Gnathologie - Introduction aux douleurs oro-faciales PDF
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Summary
Ce document détaille l'introduction à la gnathologie avec une approche des douleurs oro-faciales. Il explique les concepts fondamentaux et les différents types de douleurs, ainsi que les aspects de la sensibilisation centrale et les douleurs référées. L'objectif est d'aider à bien diagnostiquer les douleurs, en particulier celles non odontogènes.
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Gnathologie -1- 1. Introduction aux douleurs oro-faciales M 1. Définition de la douleur D 1. Douleurs dentaires -> Pulpaires -> Parodontaux MS 2. Douleurs musculo-squelettiques (1x/6), rien à...
Gnathologie -1- 1. Introduction aux douleurs oro-faciales M 1. Définition de la douleur D 1. Douleurs dentaires -> Pulpaires -> Parodontaux MS 2. Douleurs musculo-squelettiques (1x/6), rien à voir avec les dents !! M 3. Douleurs musculaires, ce sont les plus communes. Le TT est différent entre les douleurs musculaires et intracapsulaires. Douleur : Pas une sensation mais une expérience Mécanisme de protection Pas déterminée par une quantité de dommage tissulaire mais plutôt par la menace engendrée par la blessure et par l’attention portée sur la blessure Ressentie différemment par chacun Réaction à différents niveaux de souffrance selon chacun Symptôme clinique personnel, appartient à la victime Expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à des dommages tissulaires réels ou potentiels ou décrites en termes de tels dommages. Sensation plus ou moins localisée d’inconfort, détresse ou agonie, résultant de la stimulation de terminaisons nerveuses spécialisées. Elle sert de mécanisme de protection dans la mesure où elle incite la victime à s’éloigner, se retirer de la source. 2. Notions de neuro-anatomie fonctionnelle 3 types de cerveaux Cerveau paléo-mammalien Cerveau reptilien primitif (limbique) -2- Cerveau néo-mammalien (néocortex) Différents niveaux de TT de la douleur : Nociception ressenti de la douleur Douleur douleur souffrance Souffrance cptmt dvt la douleur Comportement face à la douleur è Les 4 sont différents et non proportionnels 1. Nociception Mécanisme qui va de la réception du stimulus qui menace ou qui potentiellement pourrait menacer l’intégralité de l’organisme, sa transduction en influx nerveux et sa transmission au SNC. CSS 3 2 1 Transduction : Stimulus nociceptif converti en activité électrique dans la ___________________________________ terminaison nerveuse sensorielle appropriée Conduction : L’information nociceptive est transportée par le neurone au moyen _______________ d’un potentiel d’action jusqu’à la partie terminale du neurone Transmission : Transport de l’impulsion nociceptive à travers les ________ jonctions ______________________________ synaptiques d’un neurone à l’autre Neurone afférent de 1er ordre : Conduit l’impulsion nerveuse du récepteur ______________ nerveux vers la______________ moelle épinière Neurone afférent de 2e ordre : Conduit l’impulsion nerveuse de la moelle épinière vers les centres nerveux supérieurs Perception : l’influx nociceptif atteint le cortex, la perception douloureuse se fait Modulation : Capacité du SNC à altérer les impulsions nociceptives transmises par les neurones è Nociception faite au niveau du cortex somato-sensoriel 2. Douleur La perception consciente par l’individu des impulsions nociceptives modulées qui génère une sensation déplaisante et une expérience émotionnelle associées à un dommage tissulaire actuel ou potentiel. -3- 3. Souffrance 4. Comportement face à la douleur La réponse émotionnelle à la douleur et à Les actions audibles et visibles du d’autres facteurs