Transformation des Mondes Agricoles

Le processus de production agricole qui vise à maximiser les rendements et la production. Il se caractérise par une forte mécanisation, l'utilisation d'intrants chimiques et l'adoption de techniques intensives.

L'augmentation de la production agricole sans nécessairement augmenter la surface cultivée. Il se traduit par une production accrue par unité de surface.

La production de cultures ou d'animaux spécifiques par une région ou une ferme, conduisant à une concentration de production et une spécialisation du travail.

Une production qui n'est pas destinée à la consommation locale, mais à la vente à l'extérieur de la région.

Les effets négatifs associés à un modèle productiviste, qui ne sont pas toujours immédiatement visibles, mais qui peuvent avoir un impact à long terme.

L'agriculture moderne exige des exploitations de plus en plus grandes pour maintenir la rentabilité.

L'agriculture est perçue comme une profession déconnectée de la vie quotidienne, avec peu d'interaction directe entre producteurs et consommateurs.

Les agriculteurs se sentent souvent aliénés, perdant le contrôle de leur travail et le sens de leur production.

La consommation est souvent guidée par des choix irréfléchis, sans réelle compréhension de la complexité de l'agriculture.

Des stratégies d'adaptation comme les circuits courts et les activités de niche permettent aux agriculteurs de retrouver une certaine valeur ajoutée.

Le modèle agricole productiviste est un système d'agriculture axé sur l'augmentation maximale de la production alimentaire par l'utilisation d'intrants, de machines et de techniques modernes. Il vise à répondre aux besoins croissants de la population après la Seconde Guerre Mondiale.

Le remembrement agricole est le regroupement de parcelles dispersées en une seule grande parcelle afin de faciliter la mécanisation et la production agricole.

L'INRA (Institut national de la recherche agronomique) joue un rôle crucial dans le modèle agricole productiviste en développant des technologies et des techniques innovantes pour améliorer les rendements agricoles.

Le modèle agricole productiviste vise à moderniser les pratiques agricoles traditionnelles en les transformant en une activité économique, marchande et industrielle, basée sur la science.

La rationalisation en agriculture consiste à organiser les activités agricoles de manière logique et efficace en fixant des objectifs précis et en utilisant des moyens techniques.

L'intensification de la production agricole implique l'utilisation accrue d'intrants, de machines et de techniques pour maximiser la production sur une surface donnée.

Le modèle agricole productiviste vise à émanciper la nouvelle génération d'agriculteurs de la tutelle parentale en leur permettant d'acquérir des connaissances et des compétences à l'école.

La rationalisation poussée à l'extrême peut conduire à des conséquences négatives, telles que la déshumanisation des travailleurs, la concentration du pouvoir et une diminution du bien-être.

La pollution des nappes phréatiques, la salinisation des sols, la perte de matière organique dans les sols, l'apparition de phénomènes de résistance des cultures aux pesticides, ainsi que l'érosion de la biodiversité sont autant de conséquences négatives sur l'environnement dues à l'intensification des pratiques agricoles.

L'exode rural, la diminution du nombre d'exploitations agricoles et d'agriculteurs, les inégalités croissantes entre les agriculteurs qui peuvent investir et ceux qui sont contraints d'abandonner, la perte de liens sociaux et la crise identitaire des agriculteurs sont autant de défis économiques et sociaux liés à l'intensification agricole.

Le modèle Treadmill (tapis roulant) décrit un cercle vicieux d'intensification agricole. L'introduction de nouvelles technologies, comme un tracteur plus puissant, procure un avantage compétitif au premier adoptant. Pour rester compétitifs, les autres agriculteurs investissent également, ce qui augmente la production et fait baisser les prix. Pour maintenir leurs revenus, les agriculteurs doivent produire davantage, ce qui les conduit à investir encore plus dans de nouvelles technologies. Les agriculteurs qui n'ont pas les moyens de suivre ce rythme sont contraints de quitter le modèle.

Les chaînes alimentaires longues, avec de nombreux intermédiaires entre le producteur et le consommateur, créent une distance et une incompréhension entre les deux acteurs. La concentration du pouvoir dans les mains d'acteurs intermédiaires est une conséquence de ces chaînes longues.

Les agriculteurs deviennent minoritaires dans leur espace de travail et peinent à faire entendre leurs voix dans la gestion des territoires ruraux. Ce phénomène met en question la gouvernance des espaces ruraux et la place de l'agriculture dans la société.

Un modèle agricole qui repose sur des pratiques intensives, telles que l'utilisation d'intrants chimiques, l'irrigation à grande échelle et le recours à des machines puissantes.

L'adaptation des cultures aux nouvelles technologies et aux changements de l'environnement, comme l'adaptation à un climat plus sec ou l'utilisation de nouvelles variétés résistantes aux ravageurs.

Le remplacement des systèmes agricoles traditionnels par des systèmes axés sur l'utilisation d'intrants et de technologies, comme l'usage de pesticides et de machines à grande échelle.