Quiz sur les effets des drogues
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Questions and Answers

Quel est l'effet principal des anxiolytique de nouvelle génération comme la buspirone?

  • Induit une forte sédation
  • Agoniste des récepteurs GABA
  • Agoniste des récepteurs 5-HT1 (correct)
  • Aucun effet sur l'anxiété
  • L'abus chronique d'alcool n'a aucun effet sur le cerveau.

    False

    Quels sont les symptômes de sevrage du cannabis?

    Symptômes anxieux et dépressifs, irritabilité, manque d'énergie, troubles du sommeil, manque de motivation, difficultés de concentration.

    Quelles classes d'opioïdes endogènes existe-t-il?

    <p>Endorphines, Enképhalines, Dynorphines</p> Signup and view all the answers

    Le THC a uniquement des effets bénéfiques sur le cerveau.

    <p>False</p> Signup and view all the answers

    Les hallucinogènes altèrent les perceptions sensorielles et les processus ______.

    <p>cognitifs</p> Signup and view all the answers

    Quels effets sont associés à la consommation fréquente de cannabis?

    <p>Confusion, désorientation, hallucinations, paranoïa, risque de dépendance.</p> Signup and view all the answers

    Qu'est-ce qu'une substance psychoactive?

    <p>Une substance qui intervient dans la transmission synaptique et qui induit des effets sur l'humeur, les pensées, l'expérience, l'émotivité, l'activité et/ou la santé.</p> Signup and view all the answers

    Quelles sont les étapes de la pharmacocinétique?

    <p>Distribution</p> Signup and view all the answers

    Quels sont les deux facteurs affectant la biodisponibilité?

    <p>La quantité absorbée ou activée et la quantité éliminée ou inactivée.</p> Signup and view all the answers

    Quel est le rôle de la barrière hémato-encéphalique?

    <p>Limiter et contrôler les échanges entre le tissu nerveux et le sang.</p> Signup and view all the answers

    Qu'est-ce que l'index thérapeutique?

    <p>L'écart entre les concentrations actives et toxiques d'une substance.</p> Signup and view all the answers

    Quels types de médicaments sont considérés comme des agents psychoactifs?

    <p>Tous les précédents</p> Signup and view all the answers

    La tolérance fonctionnelle se manifeste par une augmentation du nombre de récepteurs disponibles pour la liaison d'une drogue agoniste.

    <p>False</p> Signup and view all the answers

    Quels sont les symptômes du syndrome de sevrage?

    <p>Douleurs musculaires, crises d'angoisse, sueurs, nausées, convulsions.</p> Signup and view all the answers

    Quel effet peut avoir une substance psychoactive sur le cerveau?

    <p>Tous les précédents</p> Signup and view all the answers

    Qu'est-ce qu'une substance psychoactive?

    <p>Une substance qui intervient dans la transmission synaptique</p> Signup and view all the answers

    Quels sont les avantages des substances psychoactives?

    <p>Elles peuvent permettre de découvrir de nouveaux traitements médicamenteux.</p> Signup and view all the answers

    Quels sont les facteurs qui déterminent la pharmacocinétique?

    <p>Absorption, distribution, métabolisme, élimination.</p> Signup and view all the answers

    Quelle voie d'administration a un effet très rapide?

    <p>Intraveineuse</p> Signup and view all the answers

    La biodisponibilité se réfère à la quantité d'une substance qui atteint le site d'action sous forme inchangée.

    <p>True</p> Signup and view all the answers

    Quel est le rôle de la barrière hématoencéphalique?

    <p>Protéger le cerveau des substances toxiques</p> Signup and view all the answers

    Quels types de médicaments sont qualifiés d'antipsychotiques?

    <p>Neuroleptiques typiques et atypiques.</p> Signup and view all the answers

    Qu'est-ce qui distingue les antidépresseurs de première génération?

    <p>Ils bloquent la dégradation des neurotransmetteurs monoamines.</p> Signup and view all the answers

    La tolérance fonctionnelle signifie que le corps s'adapte à un médicament en réduisant le nombre de récepteurs.