qui reflètent la menace sujet qui communiquent sa souffrance imminente et future du sujet pour son aux autres. bien-être. 3. Types de douleurs 1. Douleurs oro-faciales à 80% sont des douleurs dentaires odontogènes (origine dentaire) -> Douleur PRIMAIRE -> Le site et la source sont localisés au même endroit à 20% sont des douleurs dentaires non-odontogènes -> Douleur SECONDAIRE HÉTÉROTOPIQUE -> Le site et la source ne sont pas localisés au même endroit è Ces 20% présentent des signes cliniques qui ressemblent à des douleurs dentaires (douleur sur la dent, mais la dent est saine) DA Douleurs attribuées à des désordres dentoalvéolaires et de structures anatomiquement associés (pulpaire, parodontale, gingivale) MyoF Douleurs myofasciales : Point trigger dans les muscles qui peuvent entraîner des ATM douleurs de type dentaires/ATM (caractérisées par des douleurs référées) Douleurs associées aux ATM NC Douleurs attribuées à des lésions ou maladies des nerfs crâniens (neuropathies comme la névralgie du tijumeau) Douleurs ayant une présentation similaire à des maux de têtes primaires MX DE è Neurovasculaire : Composante nerveuse et vasculaire (migraine) TETE/ N&tac è TAC : Céphalées trigémino-autonomiques idiopathie Idiopathique (burning mouth syndrome) Douleurs référées : è Phénomène très commun dans la région oro-faciale è Conduit souvent à un mauvais diagnostic è Échec du TT è Un TT efficace vise la SOURCE et non le site Site = Endroit où la douleur est ressentie Source = Origine de la douleur Types de douleurs hétérotopiques : è Douleur centrale : Émane de structures au niveau du SNC, ressentie en périphérie D+ ressenti è Douleur projetée : Ressentie en périphérie sur le même nerf que celui qui sur 1N mm transmet l’influx nociceptif primaire (douleur) è Douleur référée : Ressentie dans un nerf différent de celui qui transmet la douleur d+ ressenti sur 1N diff -4- 2. Sensibilisation centrale Amplification de la fonction neuronale et des voies de la nociception AugmentationSaisissez de l’excitabilité du texte des ici membranes, efficacité synaptique Diminution de la modulation Entraîne : è Développement ou augmentation d’activités spontanées è Diminution du seuil d’activation par stimuli périphériques è Réponse augmentée pour les stimuli au-dessus du seuil d’activation Transmission normale de la nociception vers Douleur chronique la douleur 3. Douleurs référées Douleur profonde, constante et chronique, qui peut altérer le TT de la nociception au niveau central. Due à des effets excitateurs centraux = Sensibilisation centrale Sensibilisation centrale -> Effet sur les nerfs sensoriels -> Douleurs référées Peut avoir un effet sur les nerfs moteurs (peu probable) Comment être certain que la plainte du patient est vraiment en relation avec un désordre des ATM ? è Comprendre le mécanisme et la présentation clinique des douleurs référées est essentiel pour établir un bon diagnostique A. Caractéristiques clinique d’une douleur référée 1. Se produit souvent dans d’autres divisions du même nerf qui transmet la douleur è Suivre le modèle de stratification verticale (pour le trijumeau), l’éruption de la 38 peut donner des douleurs au niveau des ATM è Ne traverse pas la ligne du milieu (pour le trijumeau) è Douleur ressentie au niveau de la 34, alors que la 24 a un problème 2. Si un autre nerf est affecté, il est souvent crânial au nerf qui transmet la douleur è Un problème au niveau des cervicales peut donner des douleurs au Niveau des ATM, mais pas inversement !! -5- B. Différence entre douleur primaire et référée Quand un patient présente une douleur primaire musculo-squelettique, la provocation localisée de la source augmente la douleur Une douleur référée est