
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This document introduces philosophical concepts, using examples like the myth of Oedipus to explore the nature of questions and answers. The document was created in 2024 and appears to be lecture notes.
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Chapitre 1 : « Au commencement… » était le logos ! DÉF. : La philosophie est un……………………………………………………………………………………………………………………… discours rationnel sur des questions fondamentales. …………………………… DÉF. : La raison...
Chapitre 1 : « Au commencement… » était le logos ! DÉF. : La philosophie est un……………………………………………………………………………………………………………………… discours rationnel sur des questions fondamentales. …………………………… DÉF. : La raison est une faculté humaine qui permet de : …………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………… − distinguer le…………………………………………………………………… vrai du faux − faire des …………………………………………………………………… raisonnements …………………………………………………………………………… ………… ……………………………………………………………………… − avoir une pensée rationnelle, logique …………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………… − avoir un…………………………………………………………………………… comportement raisonnable. ……………………………………………………………………… La raison cherche à expliquer, comprendre, donner du sens à la vie. …………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………… La philosophie apparait avec Socrate ………………… ,en Grèce, au 5ème siècle avant notre ère. ………………… Elle va consister en un dépassement du mythe ……………… (muthos) par la ……………… raison (logos). ………………… ……………… ……………… Avant Socrate, on utilisait les mythes pour répondre aux questions existentielles comme par exemple de savoir ………………… ……………… ……………… ………………… si la…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… vie a un sens, si l’amour est essentiel……………… à la vie, etc. ……………… ………………… ……………… ……………………………………………………………………………………………………………… ……………… Avec Socrate et la philosophie, on va se servir ………………… de la raison càd faire des raisonnements …………………………… pour trouver ……………… ……………… ………………… …………………………… des réponses aux questions fondamentales………………de la vie humaine. ……………… …………………………… ……………… ……………… …………………………… ……………… ……………… …………………………… II -/ Comment ? répondre aux questions fondamentales ? …… …… …………………………… …………………………… 1- A quoi servent les mythes ? …………………………… …………………………… …………… Depuis longtemps, l’homme utilise des mythes pour répondre à ses interrogations existentielles. …………………… Le mythe est un…………………… récit, une histoire. …………………… Grâce à sa forme…………………… artistique , il sensibilise et montre, en arrière-plan, un contenu …………………… profond ……………… , un sens …………………… …………………… ……………… caché ………… , une pensée universelle, une réponse à des questions fondamentales pour la vie humaine. …………………… …………………… ……………… ………… …………………… …………………… ……………… Exple ………… : le mythe d’Œdipe nous donne une réponse à la question de savoir ce qu’est l’homme …………………… et nous …………………… …………………… ……………… ………… …………………… fait comprendre …………………… que nous avons tous un ………………… …………………… destin qui limite notre liberté. ……………… ………… …………………… …………………… …………………… ………………… ……………… ………… …………………… …………………… …………………… ………………… ……………… 2- Pour quelles ………… raisons abandonner les mythes ? …………………… …………………… …………………… ………………… ……………… ………… …………………… …………………… …………………… ………………… ……………… ………… …………………… …………………… ………………… ……………… Le mythe fait courir le risque de ………………………… ………… mystification et de ………………………… mythification. …………………… …………………… ………………… ……………… ………………………… ………………………… ………… Càd qu’on peut utiliser des mythes pour …………………… …………………… déformer la réalité et ……………………… ………………… manipuler …………………… des hommes. ……………… ………… ………………………… ………………………… …………………… …………………… ……………………… ……………… Ou bien, on peut donner une dimension ………… plus ………………………… grande, surnaturelle ………………… à quelque ………………………… chose qui ne l’est pas. …………………… …………………… ………………… ……………………… ……………… ………… ………………………… ………………………… …………………… Exple : Le svastika, les Aryens dans le nazisme. …………………… ………………… ……………………… ……………… ………… ………………………… ………………………… …………………… …………………… ………………… ……………………… ……………… ………… ………………………… ………………………… …………………… ………………… ……………………… …… Il………… faut donc démystifier et démythifier. ………………………… ………………………… …………………… ………………… ……………………… ………… ………………………… ………………………… …………………… ……………… ……………………… ………… ………………………… 1 ………………………… …………………… ……………………… ………… ………… ………… II II -/ Comment ? trouver des réponses sans muthos ? Avant Socrate, il y a les Présocratiques (Pythagore, Thalès, Héraclite, Parménide, Zénon, etc.). …………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………… Ils ont des discours qui expliquent le monde MAIS majoritairement à l’aide de mythes. …………………………………………………………………………… Il n’y a pas non plus de réflexion sur ce qu’est l’homme. …………………………………………… A l’aide d’une nouvelle méthode, Socrate va être le premier à le faire. 