    <p>True</p> Signup and view all the answers

    La durée de l'effet d'une molécule dépend de son _____ et de son _____ du corps.

    <p>métabolisation, élimination</p> Signup and view all the answers

    Quels sont les principaux types de substances psychoactives?

    <p>Antipsychotiques, antidépresseurs, anxiolytiques, alcool</p> Signup and view all the answers

    Quels sont les effets importants du sevrage des anxiolytiques?

    <p>Anxiété aggravée, irritabilité, tremblements, agitation, transpiration, douleurs, crampes musculaires, nausée, vomissements, confusion, problèmes de sommeil et hallucinations.</p> Signup and view all the answers

    Quel est le principal mécanisme d'action de l'alcool sur le système nerveux?

    <p>Il augmente la perméabilité aux ions Cl-</p> Signup and view all the answers

    La consommation modérée d'alcool est sans danger.

    <p>True</p> Signup and view all the answers

    Quelles sont les malformations faciales associées au trouble du spectre de l'alcoolisation fœtale (TSAF)?

    <p>Toutes les options ci-dessus</p> Signup and view all the answers

    Quels sont les effets indésirables possibles de la consommation de cannabis?

    <p>Confusion, désorientation, hallucinations, paranoïa, risque de dépendance, altération des performances psychomotrices.</p> Signup and view all the answers

    Quel est le rôle du méthylphénidate (Ritalin) chez les personnes hyperactives?

    <p>Calme les personnes hyperactives</p> Signup and view all the answers

    Comment les œuvres de cocaïne affectent-elles les neurotransmetteurs?

    <p>En bloquant les transporteurs assurant la recapture de la dopamine.</p> Signup and view all the answers

    Associez les types de hallucinogènes avec leurs actions principales:

    <p>Hallucinogènes cholinergiques = Bloquent ou facilitent la transmission cholinergique Hallucinogènes sérotoninergiques = Agissent sur les récepteurs de la sérotonine Hallucinogènes glutamatergiques = Bloquent les récepteurs NMDA du glutamate Hallucinogènes noradrénergiques = Induisent des altérations psychiques sévères</p> Signup and view all the answers

    Quelle est la notion de l'addiction?

    <p>Besoin compulsif de consommer une drogue, souvent associé à une dépendance physique et psychologique.</p> Signup and view all the answers

    Quelle théorie explique le mécanisme neurologique de l'addiction?

    <p>Théorie de la sensibilisation motivationnelle</p> Signup and view all the answers

    Study Notes

    Agents neuropharmacologiques

    • Une substance psychoactive intervient dans la transmission synaptique et affecte l'humeur, les pensées, l'expérience, l'émotivité, l'activité et la santé.
    • Les médicaments utilisés à des fins médicales et les drogues utilisées à des fins récréatives sont toutes deux considérées comme des substances psychoactives.
    • Les substances psychoactives peuvent être utilisées pour traiter les problèmes neurologiques ou psychologiques, mais elles peuvent également entraîner une dépendance (physique et mentale), une accoutumance et une intoxication.

    Pharmacocinétique

    • La pharmacocinétique décrit comment une substance entre dans le corps (absorption), se déplace dans le corps (distribution), est modifiée chimiquement par le corps (métabolisme) et est éliminée du corps (élimination).

    Voies d'administration

    • La voie d'administration d'une substance affecte la vitesse à laquelle elle produit un effet.
    • Les voies d'administration incluent :
      • Orale (comprimés, gélules, sirops, etc.)
      • Rectale (suppositoires)
      • Cutanée (patchs)
      • Inhalation (fumée, fumée nasale, poudre ou pulvérisateur)
      • Injection périphérique (sous-cutanée, intramusculaire, intrapéritonéale, intraveineuse)
      • Injection centrale (intraventriculaire, intrathécale (dans le LCR médullaire), sous-durale (sous la dure-mère), intracérébrale)

    Biodisponibilité

    • La biodisponibilité est la proportion d'une substance administrée qui atteint la circulation sanguine sous forme inchangée, ce qui lui permet d'atteindre son site d'action dans le corps.
    • La biodisponibilité est affectée par la quantité absorbée ou activée et la quantité éliminée ou inactivée par le corps.
    • L'effet de premier passage est la transformation d'un médicament dans l'organisme lors de son premier passage par le foie avant d'atteindre la circulation sanguine, lorsqu'il est administré par voie orale. Cela réduit la biodisponibilité.

