Ulcère gastroduodénal: introduction et épidémiologie

Une maladie qui affecte le système digestif où une plaie ouverte se forme dans la muqueuse de l'estomac ou du duodénum.

Une lésion superficielle qui n'atteint pas la musculaire muqueuse.

La zone centrale de l'ulcère, caractérisée par la présence de tissu conjonctif et d'un infiltrat inflammatoire.

Une bactérie, un facteur de risque majeur pour les ulcères gastro-duodénaux.

Une inflammation chronique de la paroi de l'estomac, souvent causée par H. pylori.

Une perte de substance qui détruit la muqueuse, la sous-muqueuse et peut atteindre la musculeuse.

Consommation de médicaments qui augmentent le risque d'ulcère.

Une augmentation du risque de développer un ulcère gastro-duodénal.

Une lésion de la muqueuse digestive, généralement dans l'estomac (ulcère gastrique) ou le duodénum (ulcère duodénal), qui traverse la couche musculaire muqueuse et forme un tissu cicatriciel dur.

La classification de Forrest est utilisée pour évaluer le risque hémorragique d'un ulcère gastroduodénal. Elle se base l'aspect de l'ulcère à l'endoscopie.

L'ulcère gastroduodénal est une maladie chronique qui se caractérise par des poussées récurrentes et qui peut entraîner des complications graves si elle n'est pas traitée.

Stade I de la classification de Forrest. Il correspond à un saignement active. Il existe deux sous-types, Ia et Ib.

Stade II de la classification de Forrest. Il comprend l'absence de saignement actif mais il existe des signes endoscopiques d'hémorragie récente.

Le déséquilibre entre les facteurs qui aggravent la maladie (acide, Helicobacter pylori, médicaments) et ceux qui la protègent (mucus, bicarbonate, prolifération cellulaire)

Il correspond à un caillot adhérent dans l'ulcère. C'est un signe endoscopique d'hémorragie récente.

La prévalence des ulcères gastroduodénaux est d'environ 10%. L'infection par Helicobacter pylori touche jusqu'à 50% de la population mondiale.

L'ulcère duodénal est plus fréquent que l'ulcère gastrique, mais l'ulcère gastrique a un taux de mortalité plus élevé.

Il correspond à la présence de tâches pigmentées dans l'ulcère. C'est habituellement un signe de saignement ancien, avec un faible risque de récidive.

Une grave complication des ulcères gastroduodénaux. Elle se caractérise par une douleur intense et brutale "en coup de poignard".

L'ulcère duodénal est plus fréquent chez les jeunes, tandis que l'ulcère gastrique est plus fréquent chez les personnes âgées. Les hommes sont plus susceptibles de développer un ulcère duodénal, tandis que les femmes sont plus susceptibles de développer un ulcère gastrique.

Les facteurs génétiques peuvent prédisposer certaines personnes à développer un ulcère gastroduodénal. Les personnes du groupe sanguin O ont un risque accru de développer un ulcère duodénal.

La perforation d'un ulcère peut se produire dans l'arrière cavité des épiploons, la cavité péritonéale, ou être "couverte" par des adhérences.

L'infection par Helicobacter pylori est un facteur clé dans le développement de l'ulcère gastroduodénal. La bactérie provoque une gastrite qui prépare le terrain à l'ulcère et au cancer.

La perforation d'un ulcère est une urgence médicale nécessitant une intervention chirurgicale.

Douleur dans l'estomac ou le haut de l'abdomen, survenant régulièrement après les repas et calmée par la nourriture.

Un examen médical qui permet d'observer l'œsophage, l'estomac et le duodénum à l'aide d'un tube flexible muni d'une caméra.

Une bactérie qui peut infecter l'estomac et augmenter le risque d'ulcère.

Une lésion de la muqueuse de l'estomac, qui peut être superficielle ou profonde.

Une lésion de la muqueuse du duodénum, la première partie de l'intestin grêle.

Une perte de substance dans la paroi de l'estomac ou du duodénum qui ne guérit pas facilement.

Un ulcère qui a la forme de la saucisse.

Une zone de l'estomac où l'ulcère est situé.

Un signe que l'ulcère a cicatrisé.

Une procédure médicale qui permet de prélever des échantillons de tissus pour analyse.

Une complication rare des ulcères duodénaux où l'ulcère perce à travers la paroi du duodénum dans une poche derrière le péritoine.

Une complication rare des ulcères bulbaires et pré-pyloriques caractérisée par une fibrose progressive du pylore, causant des vomissements post-prandiaux tardifs.

Des douleurs abdominales dont l'origine peut être difficile à déterminer, car elles ressemblent à des troubles digestifs ou non.

Le traitement principal des ulcères gastriques et duodénaux vise à la cicatrisation de la lésion et à la prévention des récidives.

Des médicaments qui réduisent la production d'acide gastrique, aidant à la cicatrisation des ulcères.

Le traitement des ulcères gastriques et duodénaux dure généralement 4 à 8 semaines, avec un contrôle endoscopique pour vérifier la cicatrisation.

Une endoscopie digestive haute est utilisée pour observer la cicatrisation de l'ulcère gastrique.

La chirurgie est une option de dernier recours pour les ulcères gastroduodénaux compliqués.

L'éradication d'Helicobacter pylori est un traitement antibiotique visant à éliminer la bactérie de l'estomac. Elle combine généralement des antibiotiques et des anti-sécrétoires.

Avant de commencer le traitement, on analyse la sensibilité de Helicobacter pylori aux différents antibiotiques pour choisir un traitement efficace. Cela se fait en étudiant les biopsies gastriques.

Le traitement standard est administré pendant 10 jours. Il combine un inhibiteur de la pompe à protons (IPP), l'amoxicilline et la clarithromycine.

Si la clarithromycine est inefficace, on la remplace par la lévofloxacine.

En cas d'allergie à l'amoxicilline, le métronidazole la remplace.

En cas d'allergie à l'amoxicilline ou d'échec du premier traitement, on peut utiliser un protocole de 10 jours avec 4 médicaments : un inhibiteur de la pompe à protons, du citrate de bismuth, du métronidazole et une tétracycline.

En l'absence d'informations sur la sensibilité de la bactérie, on utilise un traitement antibiotique probabiliste combinant 4 antibiotiques pendant 10 à 14 jours.

Au moins 4 semaines après le traitement antibiotique et 2 semaines après l'arrêt des IPP, un contrôle est réalisé pour vérifier l'éradication de Helicobacter pylori.