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Le PIB exprime la valeur totale des biens et services finaux produits dans un pays pendant une période donnée.

Le PIB nominal tient compte des variations de prix et de quantité. Le PIB réel ne tient compte que des variations de quantité.

Le taux de parité de pouvoir d'achat (PPA) permet de comparer le PIB de différents pays en utilisant une monnaie commune et en tenant compte des différences de prix.

Le PIB peut être calculé en additionnant la valeur ajoutée de toutes les entreprises d'un pays.

Le PIB peut être calculé en additionnant tous les revenus distribués dans un pays pendant la production.

Le PIB peut être calculé en additionnant toutes les dépenses effectuées dans un pays pendant une période donnée.

Cette équation montre l'équilibre entre la production (Y) et la demande (C + I + G + X - M).

Mesure l'augmentation soutenue sur le long terme d'un indicateur économique, comme le PIB réel.

Phase ascendante du cycle économique, caractérisée par une augmentation de la production et de la demande, mais de durée limitée.

Désigne une baisse du PIB pendant au moins deux trimestres consécutifs, signifiant une contraction de l'activité économique.

Ensemble des transformations structurelles et qualitatives qui favorisent l'apparition et la poursuite de la croissance économique. Il implique plus qu'une simple augmentation du PIB, mais englobe des changements sociaux et technologiques.

Mesure la valeur totale de la production de biens et services produits dans un pays pendant une période donnée, incluant la production des résidents à l'étranger.

Mesure la valeur totale de la production de biens et services produits par les résidents d'un pays, quel que soit l'endroit où elle est réalisée.

Indicateur utilisé pour mesurer l'évolution de la production des biens et services, en tenant compte de l'inflation, c'est-à-dire en retirant l'impact de la variation des prix.

Indicateur du niveau de vie d'un pays, permettant de comparer le PIB ou le RNB par habitant entre différentes nations.

Un rehausseur de crédit, également connu sous le nom de monoline, est une compagnie d'assurance qui garantit des titres émis. En cas de défaut de paiement, l'agence de notation se retourne contre le monoline.

La tranche senior est la partie la plus sûre des titres titrisés car elle bénéficie d'un principe de subordination. Cela signifie que les détenteurs de cette tranche sont prioritaires pour le remboursement du principal.

La tranche equity est la partie la plus risquée des titres titrisés. Elle est la dernière à recevoir une partie du paiement en cas de défaillance, et risque de perdre la totalité de son investissement.

La titrisation consiste à transformer des actifs financiers en titres négociables sur les marchés financiers. Cela permet de transformer des actifs illiquides (comme des prêts immobiliers) en actifs liquides.

La titrisation permet aux banques de sortir des crédits de leur bilan, ce qui leur permet de réduire leurs obligations en matière de capital et de solvabilité. Cela leur permet de consentir davantage de prêts.

La titrisation permet de transférer le risque de défaut de paiement des emprunteurs vers d'autres acteurs du marché, comme les investisseurs en titres titrisés.

La titrisation a permis aux banques d'accorder davantage de prêts, ce qui a contribué à une expansion du crédit et une augmentation de la dette. Cela a contribué à la crise financière de 2008.

La titrisation permet aux investisseurs de diversifier leurs investissements et d'obtenir un rendement ajusté au risque. Cependant, cette complexité a rendu le système financier plus opaque.

La Grande Récession de 2008 et 2009 a entraîné une baisse importante de la production industrielle dans le monde entier. Aucun pays n'a été épargné, y compris les pays émergents.

Les pays ont eu recours à des mesures protectionnistes, mais la cause principale du recul des échanges mondiaux pendant la Grande Récession était la contraction de la demande mondiale.

La crise financière a eu un impact négatif sur la croissance, la production, la consommation des ménages et l'investissement des entreprises.

Le manque de disponibilité de crédits commerciaux (credit crunch) a joué un rôle important dans la contraction de la demande et la baisse de la production mondiale.