    La barrière hémato-encéphalique (BHE)

    • La BHE est une barrière protectrice entre le sang et le cerveau.
    • Elle est formée par les cellules endothéliales des capillaires du cerveau, qui sont étroitement liées entre elles.
    • La BHE permet le passage de nutriments essentiels au cerveau et l'élimination des déchets, mais elle empêche le passage de nombreuses substances toxiques.
    • L'efficacité des médicaments psychotropes dépend de leur capacité à traverser la BHE.

    Élimination

    • La durée de l'effet d'une molécule administrée dépend de sa dégradation ou de son expulsion du corps.
    • Les options d'élimination incluent :
      • Catabolisme dans différents organes, notamment les reins, le foie et l'intestin
      • Élimination par voie urinaire, fécale, sudorale, lactée ou respiratoire
      • Accumulation dans le corps, conduisant à une toxicité

    Pharmacodynamique

    • La pharmacodynamique étudie l'interaction entre un agent pharmacologique et sa cible dans l'organisme.
    • L'affinité est le degré d'attraction chimique entre un ligand et son récepteur.
    • L'efficacité est la capacité d'un ligand à activer un récepteur.

    Index thérapeutique

    • L'index thérapeutique est la différence entre les concentrations actives et toxiques d'une substance.
    • Un index thérapeutique élevé (ou large) indique que les médicaments sont efficaces à haute dose, car la marge entre la dose efficace (thérapeutique) et la dose toxique est importante.
    • Un index thérapeutique faible (ou étroit) indique que les médicaments doivent être administrés à des doses précises pour que les concentrations plasmatiques restent dans l'intervalle thérapeutique.

    Tolérance

    • La tolérance se développe lorsque l'organisme s'adapte aux changements chimiques induits par les substances psychoactives.
    • Cela nécessite des doses plus élevées pour obtenir le même effet.
    • Les types de tolérance incluent :
      • Tolérance métabolique : les organes métaboliques (p. ex., le foie) deviennent plus efficaces à dégrader et à éliminer la drogue.
      • Tolérance fonctionnelle : les cellules cibles modifient leur sensibilité à la drogue, souvent en régulant le nombre de récepteurs synaptiques.
      • Tolérance croisée : la tolérance à une drogue s'étend à d'autres drogues de la même classe chimique.

    Tolérance fonctionnelle

    • L'exposition répétée à une drogue agoniste (qui imite l'effet du neurotransmetteur) entraîne une régulation à la baisse des récepteurs cibles.
    • L'exposition répétée à une drogue antagoniste (qui bloque l'effet du neurotransmetteur) entraîne une régulation à la hausse des récepteurs cibles.

    Syndrome de sevrage

    • Le syndrome de sevrage est un ensemble de symptômes plus ou moins graves qui surviennent à l'arrêt de la consommation de drogue.
    • Il est caractérisé par des symptômes physiques et psychologiques désagréables, voire dangereux.

    Sensibilisation

    • La sensibilisation est la réaction opposée à la tolérance.
    • L'exposition répétée à une substance peut entraîner une augmentation de la réponse à des doses constantes.

    Effets des molécules psychoactives sur la présynapse

    • Les molécules psychoactives peuvent affecter la synthèse, le stockage, la libération, la recapture ou la dégradation des neurotransmetteurs dans la synapse.

    Effets des molécules psychoactives sur la postsynapse

    • Les molécules psychoactives peuvent affecter la liaison des neurotransmetteurs aux récepteurs postsynaptiques, ou interférer avec les voies de signalisation postsynaptique.