1- Partir de l’idée qu’on ne sait rien… Point de départ pour Socrate : « La seule chose que je sais, c’est que je ne sais rien ………………………… ». ………………………… En effet, on a seulement des opinions càd des idées auxquelles on a opiné ………… sans y avoir vraiment réfléchi. ………………………… On commence par se dire qu’on n’a pas de réponse …………… certaine et on ………… doute de ce qu’on croit savoir. ………………………… ………… …………… ………………………… ………… …………… ………………………… 2- … puis raisonner… …………… ………… ………………………… ………… …………… ………………………… ………… …………… ………………………… Pour répondre aux questions fondamentales, sans muthos, il faut produire ………… un logos. …………… ………………………… Exple : géologie, ……………………………………………………………. ………… …………… ………… ………… …………………………………………………………… …………… Càd un discours ……………… rationnel , de bon ……… sens , s’appuyant sur la …………logique ; qui semble toujours …… …………… vrai. …………………………………………………………… …………… …………… …… Un discours qui ne……………… cherche pas à …………… plaire………; qui ne …………… …………………………………………………………… …………d’ émotion. (Cf. la rhétorique) cherche pas à susciter ………… ……………… ……… …………… ………… …… ……………………………… …………… …………… ………… ……………… ……… …………… ………… …… chose de logique,…………… Pour dire quelque ……………… il faut……… faire des raisonnements …………… et donc ………… utiliser la raison. …………… …………… …… ………… …………… …………… ………… ……………… ……… …………… …………… ……. Exple : Si Socrate est un homme et que tous les hommes sont mortels alors ………… …………… on peut affirmer ………… que Socrate est ……… mortel …………… …………… ……………… ……… …………… ………… …… …………… …………… ………… ……… ……………… ……… …………… …………… …… ………… On raisonne en dialoguant avec quelqu’un……………ou soi-même de manière logique …………… (si A= B et…………… ………… B=C alors ……… ……… ). A=C ……………… ……… …………… ………… …… …………… …………… ………… ……… ……… On pratique alors ……………… la ………………………… dialectique. ……… càd un dialogue logique, ordonné, …………… argumentatif …………… qui examine ……les ………… ……… …………… …………… ………… ……… ……………… …………… …………… …… ………………………… ……… ………… ……… différentes opinions et rejette celles…………… qui sont fausses. ………………… …………… ………… …………… ……… ………………………………………… ……… …………… ………… …… …………… ………………… ………… ………… ……… ……… ……………… …………… …………… …… ………………………… ……… ………… ……… …………… ………… ……… 3- … pour accoucher ……………… de la vérité. ………………………… ……… ………………… …………… ………… …………… …… …………… ………………… ………… ……… ……… ……………… …………… …………… …… ………………………… ……… ………… ……… …………… ………………… ………… ……… ……………… ……… …………… …………… …… Socrate n’impose aucune idée. Il provoque ………………………… …………… seulement l’ étonnement ………… …………………………………… , le …………… doute ………… et montre la……… manière ……… ……………… ……… …………… …………… …… ………………………… ……… …………… ………………… ………… …………… d’accéder à la vérité en……se posant les bonnes ………………………… …………………………… ………………… questions. …………… …………… ……… …… …………… …………………………………… ………… …………… ……… ……… ……… …………………… …………… …………… …… Seules les idées qui proviennent ………………………… d’un raisonnement …………… ………………… valide ………………… ………………… sont retenues comme étant vraies.……… ………… …………… ……… ……… …………………… …………… …………… …… ………… ……… ………… Surtout, elles proviennent de ………… nous…………… et……… pas de………………… ………………… non…………………… ………………… discours extérieurs ………… …………… comme les mythes. …………… ……… …… …………… ………………… ………………… ………………… ………… …………… ……… ……… ………… ……… …………………… …………… …… ………… ………………… ………………… ………………… ………… …………… ……… ……… Socrate pratique l’art d’accoucher …………des idées ………(la…………………… maïeutique ). …………… …… ……………………… ……… ………………… ………………… ………………… ………… …………… ……… ………… ……… …………………… …………… …… ……………………… Dans l’Antiquité, la sage-femme aidait à l’accouchement ………… ………………… en ………………… pratiquant ………………… l’eugénisme ………… …………… càd en ………… tuant …………… ………les ……… …………………………… ……………………… …… ………………………………… ………………… ………… …………… ……… ……… ………… …………………… …………… enfants non conformes. ……… ……………………… …… ………………… ………………… ………… …………… ……… ……… ………… …………… …………………………… ……………………… …… C’est ce que fait Socrate en écartant ………… les faux raisonnements …… …………………… ………………… ………………… par………… afin de parvenir …………… soi-même à