Troubles Anxieux - Notes d'étude

Un trouble chronique caractérisé par des inquiétudes permanentes et durables, une anxiété flottante pendant plus de 6 mois, difficilement contrôlable et sur au moins 2 thèmes. Des symptômes physiques et une perturbation des fonctions physiologiques de base sont également présents.

Le TAG est un trouble chronique mais fluctuant, avec une prévalence estimé à 5% de la population.

Les symptômes du TAG se manifestent par des sentiments d'insécurité et de menaces imprécises, des difficultés de concentration et des symptômes physiques tels que les céphalées, les tremblements, la sensation de tête vide, la tachycardie, la sécheresse de la bouche et l'insomnie.

Un trouble chronique caractérisé par des attaques de panique répétées, une anxiété anticipatoire et éventuellement une agoraphobie. Il est important d'éliminer une cause somatique.

La prévalence du trouble panique est estimée entre 1% et 3% de la population.

Environ 30% des personnes atteintes d'un trouble panique connaissent une rémission. Les 70% restants vivent avec le trouble de manière chronique, dont 50% sont capables de poursuivre leurs activités quotidiennes et 20% subissent des manifestations invalidantes.

Une attaque de panique, également appelée crise d'angoisse aiguë, est caractérisée par une peur intense et soudaine, sans objet précis, qui s'accompagne de symptômes psychiques, physiques et comportementaux. La durée de l'anxiété paroxystique est limitée dans le temps, et il n'y a pas de facteur déclenchant spécifique.

Les attaques de panique se caractérisent par une peur intense et soudaine, accompagnée de symptômes physiques et psychiques. Elles peuvent inclure des palpitations, des tremblements, une sensation d'étouffement, de vertige, de déréalisation, de dépersonnalisation et une peur de perdre le contrôle.

Une peur intense et irrationnelle d'un objet ou d'une situation, souvent accompagnée de comportements d'évitement. Les phobies sont chroniques et causent une détresse importante.

Un type de phobie spécifique à certains objets ou situations comme les animaux, les hauteurs, les éclairs, etc.

Une peur intense des situations sociales, de la peur d'être jugé ou d'être humilié en public.

Une peur intense des espaces ouverts, des foules, des transports en commun, etc.

La sensation d'être détaché de son propre corps, de regarder son propre corps comme s'il n'était pas le sien.

La sensation que le monde autour de vous n'est pas réel, ou qu'il est étrange, irréel.

Des pensées négatives et exagérées qui amplifient la peur et l'anxiété.

Des symptômes physiques comme une augmentation du rythme cardiaque, des difficultés respiratoires, des tremblements, etc.

Des conduites visant à éviter les personnes, les conversations, les lieux ou les activités qui rappellent le traumatisme. Cela peut inclure un désintérêt général, un détachement affectif et un repli sur soi.

Une série de symptômes comprenant une inhibition, un émoussement affectif (diminution de la capacité à ressentir des émotions), des affects dépressifs tels que la tristesse, la culpabilité, la honte et le découragement, des déficits cognitifs comme des problèmes de mémoire et d'attention, des épisodes dépressifs majeurs, un abus d'alcool ou de substances psychoactives, et une somatisation (des symptômes physiques liés au stress).

L'état où une personne revit constamment le traumatisme via des flashbacks, des cauchemars, des images intrusives ou des sensations corporelles.

Une réponse à une situation stressante impliquant une activation physique, émotionnelle et cognitive excessive.

Un traitement pour le trouble du stress post-traumatique qui vise à modifier les pensées et les comportements négatifs.

Crainte intense et irrationnelle du sang, des blessures, des interventions chirurgicales et des injections. Cette phobie se caractérise souvent par des évanouissements.

Pensées, craintes, images ou impulsions récurrentes et persistantes, qui apparaissent de façon intrusive et provoquent un malaise intense.

Comportements répétitifs que la personne ressent le besoin d'effectuer en réaction à une obsession, afin de réduire le malaise.

Prévalence des phobies spécifiques (entre autre la phobie du sang) dans la population.

Un événement traumatique ou stressant vécu dans le passé peut augmenter le risque de développer une phobie spécifique.

Trouble panique associé à l'agoraphobie.

Ce sont des expériences répétées de l'événement traumatique, comme des flashbacks ou des cauchemars, qui reviennent spontanément ou en réponse à des indices associés au traumatisme.

Un état d'alerte permanent qui épuise la personne. Réactions excessives aux stimuli ordinaires, comme des bruits, des images ou des personnes, avec des réactions rapides de sursaut, de peur, d'agitation, de tension, d'irritabilité et d'agressivité.

Un trouble mental caractérisé par des pensées intrusives (obsessions) et des comportements répétitifs (compulsions) qui causent une détresse significative et une dégradation du fonctionnement.

Le sujet se sent forcé de faire des efforts importants pour ignorer ou réprimer ces pensées intrusives, créant ainsi une "lutte anxieuse".

Il peut se produire à tout âge, y compris chez l'enfant, après avoir été exposé à un événement traumatique extrême comme être témoin ou victime d'un événement menaçant de mort ou de blessure grave.

Ce trouble survient dans les six mois qui suivent l'événement traumatique. Si les symptômes caractéristiques du TSPT surviennent pendant moins d'un mois, on parle de Trouble Stress Aigu.

La prévalence tout au long de la vie est estimée à 1 %, avec un ratio de 2 femmes pour 1 homme. Le risque de développer un TSPT après un événement traumatique est de 10 %.