    Principales catégories d'agents psychoactifs

    • Antipsychotiques (neuroleptiques)
    • Antidépresseurs
    • Anxiolytiques
    • Alcool
    • Analgésiques opiacés
    • Psychostimulants
    • Hallucinogènes
    • Cannabis

    Antipsychotiques

    • Première génération (neuroleptiques typiques) :
      • Antagonistes des récepteurs D2 de la dopamine (p. ex., halopéridol, chlorpromazine)
      • Réduisent les symptômes positifs de la schizophrénie (hallucinations, idées délirantes), mais non les symptômes négatifs.
      • Produisent des effets secondaires similaires à la maladie de Parkinson.
    • Deuxième génération (neuroleptiques atypiques) :
      • Bloquent moins fortement les récepteurs D2, mais également les récepteurs sérotoninergiques 5-HT2 (p. ex., clozapine)
      • Améliorent la motivation et réduisent l'agitation, mais entraînent un gain de poids.

    Antidépresseurs

    • Première génération :
      • Inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) : bloquent la dégradation des monoamines, augmentant leur concentration dans la fente synaptique.
      • Antidépresseurs tricycliques : bloquent la recapture de la sérotonine ou de la noradrénaline, augmentant leur concentration dans la fente synaptique.
    • Deuxième génération :
      • Antidépresseurs atypiques : bloquent la recapture de la sérotonine ou de la noradrénaline de manière plus sélective.
      • Inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS) : bloquent la recapture de la sérotonine, augmentant sa concentration dans la fente synaptique.
    • Les antidépresseurs peuvent prendre 6 à 8 semaines de traitement avant de produire leur effet thérapeutique complet.

    Anxiolytiques

    • Barbituriques :
      • Augmentent la perméabilité aux ions Cl- au niveau du récepteur GABAA.
      • Produisent une sédation et un endormissement, et peuvent induire une anesthésie générale, le coma et la mort.
    • Benzodiazépines :
      • Agonistes non compétitifs du récepteur GABAA, renforçant l'activité gabaergique.
      • Réduisent l'anxiété, mais induisent la sédation et peuvent entraîner une dépendance.
    • Nouvelle génération :
      • Buspirone : agoniste des récepteurs 5-HT1 de la sérotonine.
      • Efficace dans le traitement de l'anxiété généralisée, sans effets sédatifs, amnésian ts, myorelaxants ou de dépendance.

    Alcool

    • L'alcool peut avoir des effets positifs sur la santé à faible dose, mais un abus chronique entraîne des dommages neurologiques.

    • L'alcool a un impact diphasique sur le système nerveux, avec une phase initiale d'excitation suivie d'une phase plus longue de dépression.

    • L'alcool augmente la perméabilité aux ions Cl- du récepteur GABAA, renforçant l'inhibition gabaergique.### L'alcool

    • L'alcool agit sur plusieurs systèmes de neurotransmetteurs, y compris les faisceaux dopaminergiques, ce qui explique l'euphorie alcoolique.

    • La théorie de la désinhibition suggère que l'alcool affecte sélectivement le cortex préfrontal, responsable de la prise de décision, tout en épargnant les régions sous-corticales, impliquées dans les comportements instinctifs, comme le désir.

    • L'alcool peut entraîner une perte de contrôle des impulsions.

    Le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF)

    • Le SAF est une anomalie congénitale résultant de la consommation d'alcool pendant la grossesse, même en quantités relativement faibles.
    • Aucun seuil minimal d'alcoolisation n'a été déterminé.
    • Les enfants atteints du SAF présentent des malformations faciales caractéristiques, telles que des fentes palpébrales raccourcies, un sillon mal dessiné entre la lèvre supérieure et le nez, un aplatissement de la région maxillaire, une minceur de la lèvre supérieure, etc.
    • Des anomalies structurelles du cerveau sont présentes, certains patients étant dépourvus de corps calleux.
    • La plupart des enfants atteints du SAF présentent une déficience intellectuelle ou des troubles cognitifs tels que des troubles d'apprentissage, des difficultés de gestion des émotions, des problèmes de perception sociale, des troubles de la mémoire, de l'attention, du raisonnement et du jugement, ainsi que des lacunes langagières.

