Théorie de l'utilité espérée et risque

Tous les risques ne peuvent pas être mutualisés, par exemple le chômage.

Théorie financière des années 1960 qui affirme que même avec une forte volatilité des prix des actifs, il existe des outils pour gérer le risque.

Le paradoxe de Saint-Pétersbourg met en évidence le fait que les individus préfèrent un gain certain, même s'il est inférieur, à un gain incertain, même s'il est plus élevé.

Le fait que la satisfaction escomptée, et non l'espérance de gain, guide les choix des individus face à une prise de risque.

La théorie de l'utilité espérée explique comment les individus font des choix en situation d'incertitude en tenant compte de leurs préférences et de la probabilité des résultats possibles.

L'incertitude existe lorsque le consommateur n'est pas parfaitement informé de la situation qui l'amène à faire un choix.

Le concept de maximisation de l'utilité espérée explique comment les individus prennent des décisions rationnelles pour obtenir le plus grand bénéfice possible, tenant compte du risque associé.

Les individus présentent des différences de personnalité qui influencent leur propension à prendre des risques. Certains sont risquophobes (aversion au risque), tandis que d'autres sont risquophiles (attirance au risque).

La mutualisation est une stratégie visant à partager les risques avec d'autres acteurs, par exemple via l'assurance, afin de limiter l'impact financier d'un risque.

La théorie du portefeuille, développée par Harry Markowitz, montre comment les investisseurs peuvent gérer les risques liés aux fluctuations du marché en diversifiant leurs investissements.

Le risque est quantifiable, tandis que l'incertitude ne l'est pas. On peut calculer la probabilité d'un risque, mais pas celle d'un événement incertain.

L'aversion au risque est la tendance des individus à préférer un gain certain, même s'il est inférieur, à un gain incertain, même s'il est potentiellement plus élevé.

L'utilité est subjective et varie selon les préférences individuelles face au risque. Certains aiment prendre des risques (aversion faible), tandis que d'autres ont peur du risque (aversion forte).

La théorie de l'utilité espérée, formalisée par Von Neumann et Morgenstern, soutient que les individus prennent des décisions en fonction de leurs préférences pour des distributions de probabilités.

L'utilité espérée permet de comprendre comment les individus prennent des décisions face à des situations où les résultats sont incertains. Ils évaluent chaque option en fonction de l'utilité espérée, et non du gain financier uniquement.

Ensemble de tous les résultats possibles d'un événement.

Chaque résultat possible d'un événement.

Sous-ensemble de l'univers, un groupe de résultats spécifiques.

Le résultat (positif, négatif ou nul) d'un jeu aléatoire.

Incertitude qui peut être quantifiée avec des probabilités connues.

Incertitude totale, on ne sait pas ce qui peut arriver ni avec quelle probabilité.

La valeur moyenne des gains potentiels, tenant compte de leur probabilité.

Ce principe suppose que les individus recherchent le plaisir et évitent la douleur, ce qui est souvent considéré comme une base commune entre les théories économiques et motivationnelles.

Il s'agit d'un principe selon lequel le comportement d'un décideur face au risque est complètement déterminé par ses préférences sur les probabilités et les conséquences de ses actions.

Ce paradoxe montre les limitations de la théorie de l'utilité espérée en mettant en évidence des situations où les choix individuels ne correspondent pas aux prédictions de la théorie.

Ce concept explique le taux d'intérêt comme un prix d'équilibre entre l'épargne et l'investissement, où les variations du taux d'intérêt conduisent à l'équilibre entre ces deux forces économiques.

Le principe selon lequel les préférences d'une personne restent stables, peu importe les options qui lui sont présentées.

Le principe selon lequel les choix faits par une personne sont cohérents avec les probabilités des résultats et les conséquences attendues.

Maurice Allais (1911-2010) était un économiste français, connu pour son travail sur la théorie de l'utilité espérée.

La prime de risque représente la compensation supplémentaire que les individus exigent pour accepter un risque élevé.

L'approche classique du taux d'intérêt le voit comme l'équilibre entre épargne et investissement.

L'approche keynésienne du taux d'intérêt le relie à l'offre et la demande de monnaie.

Allais a tenté de combiner l'approche classique et keynésienne du taux d'intérêt dans une solution intermédiaire.