entièrement spontanée et dépend de la source de la douleur Si on peut localiser la source de la douleur, la provocation locale de cette source augmente la douleur référée è Il faut reproduire la même douleur que le patient a ressentis auparavant (reproduire la douleur familière) C. Comment diagnostiquer une douleur référée 1. Provocation locale du site de la douleur n’augmente pas la douleur 2. Provocation locale de la source augmente la douleur à la source mais aussi au site 3. L’anesthésie locale du site de la douleur ne diminue pas la douleur 4. L’anesthésie locale de la source diminue la douleur à la source et au site D. Co-contraction musculaire Sensibilisation centrale -> Effets sur les nerfs moteurs -> Co-contraction musculaire -> Point triggers -> Effets autonomiques (vomissement, Vertiges, rougeur des yeux, écoulement lacrymal, nasal, Congestion, photophobie, dilatation des pupilles, transpiration) Points triggers : -> Point d’hyper-irritabilité au sein d’un muscle squelettique -> Actifs ou latents -> Actif : douleurs référées spontanées -> Latent : douleurs référées uniquement lors de la stimulation -> Si pas de douleurs référées -> points de tensions -6- E. Douleurs dentaires non-odontogènes Les douleurs référées peuvent aussi se ressentir au niveau des dents Les douleurs au niveau du masséter donnent des douleurs différées, il faut palper Les douleurs du temporal donnent des douleurs au niveau de la mâchoire supérieure 4. Présentation clinique d’une douleur dentaire d’origine myofasciale 1. Douleur constante et sourde 2. Douleur pas augmentée par une provocation locale de la dent en question 3. Douleur augmentée avec la fonction musculaire 4. Présence d’autres douleurs hétérotopiques (maux de tête) 5. Présence de points trigger 6. Stimulation des trigger points augmente la douleur dentaire 7. L’anesthésie locale de la dent n’élimine pas la douleur qd je fais mes test la douleur reste la douleur est cste et sourde qd je fait AL la douelur reste et ca fait encore + mal qd on stimule les msucle on eput avoir des maux de tete en + TRIGGER POINT ET qd on stimuel les trigger point ca augmente la douleur dentaire Saisissez du texte ici Dent où la douleur est ressentie = source ? Reproduire la douleur familière du patient ? Anesthésie de « diagnostique » a pu supprimer complètement la douleur ? NON -> TOUCHE PAS LA DENT -7- 2. Classification des douleurs oro-faciales 1. Types de douleur de base 1. Douleur nociceptive : Découle d’une menace réelle ou potentielle à des tissus, non nerveuse et est due à l’activation des nocicepteurs (se coupe le doigt) 2. Douleur inflammatoire : Résultant de l’activation des nocicepteurs par les médiateurs inflammatoires (prostaglandines, bradykinine) dans les tissus non- médiation périphérique neuronaux (bactérie) 3. Douleur neuropathique : Causée par une lésion ou une maladie du système nerveux somato-sensoriel (implant dans un nerf) è Périphérique : Douleur causée par une lésion ou une maladie du SN somato- sensoriel périphérique è Central : Douleur causée par une lésion ou une maladie du SN somato- sensoriel central 4. Douleur dysfonctionnelle : Liée à un dysfonctionnement du système de contrôle de la douleur, sans lésion identifiée Médiation périphérique pour tous sauf pour le 4 (le 3 c’est un mix). -8- Structures neurologiques : Communication + Contrôle (coordination) Structures somatiques : Autres structures du corps (musculo-squelettique, enveloppe, alimentation) 1 Neurologiques Zona Polyneuropathie métabolique 1 Se référer au tableau à chaque -9- 2. Corps humain Système musculo-squelettique (os, muscles, articulations, tendons, ligaments) DA,DP Recouvert d’une enveloppe (peau, muqueuses) Système d’alimentation (vasculaire, digestif, pulmonaire) PLI Système de coordination (système nerveux périphérique et central) è Cerveau + tronc cérébral (cerveau + moelle) è SN périphérique (prolongations des nerfs) è SN autonomique (pour le TD) è Le cerveau perçoit les influx sensoriels de chacun de ces systèmes de manière différente, c’est important pour l’établissement d’un diagnostic Lors du diagnostic d’une douleur oro-faciale, l’anamnèse est plus importante que l’examen clinique ! L’outil le plus important est l’écoute ! Douleur somatique : Influx nociceptifs reçus et transmis par les composants normaux du SN sensoriel è Structures neurologiques normales è Structures somatiques anormales Douleur neuropathique : Influx nociceptifs provenant d’une anomalie dans les structures neurologiques è Structures somatiques normales è Structures neurologiques anormales 3. Douleurs somatiques 1. Superficielle 1. La douleur est une sensation claire et stimulante qui est précisément localisée 2. La réponse à la provocation est précise en termes de lieu, durée et intensité 3. La douleur reste « nette », sans effets excitateurs centraux 4. La douleur est arrêtée par une anesthésie topique au site de la douleur 2. Profonde 1. La douleur est une sensation sourde, déprimante, moins précisément localisée 2. La réponse à la provocation est moins claire, notamment en ce qui concerne l’emplacement et l’étendue 3. La douleur présente fréquemment des effets excitateurs centraux 4. La douleur est arrêtée par l’anesthésie de la source de la douleur 5. Musculo-squelettique : è Douleur intimement liée à la fonction biomécanique è La réponse à la provocation est proportionnelle au stimulus 6. Viscérales : è Douleur n’est PAS liée à la fonction biomécanique è Pas de réponse à la provocation jusqu’à ce que cela atteigne un certain seuil - 10 - 4. Douleurs neuropathiques 1. Douleurs de type brûlure qui sont spontanées, déclenchées ou continues et incessantes 2. La douleur est disproportionnée par rapport au stimulus (allodynie) è Allodynie : Douleur à un stimulus qui normalement ne devrait pas faire mal 3. La douleur s’accompagne d’autres signes neurologiques (paresthésie, dysesthésie, hyperalgésie, anesthésie…) è Paresthésie : sensation anormale, spontanée ou provoquée et pas nécessairement douloureux, revient à la normale è Dysesthésie : sensation anormale et déplaisante (inconfort), spontané ou provoqué. Problème de perception (même en sous-occlusion, le patient sens une douleur, trop focus sur leur douleur centrale) è Hyperalgésie : Réponse augmentée à un stimulus nociceptif normal è Hypoalgésie : Réponse diminuée à un stimulus nociceptif normal 4. Il n’y a normalement aucune preuve de dommage tissulaire (somatique) ou de maladie 5. La douleur peut être déclenchée, accentuée ou maintenue par l’activité sympathique 1. Épisodique 1. Douleur rapide, aiguë, de type électrique (paroxystique) 2. Douleur débilitante très intense 3. La durée est momentanée (secondes) 4. Très peu ou pas de douleur entre les épisodes 5. la douleur suit la distribution du nerf affecté 2. Continue 1. Douleur sourde, type brûlant 2. Douleur continue et incessante, mais l’intensité peut montrer des schémas de fluctuation 3. La douleur s’accompagne d’autres symptômes neurologiques (comme au point 3) 4. Il n’y a normalement aucune preuve de dommage tissulaire (somatique) ou de maladie 5. La douleur peut être déclenchée, accentuée ou maintenue par l’activité sympathique 5. Axes L’axe I et l’axe II doivent être pris en considération pour établir un diagnostic Il faut traité les deux axes pour avoir un succès, surtout si la douleur est chronique Il est très important d’ÉCOUTER le patient et faire l’anamnèse correctement - 11 - 