    Les analgésiques opiacés

    • Un opioïde (ou opiacé) est une substance qui se lie à une classe particulière de récepteurs sensibles à la morphine.
    • Les opioïdes ont des propriétés narcotiques (induisent le sommeil) et analgésiques (apaisent la douleur).
    • Lorsqu'ils sont utilisés de manière répétée, les opiacés induisent une tolérance, ce qui signifie que la dose peut être augmentée de 10 fois en quelques semaines.

    Le cannabis

    • Le cannabis est la drogue la plus consommée dans le monde.
    • Les récepteurs aux cannabinoïdes, CB1 et CB2, se trouvent dans les zones associées à l'apprentissage, la motivation et la prise de décision.
    • Le THC affecte les mécanismes biologiques du cerveau qui permettent son développement sain.
    • Le THC se lie aux récepteurs présents à la surface des neurones et modifie le fonctionnement du système endocannabinoïde.
    • Les dommages associés à une consommation fréquente de cannabis peuvent être irréversibles, même après l'arrêt de la consommation.

    Le cannabis (suite)

    • Le cannabis a des effets multiples, tant recherchés qu'indésirables.
    • Effets recherchés : euphorie, détente, facilitation du sommeil, modulation de la douleur et soulagement du stress.
    • Effets indésirables : confusion, désorientation, hallucinations, paranoïa, risque de dépendance, risque d'induire des psychoses, perte de la conscience du temps, perturbation des performances sexuelles, effets sur les performances psychomotrices, impact sur la balance décisionnelle, etc.
    • Certains effets persistent au-delà de la période d'intoxication.
    • Les effets sont plus néfastes si la consommation est fréquente et si l'âge de début de la consommation est précoce.

    Les psychostimulants

    • Les psychostimulants excitent le système nerveux.
    • Certains stimulants agissent directement en induisant des PPSE, tandis que d'autres bloquent des signaux inhibiteurs naturels.

    Les psychostimulants (suite) et autres stimulants

    • Les amphétamines provoquent la libération présynaptique de neurotransmetteurs, même en l'absence de potentiel d'action.
    • Le méthylphénidate (Ritalin) a un effet thérapeutique paradoxal : il calme les personnes hyperactives.
    • La cocaïne bloque les transporteurs assurant la recapture de la dopamine.
    • La nicotine cible les récepteurs nicotiniques de l'acétylcholine.
    • La caféine est un antagoniste des récepteurs de l'adénosine.

    Les hallucinogènes

    • Les hallucinogènes altèrent les perceptions sensorielles et les processus cognitifs, provoquant des modifications ou des distorsions des perceptions existantes.
    • Il existe cinq types d'hallucinogènes :
      • Hallucinogènes cholinergiques : bloquent (atropine) ou facilitent (nicotine) la transmission au niveau de la synapse cholinergique.
      • Anandamide : neurotransmetteur cannabinoïde endogène. Le THC contenu dans la marijuana interagit avec le récepteur à l'anandamide, provoquant des effets sur l'humeur.
      • Hallucinogènes glutamatergiques (ex : phencyclidine - PCP - et kétamine) : bloquent les récepteurs NMDA du glutamate, impliqués dans l'apprentissage.
      • Hallucinogènes noradrénergiques (ex : mescaline) : induisent des altérations psychiques sévères, comme une impression d'illimité de l'espace et des hallucinations visuelles.
      • Hallucinogènes sérotoninergiques (ex : LSD, ecstasy) : le LSD agit sur les récepteurs postsynaptiques de la sérotonine ou bloque l'action des neurones sérotoninergiques. L'ecstasy augmente les concentrations de sérotonine.

