Traitement des visages : bases cérébrales

L'idée que la latéralisation cérébrale, notamment pour la lecture, se développe avec l'apprentissage et implique une réorganisation corticale.

La zone du cerveau qui répond aux visages, située dans le cortex temporal inférieur, est moins active chez les personnes qui savent lire, et son activité est liée au score de lecture.

La latéralisation du langage, caractéristique des personnes lettrées, est due à l'utilisation de la langue écrite et conduit à une réorganisation cérébrale.

L'activité du cerveau en réponse à des stimuli spécifiques, mesurée par des électrodes placées sur le cuir chevelu.

Une composante des potentiels évoqués qui est spécifique aux visages, enregistrée environ 170 millisecondes après la présentation d'un visage.

Un potentiel évoqué qui reflète l'attention et l'émotion, non spécifique aux visages, enregistré environ 500 millisecondes après la présentation d'un stimulus.

Un potentiel évoqué non spécifique aux visages, enregistré environ 100 millisecondes après la présentation d'un stimulus. Il reflète la saillance du stimulus, c'est-à-dire ce qui attire l'attention.

Une voie nerveuse rapide qui permet de traiter l'information émotionnelle avant le traitement conscient, et qui est impliquée dans la réaction de peur.

La P100 est un potentiel évoqué qui est toujours présent chez les patients dont l'amygdale est endommagée, mais il n'y a plus de différence d'amplitude entre les expressions négatives et positives. Cela suggère que l'amygdale est impliquée dans le traitement des émotions négatives.

Les potentiels évoqués P1 et LPP reflètent respectivement un traitement bottom-up et top-down de l'information. La P1 représente la réception passive de l'information, tandis que le LPP est associé au traitement cognitif des informations.

La première impression se forme rapidement, en 100 ms, et reste stable même avec plus de temps d'exposition.

La première impression se base sur les expressions faciales, en particulier le sourire, l'âge et la féminité.

Une dimension de la première impression est basée sur l'évaluation des intentions d'une personne, par exemple la fiabilité, la gentillesse et la facilité d'approche

L'hypothèse de l'incongruité du statut suggère que les gens perçoivent plus rapidement et avec plus de précision les expressions faciales qui correspondent aux stéréotypes de genre. Par exemple, un visage en colère est associé à la masculinité et est donc plus facilement reconnu comme tel.

Une autre dimension de la première impression est basée sur la capacité d'une personne à réaliser ses intentions, par exemple la dominance.

L'évaluation des traits du visage permet de prédire les résultats des élections, même chez les enfants.

Les stéréotypes liés aux émotions peuvent influencer la façon dont nous percevons les femmes. Par exemple, une femme qui est assertive peut être jugée comme étant « effrontée » plutôt que « audacieuse ». Ce stéréotype peut limiter les opportunités des femmes dans des rôles de leadership.

L'amygdale, une structure cérébrale, joue un rôle crucial dans le traitement des émotions, y compris la reconnaissance des expressions faciales.

Le striatum ventral est une zone du cerveau associée au système de la récompense. Il est activé lorsque nous vivons des émotions positives, comme lorsque nous reconnaissons un visage familier.

L'aire fusiforme faciale (FFA) est une zone du cerveau spécifiquement dédiée à la reconnaissance des visages. Elle est activée lorsque nous regardons un visage et nous aide à identifier les différentes caractéristiques, comme les expressions faciales.

Une structure cérébrale impliquée dans le traitement des émotions et des signaux sociaux, particulièrement la peur.

Une maladie génétique rare qui provoque une calcification de l'amygdale, menant à l'absence de réponse à la peur.

La façon dont l'amygdale répond aux visages de confiance, une activation de l'amygdale linéaire indique une augmentation de l'activation proportionnelle à la confiance.

La façon dont l'amygdale répond aux visages de confiance, une activation non linéaire indique une activité qui diminue jusqu'à un point neutre puis augmente à nouveau.

L'amygdale droite est plus sensible aux indices de confiance, elle répond plus fortement aux visages perçus comme non dignes de confiance.

Le processus mental de regroupement de stimulations similaires en catégories significatives, simplifie le traitement de l'information et permet de comprendre le monde.

L'influence des stéréotypes sur la perception des visages, les stéréotypes de genre, de beauté, ou d'origine ethnique peuvent influencer notre interpretation des expressions faciales.

La capacité de distinguer et de classer les visages en fonction de critères comme l'âge, le sexe ou l'origine ethnique.

La prosopagnosie est un trouble neurologique qui se caractérise par l'incapacité à reconnaître les visages connus. Les patients atteints de prosopagnosie peuvent être capables de distinguer un visage d'un autre objet, mais ils sont incapables d'identifier le visage d'une personne qu'ils connaissent. Cette incapacité à reconnaître les visages est généralement causée par des lésions au niveau de la partie ventrale du cortex occipito-temporal, en particulier dans l'hémisphère droit.

Le gyrus fusiforme est une région du cerveau située dans le lobe temporal, en particulier l'hémisphère droit, qui est impliquée dans le traitement des visages. Le gyrus fusiforme abrite l'aire fusiforme des visages (FFA), qui est une zone cérébrale spécialisée dans la reconnaissance des visages.

L'aire fusiforme des visages (FFA) est une zone cérébrale spécialisée dans la reconnaissance des visages. Elle est située dans le gyrus fusiforme, dans le lobe temporal inférieur, principalement dans l'hémisphère droit.

Le modèle de Haxby est un modèle neurocognitif qui propose que la reconnaissance des visages implique deux systèmes cérébraux distincts : un système central, spécialisé dans le traitement des visages, et un système secondaire, moins spécialisé, qui traite d'autres informations pertinentes.

Le système central implique des structures corticales spécialisées dans le traitement des visages, telles que l'aire occipito-faciale (OFA), l'aire fusiforme des visages (FFA) et la partie antérieure du sillon temporal supérieur (STS-FA). Ce système traite les aspects spécifiques aux visages, comme les caractéristiques invariantes (âge, genre) et les aspects dynamiques (expressions faciales, direction du regard).

Le système secondaire du modèle de Haxby comprend des structures corticales moins spécialisées dans le traitement des visages, y compris le sillon intrapariétal, le cortex auditif, l'amygdale, l'insula, le cortex préfrontal latéral et le cortex orbitofrontal. Ce système traite des informations non spécifiques aux visages, comme les expressions, les intentions, les informations sémantiques ou biographiques liées au visage, ainsi que les fonctions mémorielles.

L'hémisphère droit du cerveau est dominant pour le traitement des visages. La plupart des structures impliquées dans la reconnaissance des visages, y compris l'FFA, sont plus actives et volumineuses dans l'hémisphère droit.

Les informations concernant les visages sont traitées dans plusieurs régions cérébrales distinctes, qui fonctionnent de manière coordonnée. Certaines de ces régions sont spécialisées dans le traitement des visages (système central), tandis que d'autres sont moins spécialisées mais contribuent à la compréhension et à l'interprétation des informations faciales (système secondaire).