3. Anamnèse et examen clinique 1. Objectifs Apprendre à conduire une anamnèse complète et un examen clinique incluant l’historique pour un patient souffrant de désordres temporo- mandibulaires et/ou de douleurs oro-faciales Pouvoir établir un (pré-)diagnostic sur base de l’anamnèse et de l’examen clinique Signes : Constatations lors de l’examen clinique è La plupart sont sub-clinique -> Progression sans symptômes (le patient ne s’en rend pas compte) -> sans TT Symptômes : Signes rapportés par le patient 1. Dépistage Idéalement, tous les patients devraient faire l’objet d’un dépistage rapide pour désordre TM/douleurs oro-faciales Poser des questions simples : 9Q è Problèmes/douleurs lors de OB (ouverture buccale) ou bâillement ? è Mâchoire bloquée ou déviée ? è Problèmes/douleurs lors de la mastication, élocution… ? è Bruits au niveau des articulations ? è Mâchoire fatiguée, raideur ? è Douleurs oreilles, trempes, joues ? è Migraines, maux de tête, douleur au cou ? è Accident récent ? (coup du lapin, giffle) è Changement dans l’occlusion ? (bridge, prothèse) è TT récent pour ATM/douleurs OF ? Examen des mouvements mandibulaires Palpation des muscles (temporal et masséter), voir s’ils sont tendu, douloureux… 2. Anamnèse Très important : permet de récolter 70-80% des informations nécessaires au diagnostic Utilisation d’un questionnaire écrit, relu par le praticien avec le patient Écoute attentive Questions directes, sans influencer Interrompre gentiment si le patient dévie Reformuler les questions si le patient ne comprend pas Systématique, passer par tous les points Identifier la plainte principale Historique de la plainte, dentaire, médical et psycho-social TT passés (patient a déjà eu des gouttières) Autres systèmes - 12 - 1. Plainte principale Dans les propres mots du patient Il peut y en avoir plusieurs, si on doit vous enlever une douleur ce serait laquelle ? Analyser chaque plainte séparément 1. DÉCLANCHEMENT è Quand est apparue la plainte initialement ? 2 semaines # 6 mois (SNC sollicité) è Soudain ou progressivement ? DLCF du IQ TTT è Associé à un évènement ? facteurs agg/aid/temp/assoc projection 2. LOCALISATION dodo è Pointer avec un doigt l’endroit de la plainte (principale s’il y en a plusieurs) è !! Le patient identifie le site de la douleur (peut-être différent de la source) !! è Est-ce que la localisation a changé entre temps ? D+ trapèze -> migraine -> oreille è Demander au patient de dessiner les zones de plainte 3. CHRONICITÉ è Aigue < 3 mois -> plus facile à traiter è Chronique > 3 mois -> le SNC pourrait être impliqué, - bonne réponse au traitement 4. FRÉQUENCE è Nombre de fois/h (névralgie)/j /mois (migraine)/année ressent-il la douleur è Si c’est quand il mange/boit -> musculo-squelettique car c’est lié à la fonction 5. DURÉE è Combien de temps dure la plainte ? s (névralgie), min, h (musculo-squ.), j (migraine) 6. INTENSITÉ è Échelle visuelle + Échelle numérique è Sur une échelle de 1 à 10, où se situe la plainte/douleur ? (10=se couper le doigt) è Variation dans le temps ? Initialement et maintenant ? 7. QUALITÉ Battement (migraine Brûlure (neuropathie) Déchirant (facteur vasculaire) émotionnel entre en jeu) Perçant Sourde (musculo-squ.) Pulsatile Aigue Lourdeur Rongeant Lancinant (névralgie) Fatigue Électrique 8. TRAITEMENTS è Type de TT (quoi ? quand ? où ? par qui ?) è Résultats : +, -, rien ? 