Introduction aux douleurs oro-faciales

Informations recueillies par le patient lui-même. Exemples : douleur, bruits articulaires, fatigue musculaire.

Observations objectives faites par le professionnel de santé lors de l'examen. Exemples : bruits, limitation de mouvement, tension musculaire.

Étapes préliminaires pour identifier les patients potentiellement souffrant de DMO/douleurs oro-faciales. Comprend des questions simples pour évaluer la présence de symptômes.

Processus essentiel pour recueillir des informations cruciales sur les antécédents et le contexte du patient. Permet de comprendre l'origine et l'évolution des symptômes.

La principale raison de la consultation, exprimée par le patient dans ses propres mots.

Informations sur l'état de santé antérieur du patient, y compris les maladies, les traitements et les interventions médicales.

Informations sur les traitements et les interventions précédentes liées aux DMO/douleurs oro-faciales.

Informations sur les habitudes de vie du patient, incluant son travail, ses activités sociales et ses niveaux de stress.

La douleur est une sensation claire et stimulante, localisée précisément. La réaction à la provocation est précise en termes de lieu, de durée et d'intensité. La douleur reste "nette", sans effets excitateurs centraux. L'anesthésie topique au site de la douleur suffit à la stopper.

La douleur est sourde, déprimante et moins localisée. La réaction à la provocation est moins claire, en particulier pour l'emplacement et l'étendue. La douleur présente souvent des effets excitateurs centraux. L'anesthésie de la source de la douleur est nécessaire pour la stopper.

La douleur est intimement liée à la fonction biomécanique. La réaction à la provocation est proportionnelle au stimulus.

La douleur n'est PAS liée à la fonction biomécanique. La réaction à la provocation n'apparaît qu'au-delà d'un certain seuil.

La douleur provient d'une anomalie dans les structures neurologiques. Elle peut se produire même si les structures somatiques sont normales.

Les influx nociceptifs sont reçus et transmis par les composants normaux du SN sensoriel. La douleur est ressentie en raison d'une stimulation normale des structures somatiques.

L'anamnèse est plus importante que l'examen clinique dans le diagnostic de la douleur orofaciale. L'écoute est l'outil le plus important.

L'ensemble des cellules, tissus, et organes qui permettent le mouvement. Il comprend les os, les muscles, les articulations, les tendons et les ligaments.

Le nerf facial est responsable des mouvements du visage et du goût sur la partie antérieure de la langue. Il contrôle les muscles tels que les sourcils, les lèvres et les joues.

L'examen du nerf facial implique de tester le goût en utilisant différents stimuli sur la pointe de la langue et d'évaluer les mouvements du visage.

L'articulation temporo-mandibulaire (ATM) relie la mâchoire inférieure au crâne et permet les mouvements de la mâchoire. L'ATM est évaluée en mesurant l'amplitude des mouvements, en palpant les zones sensibles, en observant les douleurs, les craquements et le gonflement.

La palpation des muscles permet d'évaluer la sensibilité et la présence de points gâchettes (trigger points). Une pression ferme est exercée pendant 1-2 secondes sur chaque point de déclenchement.

Les points gâchettes, également appelés points sensibles, sont des zones musculaires douloureuses et tendres au toucher. Ces points peuvent irradier la douleur vers d'autres zones.

Début de la douleur. Quand est-elle apparue ? Soudain ou progressivement ? Est-elle associée à un événement particulier ?

Où est située la douleur ? Demandez au patient de montrer l'endroit. La localisation peut être différente de la source de douleur.

La douleur est-elle aiguë (moins de 3 mois) ou chronique (plus de 3 mois) ?

Combien de fois la douleur se produit-elle ? Par heure, jour, mois ou année ?

Combien de temps dure chaque épisode de douleur ? Des secondes, des minutes, des heures ou des jours ?

Quelle est l'intensité de la douleur ? Utilisez une échelle visuelle ou numérique (de 1 à 10).

Comment le patient décrit-il la douleur ? Des mots comme brûlure, lancinant ou sourd peuvent être utilisés.

Quels traitements le patient a-t-il déjà essayé ? Quels ont été les résultats ?

L'épaisseur du disque interarticulaire varie dans le joint temporo-mandibulaire, étant plus épais dans la zone postérieure et plus fin en avant. Le condyle s'articule avec une section intermédiaire du disque.

En position de repos, le condyle s'articule avec la partie la plus fine du disque interarticulaire.

Lors de l'ouverture de la bouche, le condyle effectue une rotation antérieure, ce qui amène le disque à se déplacer vers l'avant.

Une légère ouverture de la bouche entraine un espace intracapsulaire et une rotation antérieure du condyle.

Une ouverture maximale de la bouche implique la translation du complexe condylo-discal et une rotation postérieure du disque sur le condyle. Les ligaments limitent le mouvement, mais ne participent pas activement.

Les muscles élévateurs de la mandibule sont responsables de la fermeture de la bouche. Ils incluent le masséter, le temporal, le ptérygoïdien médian et le ptérygoïdien latéral supérieur.

Les muscles dépresseurs de la mandibule ouvrent la bouche. Ce groupe comprend le digastrique antérieur et postérieur, le ptérygoïdien latéral inférieur.

Ces muscles sont responsables de la propulsion de la mandibule. Ils incluent le ptérygoïdien latéral inférieur, le masséter et le ptérygoïdien médian.

Le ptérygoïdien latéral inférieur et le ptérygoïdien médian sont responsables de la déduction de la mandibule.

Le ptérygoïdien latéral et le ptérygoïdien médian ne peuvent être palpés directement. Ils sont testés par des mouvements de provocation.

La fibromyalgie est caractérisée par des douleurs généralisées, de la fatigue chronique et des points sensibles multiples. Des douleurs référées peuvent également être présentes.

L'examen intra-oral permet d'évaluer l'hygiène buccale, l'état parodontal, l'aspect des tissus mous, la langue, le palais, le plancher buccal, l'occlusion, les prothèses et les potentielles sources de douleurs intra-orales.

Une évaluation des cervicales permet de rechercher d'éventuelles douleurs ou raideurs au niveau du cou.