La réduction de la richesse des ménages et des entreprises pendant la Grande Récession a entraîné une diminution des dépenses et des investissements.

Les entreprises ont reporté leurs achats de biens d'équipement tels que les machines industrielles en raison de l'incertitude économique et de la difficulté d'accès au crédit.

La baisse de la demande de fer et d'acier était due à la fois au ralentissement des achats de biens d'équipement et au ralentissement de la construction.

La Grande Récession a eu un impact considérable sur le commerce extérieur, entraînant une contraction importante des échanges mondiaux.

Le coût de rentabilité doit être supérieur au coût de l’emprunt pour qu’un projet d’investissement soit intéressant.

Une situation où les prêteurs limitent ou refusent de prêter de l'argent, même si les emprunteurs sont prêts à payer un intérêt plus élevé. Cela peut être dû à des préoccupations liées au risque ou à une pénurie de fonds disponibles.

La capacité d'une entreprise à financer ses investissements en utilisant ses propres ressources (épargnes).

Lorsque les prix des actifs, comme les actions ou les biens immobiliers, baissent, cela a un impact négatif sur les dépenses des consommateurs et des entreprises.

Situation où les entreprises ont du mal à obtenir des crédits pour répondre à leurs besoins de trésorerie à court terme, en particulier les PME. Cela peut être dû à un rationnement du crédit.

Les entreprises qui sont cotées en bourse ou qui possèdent des actions subissent des pertes financières lorsque la valeur de ces actions diminue. Cela peut les pousser à réduire leurs dépenses, à reporter ou à annuler des projets d'investissement, et à licencier des employés.

Situation où les entreprises ont moins recours à l’autofinancement et dépendent davantage des emprunts pour financer leurs investissements, ce qui les rend plus fragiles en cas de crise financière.

C'est une situation où les banques sont plus prudentes en matière de prêt car elles craignent une nouvelle crise économique. Elles réduisent donc le volume des prêts et deviennent plus sélectives dans le choix de leurs clients.

Les taux d'intérêt des prêts subprimes sont directement liés aux taux d'intérêt directeurs de la FED. Cela encourage les banques à accorder davantage de prêts subprimes car une baisse des taux directeurs entraîne une baisse des taux subprimes, rendant ces prêts plus attractifs pour les emprunteurs.

Une situation où les banques disposent d'un volume élevé de liquidités disponibles, ce qui peut encourager une augmentation des prêts, des achats de titres et des bulles d'actifs.

La hausse des prix sur le marché boursier stimule la hausse des prix de l'immobilier.

La valeur d'un bien immobilier sert de garantie pour un prêt. Une augmentation des prix de l'immobilier augmente la valeur de la garantie, ce qui encourage les banques à accorder des prêts hypothécaires, car en cas de défaut, elles peuvent saisir le bien immobilier et le revendre à un prix plus élevé.

Les investisseurs recherchent des placements offrant des rendements élevés. Après l'éclatement de la bulle Internet, les placements boursiers n'ont pas été aussi rentables, conduisant les investisseurs à se tourner vers les marchés obligataires.

En raison du déficit jumeau aux États-Unis (déficit extérieur et déficit budgétaire) et de la politique monétaire expansionniste de la FED, les rendements des placements obligataires traditionnels ont baissé, incitant les investisseurs à rechercher des placements plus risqués offrant des rendements plus élevés.

Les banques ont cherché à générer des profits en adoptant des stratégies consistant à accorder des prêts plus risqués, souvent à des taux d'intérêt plus élevés, afin de compenser la baisse du rendement des placements obligataires traditionnels.

Les banques ont accordé des prêts à des emprunteurs à risque (subprimes) avec des taux d'intérêt élevés, tout en créant des produits financiers complexes, tels que les titrisations de prêts hypothécaires, qui ont transféré le risque aux investisseurs.