9. FACTEURS AGGRAVANTS è Qu’est-ce qui aggrave la plainte ? (manger, parler, stress…) 10. FACTEURS AIDANTS è Qu’est-ce qui réduit/élimine la plainte ? (médicament, sommeil, chaleur…) 11. FACTEUR TEMPOREL è Est-ce que la plainte a progressé ? (la douleur est passée de 2/10 à 6/10 en 1 mois) 12. FACTEURS ASSOCIÉS è Autonomique (vomissement, vertiges, rougeur des yeux, écoulement lacrymal et nasal, congestion, photophobie, dilatation des pupilles, transpiration…) è Sensitif (hyperesthésie, anesthésie, paresthésie…) è Moteur (faiblesse musculaire, spasmes…) 13. PROJECTION è La plainte est-elle localisée à un endroit précis ou suit-elle un chemin particulier ? - 13 - 14. SOMMEIL è Vous dormez bien ? è Vous êtes fatigué au réveil, en journée ? è La douleur vous réveille la nuit ? # se réveiller avec une douleur è Vous ronflez ou êtes à bout de souffle durant la nuit ? signes d’apnée du sommeil è Vous avez du mal à vous endormir ? (Insomnie, ne s’endort pas en 10-15min) è Vous êtes facilement réveillé durant la nuit ? è Vous prenez des médicaments pour dormir ? 2. Historique Médicale (diabète, arthrite rhumatoïde…) Dentaire (dent manquante, orthodontie, prothèse…) Différents systèmes (ORL, cardiovasculaire, musculo-squelettique, respiratoire, gastro-intestinal, endocrinien, neurologique, hématopoïétique, rhumatologique…) Habitudes (tabac, alcool, drogues, caféine, chewing-gum si pas habitué -> D+…) Historique psychosocial è Êtes-vous en situation de stress à la maison, au travail, aux études ? è Augmentation du stress récemment ? è Changement majeur dans votre vie récemment ? è Avez-vous été suivi par un psychologue, psychiatre ou assistant social dans le passé ? è Êtes-vous actuellement sous TT ? 3. Examen clinique 1. Évaluation des nerfs crâniens I. Nerf olfactif 1 è Nerf sensoriel, odeur è Faire détecter différentes odeurs 1/2/8 S II. Nerf optique 2 5/7/9/10-MIXTE è Nerf sensoriel, vue è Tester la vision générale et le champ de vision 3/11/12 M III. Nerf occulomoteur IV. Nerf trochléaire VI. Nerf abducens 3-4-6 è Nerf moteur § Mouvement des yeux § Le patient doit suivre le doigt (mouvement de croix) sans bouger la tête è Réaction pupillaire § Pupilles égales, rondes, contraction à la lumière V. Nerf trijumeau 5 è Nerf sensoriel (sensation face et cornée) è Nerf moteur (muscles masticatoires) è Tester par un toucher léger (coton tige) § Nerf ophtalmique V1 § Nerf maxillaire V2 § Nerf mandibulaire V3 è Palper les muscles masséter et temporal quand le patient serre les dents - 14 - VII. Nerf facial è Nerf sensoriel, goût (1/3 antérieur de la langue) è Nerf moteur (muscle de la face) è Tester différents goûts (pointe de la langue) è Demander au patient de lever les sourcils, sourire, montrer les dents inférieures, plisser les lèvres VIII. Nerf vestibulocochléaire è Nerf sensoriel, ouïe et équilibre è Tester grossièrement l’ouïe, claquer des doigts IX. Nerf glossopharyngien X. Nerf vague è Nerf sensoriel, sensation dans les tissus pharyngiens postérieurs è Nerf moteur (muscles pharyngiens) è Tester le réflexe nauséeux (abaisse langue) è Vérifier l’élévation du voile du palais XI. Nerf spinal è Nerf moteur (muscle trapèze et SCM) è Tester la résistance aux forces exercées contre un haussement des épaules et un mouvement de tête à gauche et à droite XII. Nerf hypoglosse è Nerf moteur (mouvement de langue) è Tester la protrusion de la langue 2. Évaluation et Palpation des ATMs Mouvements è Ouverture buccale maximum (40-60mm) è Protrusion è Latéro-trusions gauche et droite è Déviation, déflection Mesure de l’étendue des mouvements (mm) Présence et localisation de douleurs ? Présence d’un son (clic) peut-être asymptomatique Palpation -> Maintenir une pression pendant 10s è Pôles latéraux et zones postérieures è Bouche fermée et ouverte è Évaluer la douleur (pas, faible, modérée, sévère) et le côté (gauche, droite) è Évaluer le gonflement 3. Palpation des muscles Utiliser le doigt médian Pression ferme pendant 1-2s Gauche et droite en même temps Noter le degré de douleur (0 à 3) Si points triggers -> pression 4-5s -> irradiation ? - 15 - Muscles élévateurs de la mandibule : Muscles dépresseurs de la mandibule : DA,DP (Fermeture buccale) - Digastrique antérieur et postérieur - Masséter M - Ptérygoïdien latéral inférieur PLI - Temporal T Muscles propulsion de la mandibule : - Ptérygoïdien médian PTM - Ptérygoïdien latéral inférieur Saisissez du - Ptérygoïdien latéral supérieur PTLS - Masséter Muscle déduction de la mandibule : - Ptérygoïdien médian PTLI - Ptérygoïdien latéral inférieur, médian PTM PTLI M PTM Saisissez du texte ici - 16 - 3’. Tests de provocation du ptérygoïdien latéral et médian Pas de palpation possible -> seulement des tests de provocation Le patient doit serrer des dents PTLI M PTM 4. Dépistage de fibromyalgie Douleurs généralisées ? Fatigue chronique ? Points multiples de douleurs ? Douleurs référées ? 5. Examen intra-oral Hygiène Statut parodontal Aspect des tissus mous Langue, palais dur et mou, plancher buccal Occlusion Prothèses Sources possibles de douleurs intra-orales 6. Évaluation des cervicales 7. Dépistages de maux de tête/migraines 8. Examens complémentaires Imagerie (RX, IRM, CT-scan, cone beam CT) Anesthésies diagnostiques (bloc nerveux, injections points trigger) Analyse de laboratoire - 17 - 4. Désordres temporo-mandibulaires 1. Objectifs PTLI M 1. Rappel du fonctionnement normal pour pouvoir comprendre et traiter de PTM dysfonctionnement 2. Comprendre les différents stades de luxation du disque articulaire 3. Pouvoir identifier les signes cliniques associés à chaque stades 4. Pouvoir poser un diagnostic différentiel 2. Rappel Le disque est le plus épais au niveau du bourrelet postérieur et le plus fin au niveau du bourrelet antérieur Le condyle s’articule contre la zone intermédiaire - 18 - 1. Situation NORMALE 5. OUVERTURE BUCCALE COMPLÈTE 2. BOUCHE FERMÉE Translation du complexe condylo- discal Rotation postérieure du disque sur le condyle Le mouvement est arrêté par les Le condyle est articulé contre la ligaments, mais ils ne participent pas partie la plus fine au mouvement Cette partie étant très fine, elle ne -> Ligament capsulaire, partie pourra pas supporter beaucoup de postérieure limite le condyle charge -> Partie antéro-inférieure de la capsule limite le mouvement du 3. OUVERTURE BUCCALE LÉGÈRE disque Si on passe à une situation anormale… Le condyle descend légèrement Un espace intra-capsulaire se forme Rotation antérieure du condyle 4. OUVERTURE BUCCALE MOYENNE Ligament collatéral latéral et médian s’allongent et tiennent moins le disque Le faisceau inférieur en postérieur est un peu plus étendu Bourrelet postérieur un peu plus fin Translation antéro-inférieure sur 20- è Le disque se déplace encore plus, car 25mm, du condyle est du disque il y a plus de liberté Mouvement se passe au niveau de è Il se déplace antérieurement du au l’espace intra-capsulaire supérieur faisceau supérieur du PLS (car double Au niveau inférieur, il y a une rotation attache) postérieure du disque par rapport au è Et en médian (dû à l’orientation du condyle muscle) - 19 - 3. Types de désordres temporo-mandibulaires 1. Dérangements du complexe condylo-discal a. Déplacement discal partiel b. Luxation discale réductible c. Luxation discale irréductible 2. Altération des structures articulaires a. Adhésions b. Variations de forme c. Sub-luxation d. Luxation spontanée 3. Facteurs pré-disposants 4. Désordres inflammatoires 1.a Déplacement discal partiel 1. Déplacement antérieur du disque Disque un peu plus allongé et plus fin, il est tiré en antérieur par PLS Il occupe l’espace disponible en antérieur Le condyle va s’articuler sur le bourrelet postérieur 2. Déplacement antéro-médian, car le PLS s’attache sur le sphénoïde - 20 -