de…………… ……… vraies ………idées. …… ……… ……………………… ………………… ………………… …………… ……… ……… ………… …… …………………… …………… ……… ……………………… …… ………………… ………………… …………… ……… ……… Socrate : Ø écrit. Platon : dialogues …… …………………… socratiques …………… ………… ……… - ……………………… pensée platonicienne. …… ………………… ……………… …………… ……… ……… ………… …… …………… ……… ……………………… …… Aristote : élève de Platon. ………… …… ………………… …………… …………… ……… ……… ………… ……… ……………………… …… ………… ………………… …………… ……… ……… Socrate condamné à mort pour ………… impiété…… et corruption de la jeunesse. …………… ……………… ……… ……………………… ………………… …… ………… ……………… …………… ……… ……… ………… …… …………… ……………… ……… …………… 2 ………………… …… ………… …………… ……… ……… ………… …… …………… ……………… …… ………………… …… ……… Chapitre 1 : La RAISON - Entrainement Ex. 1 : Expliquez les idées profondes que fait apparaître le mythe d’Aristophane. « Jadis notre nature n’était pas ce qu’elle est actuellement. D’abord il y avait trois espèces d’hommes, et non deux comme aujourd’hui : le mâle, la femelle, et en plus de ces deux-là, une troisième composée des deux autres ; le nom seul en reste aujourd’hui, l’espèce a disparu. C’était l’espèce androgyne qui avait la forme et le nom des deux autres, dont elle était formée. De plus chaque homme était de forme ronde sur une seule tête, quatre oreilles, deux organes de la génération, et tout le reste à l’avenant. [...] Ils étaient aussi d’une force et d’une vigueur extraordinaire, et comme ils étaient d’un grand courage, ils attaquèrent les dieux et [...] tentèrent d’escalader le ciel [...] Alors Zeus délibéra avec les autres dieux sur le parti à prendre. Le cas était embarrassant ; ils ne pouvaient se décider à tuer les hommes et à détruire la race humaine à coups de tonnerre, comme ils avaient tué les géants ; car c’était mettre fin aux hommages et au culte que les hommes leur rendaient ; d’un autre côté, ils ne pouvaient plus tolérer leur impudence. Enfin, Zeus ayant trouvé, non sans difficulté, une solution, [...] il coupa les hommes en deux. Or, quand le corps eut été ainsi divisé, chacun, regrettant sa moitié, allait à elle ; et s’embrassant et s’enlaçant les uns les autres avec le désir de se fondre ensemble [...] C’est de ce moment que date l’amour inné des êtres humains les uns pour les autres : l’amour recompose l’ancienne nature, s’efforce de fondre deux êtres en un seul, et de guérir la nature humaine. [...] Notre espèce ne saurait être heureuse qu’à une condition, c’est de réaliser son désir amoureux, de rencontrer chacun l’être qui est notre moitié, et de revenir ainsi à notre nature première. » PLATON, Le Banquet. (380 av. J.-C.) ………………………….……………………………………………………………………………………….………………………………………………… …..………………………………………….………………………….……………………………………….……………………………………………………..………………………………………….………………………….……………………………………….……………………………………………….…… …………………….……………………………………….…………………………………………………………………………….…………………………. ……………………………………….……………………………………………………..………………………………………….………………………….… …………………………………….……………………………………………………..………………………………………….………………………….…… ………………………………….……………………………………………………..……………………………….…………………………………………… ………..………………………………………….………………..………………………………………….………………………….………………………… ………………….……………………………………………………..………………………………………….………………………….……………………… ……………….……………………………………………………..………………………………………….………………………….………………………… …………….……………………………………………………..………………………………………….………………………….…………………………… ………….……………………………………………………..………………………………………….………………………….……………………………… ……….……………………………………………………..……………………………….……………………………………………………..……………… ………………………….………………..………………………………………….………………………….…………………………………………….…… ………………………………………………..………………………………………….………………………….……………………………………….……… ……………………………………………..………………………………………….………………………….……………………………………….………… ………………………………………………………………………..………………………………………….………………………….……………………… ……………….……………………………………………………..……………………………….……………………………………………………..……… …………………………………………………………….………………………….……………………………………….…………………………………… ………………..………………………………………….………………………….……………………………………….……………………………………… ……………..………………………………………….………………………….……………………………………….………………………………………… …………..……………………………….……………………………………………………..………………………………………….………………..……… ………………………………….………………………….…………………………………………….……………………………………………………..…… …………………………………….………………………….……………………………………….……………………………………………………..……… ………………………………….………………………….……………………………………….………………………………………………….…………… …..………………………………………….………………………….…………………………………………….……………………………………………… ….