Système immunitaire et CRISPR

Mécanisme de défense des bactéries contre les virus, permettant de reconnaître et de détruire l'ADN viral.

Ensemble des mécanismes de défense de l'organisme contre les agents pathogènes, comprenant la discrimination entre le soi et le non-soi.

Première ligne de défense, formant une barrière physique ou chimique contre les pathogènes.

Réaction immédiate et non spécifique contre les pathogènes, impliquant des cellules et des molécules présentes naturellement dans l'organisme.

Réaction spécifique et adaptative contre les pathogènes, impliquant les lymphocytes T et B.

Récepteurs cellulaires reconnaissant des motifs moléculaires caractéristiques des pathogènes (PAMPs).

Famille de PRR transmembranaires reconnaissant différents types de molécules des pathogènes.

Signal d'infection indiquant la présence d'un pathogène.

Marqueur mineur du soi biologique présent à la surface des cellules, il s'agit de glycoprotéines membranaires des hématies.

Marqueur majeur du soi biologique, ce sont des protéines qui présentent des fragments d'antigènes aux lymphocytes T.

Deux sous-unités formant un segment transmembranaire, avec 1 hélice alpha et 1 feuillet bêta. Il présente les antigènes aux lymphocytes T CD8.

Deux sous-unités, chacune avec un domaine transmembranaire et 2 hélices alpha. Il présente les antigènes aux lymphocytes T CD4.

Substance susceptible de déclencher une réponse immunitaire spécifique visant son élimination.

Destruction intracellulaire de microbes, cellules infectées ou cellules nécrotiques par les phagocytes.

Fusion du phagosome contenant l'antigène avec un lysosome, contenant des enzymes digestives.

Attraction des phagocytes vers l'antigène par des signaux chimiques.

Processus de mort cellulaire programmée qui stoppe la réplication virale et implique la capture par les macrophages, signalant au système immunitaire.

Contraction de la chromatine et du cytoplasme, formation de corps apoptotiques et phagocytose par les macrophages.

Une stratégie utilisée par les virus pour contourner les mécanismes d'apoptose et se maintenir en vie.

Compaction de la chromatine virale dans des corps nucléaires PML, inhibant l'expression du génome viral.

Protéine pp71 du HCMV inhibe la déacétylation, gardant la chromatine ouverte, et la protéine Ebna5 du EBV affecte la synthèse et la localisation de PML.

Cytidine désaminases qui induisent des mutations dans l'ADN et l'ARN viraux, limitant leur capacité à se répliquer.

Infection par un rétrovirus qui intègre son matériel génétique dans le génome de l'hôte, conduisant à la production de nouvelles particules virales contenant la protéine APOBEC.

Ubiquitination et dégradation de la protéine APOBEC, empêchant son incorporation dans les nouvelles particules virales.

Ensemble de protéines de l'immunité innée qui détectent des motifs moléculaires associés aux pathogènes (PAMP) et activent les voies de signalisation pour la défense cellulaire.

Famille de petites protéines, glycolysées ou non, produites par les cellules en réponse à une infection virale. Elles possèdent une large activité antivirale et sont spécifiques d'espèce.

Une protéine qui stimule les cellules immunitaires et est produite par les cellules infectées par un virus.

Des gènes activés en réponse à l'interféron, codant pour des protéines antivirales

TLR + RIG-I + Pkr + cGAS forment un groupe de récepteurs qui reconnaissent les acides nucléiques viraux et activent les voies de signalisation.

TLR, RIG-I, Pkr, cGAS sont les quatre principaux PRR qui détectent les glycoprotéines virales et les acides nucléiques, permettant de déclencher une réponse immunitaire.

TLR, RIG-I, Pkr et cGAS activent les voies de signalisation Nf-κb et IRF, conduisant à la production d'interférons, de cytokines inflammatoires et à des modifications post-traductionnelles des protéines.

L'interféron produit par une cellule peut être reconnu par les récepteurs des cellules voisines, les préparant pour lutter contre l'infection.

Processus par lequel les débris des antigènes digérés sont libérés à l'extérieur de la cellule. Certains fragments sont présentés à la surface du phagocyte, le transformant en CPA.

Les mastocytes sont des cellules importantes dans la réaction inflammatoire. Ils libèrent des substances qui attirent d'autres cellules immunitaires et provoquent des symptômes inflammatoires.

Ce sont des protéines solubles produites par les cellules immunitaires pour communiquer entre elles. Elles coordonnent la réponse immunitaire.

Les cellules tueuses naturelles (NK) sont des cellules immunitaires qui détruisent directement les cellules infectées par des virus ou les cellules tumorales.

Les NETs (Neutrophil Extracellular Traps) sont des filaments d'ADN libérés par les neutrophiles pour capturer et tuer les pathogènes.

Le complément est une cascade de protéines du sang qui s'active lorsqu'il y a un pathogène. Cette activation amplifie la réponse immunitaire.

Les cellules dendritiques, les macrophages et les lymphocytes B sont des CPA qui présentent des fragments de l'antigène aux lymphocytes T du système immunitaire adaptatif.

Les lymphocytes T auxiliaires activent les macrophages, l'inflammation et les lymphocytes B.

Les lymphocytes T cytotoxiques détruisent les cellules infectées par dégranulation.

Les lymphocytes T régulateurs suppriment les cellules immunitaires.

La sélection positive dans le thymus garantit que les lymphocytes T reconnaissent le CMH.

La sélection négative dans le thymus permet aux lymphocytes T d'acquérir la tolérance au soi.

Les lymphocytes B activés par les lymphocytes T auxiliaires se multiplient et produisent des anticorps spécifiques.

Les anticorps neutralisent les pathogènes en bloquant leurs récepteurs.

Les anticorps favorisent la phagocytose par les macrophages en se fixant aux pathogènes.