………………………….……………………………………….……………………………………………………..………………………………………….………………………….……………………………………….……………………………………………………..…………………………………………. ………………………….……………………………………….……………………………………………………..……………………………….…………… ………………………………………..………………………………………….………………..………………………………………….…………………… 3 …….…………………………………………….……………………………………………………..………………………………………….………………… Ex. 2 : Précisez pourquoi le questionnement philosophique est parfois (souvent ?) rejeté. « SOCRATE : Sachez-le bien, si vous me condamnez à mort, ce n’est pas à moi que vous ferez le plus de tort, mais à vous-mêmes. Ce n’est pas, comme on pourrait se l’imaginer, ma défense à moi que je présente, tant s’en faut, mais c’est la vôtre. Si, en effet, vous me condamnez à mort par votre vote, vous ne trouverez pas facilement un autre homme comme moi, un homme somme toute – et je le dis au risque de paraître ridicule – attaché à la cité par le dieu, comme le serait un taon au flanc d’un cheval de grande taille et de bonne race, mais qui se montrerait un peu mou en raison même de sa taille et qui aurait besoin d’être réveillé par l’insecte. Non, citoyens, vous ne trouverez pas facilement un homme comme moi ; aussi, si vous m’en croyez, allez-vous m’épargner. Il est fort possible cependant que, contrariés comme des gens qu’un taon réveille alors qu’ils sont assoupis et qui donnent une tape, vous me fassiez périr inconsidérément […]. En suite de quoi, vous passeriez votre vie à dormir. » PLATON, Apologie de Socrate. (390 av. J.-C.) ………………………….……………………………………………………………………………………….………………………………………………… …..………………………………………….………………………….……………………………………….……………………………………………………..………………………………………….………………………….……………………………………….……………………………………………….…… …………………….……………………………………….…………………………………………………………………………….…………………………. ……………………………………….……………………………………………………..………………………………………….………………………….… …………………………………….……………………………………………………..………………………………………….………………………….…… ………………………………….……………………………………………………..……………………………….…………………………………………… ………..………………………………………….………………..………………………………………….………………………….………………………… ………………….……………………………………………………..………………………………………….………………………….……………………… ……………….……………………………………………………..………………………………………….………………………….………………………… …………….……………………………………………………..………………………………………….………………………….…………………………… ………….……………………………………………………..………………………………………….………………………….……………………………… ……….……………………………………………………..……………………………….……………………………………………………..……………… ………………………….………………..………………………………………….………………………….…………………………………………….…… ………………………………………………..………………………………………….………………………….……………………………………….……… ……………………………………………..………………………………………….………………………….……………………………………….………… ………………………………………………………………………..………………………………………….………………………….……………………… ……………….……………………………………………………..……………………………….……………………………………………………..……… …………………………………………………………….………………………….……………………………………….…………………………………… ………………..………………………………………….………………………….……………………………………….……………………………………… ……………..………………………………………….………………………….……………………………………….………………………………………… …………..……………………………….……………………………………………………..………………………………………….………………..……… ………………………………….………………………….…………………………………………….……………………………………………………..…… …………………………………….………………………….……………………………………….……………………………………………………..……… ………………………………….………………………….……………………………………….………………………………………………….…………… …..………………………………………….………………………….…………………………………………….……………………………………………… ….………………………….……………………………………….……………………………………………………..………………………………………….………………………….……………………………………….……………………………………………………..…………………………………………. ………………………….……………………………………….……………………………………………………..……………………………….…………… ………………………………………..………………………………………….………………..………………………………………….…………………… …….…………………………………………….……………………………………………………..………………………………………….………………… ……….……………………………………….……………………………………………………..………………………………………….…………………… …….……………………………………….………………………………………………………………………………..……………………………………… ….………………………….……………………………………….……………………………………………………..………………………………………….………………………….……………………………………….……………………………………………………..…………………………………………. ………………………….……………………………………….……………………………………………………..……………………………….…………… ………………………………………..………………………………………….………………………….………………………………….…………………… …….……………………………………….……………………………………………………..………………………………………….……………………… ….……………………………………….……………………………………………………..………………………………………….………………………….……………………………………….……………………………………………………..……………………………….……………………………………… ……………..………………………………………….………………..………………………………………….………………………….…………………… 4 ……………………….……………………………………………………..………………………………………….………………………….…………………