    La toxicomanie

    • La toxicomanie est un mode d'utilisation d'une drogue caractérisée par une consommation continue et excessive, occupant une place centrale dans la vie quotidienne.
    • L'addiction (ou dépendance) est le besoin de consommer une drogue, caractérisé par un usage compulsif, menant à une dépendance physique, souvent associé à un phénomène de tolérance et à un syndrome de sevrage.
    • La dépendance peut aussi être psychologique, ayant une influence aussi marquée que la dépendance physique.
    • Les drogues sujettes à l'abus induisent une agitation psychomotrice à un certain dosage, ce qui procure une impression de puissance et de contrôle.
    • Les drogues augmentent l'activité du système dopaminergique au niveau de la voie mésocorticolimbique, stimulant le "circuit de la récompense".

    Les mécanismes neurologiques de l’addiction

    • La décision de prendre une drogue se situe au niveau du cortex préfrontal.
    • La théorie de la sensibilisation motivationnelle ("wanting-and-liking theory") suggère que les drogues addictives activent la voie mésocorticolimbique du système dopaminergique (wanting) et les systèmes opioïdes associés au plaisir (liking).
    • Avec une consommation répétée, le wanting et le liking évoluent dans des directions opposées.
    • L'acte volontaire de consommer une drogue cède la place à des processus inconscients et devient une habitude, impliquant les noyaux gris centraux.

    Le traitement de la dépendance

    • La dépendance aux drogues doit être traitée comme toutes les maladies ou les troubles comportementaux chroniques.
    • La dépendance est un problème persistant toute la vie.
    • Les options pharmacologiques incluent :
      • Désintoxication : apaise les symptômes de sevrage.
      • Agonistes ou agonistes partiels des molécules addictives : entrent en compétition avec la drogue pour activer les mêmes mécanismes.
      • Antagonistes des molécules addictives : bloquent l'effet d'une drogue, mais provoquent des symptômes de sevrage.
      • Médication antirécompense : bloquent l'effet de récompense.
      • Médication contre l'envie : réduisent le besoin de consommer de la drogue.
      • Immunisation : par le moyen de vaccins, pour inciter le système immunitaire à produire des anticorps qui éradiquent les drogues ciblées.

    Neuropharmacologie : Bases

    • Les agents neuropharmacologiques sont des substances qui influencent la transmission synaptique et qui modifient l'humeur, les pensées, l'expérience, l'émotivité, l'activité et/ou la santé.
    • Les médicaments (usage médical) et les drogues (usage récréatif) font partie de cette catégorie.

    Pharmacocinétique

    • La pharmacocinétique décrit les processus d'absorption, de distribution, de métabolisme et d'élimination des substances psychoactives dans l'organisme.

    Voies d'administration des substances psychoactives

    • La voie d'administration influence la vitesse à laquelle une substance atteint son site d'action.
    • Les voies d'administration incluent l'ingestion (orale ou rectale), l'absorption cutanée, l'inhalation, l'injection périphérique (sous-cutanée, intramusculaire, intraveineuse, intrapéritonéale) et l'injection centrale (intraventriculaire, intrathécale, sous-durale, intracérébrale).

    Biodisponibilité

    • La biodisponibilité correspond à la proportion de substance administrée qui atteint la circulation sanguine sous forme inchangée.
    • Deux facteurs influencent la biodisponibilité : la quantité absorbée/activée et la quantité éliminée/inactivée.
    • L'effet de premier passage (transformation du médicament dans le foie avant d'atteindre la circulation sanguine lors de l'administration orale) réduit la biodisponibilité.

    Barrière hémato-encéphalique (BHE)

    • La BHE est une structure qui protège le cerveau des agents toxiques et infectieux.
    • Elle est formée par les cellules endothéliales des capillaires cérébraux, reliées par des jonctions serrées et entourées par des astrocytes.
    • La BHE permet le passage des nutriments et l'élimination des déchets, mais limite l'accès des médicaments au cerveau.

    Élimination

    • La durée d'action d'une substance psychoactive dépend de sa dégradation et de son expulsion de l'organisme.
    • Les substances psychoactives peuvent être catabolisées dans le foie, les reins et l'intestin, excrétées par l'urine, les fèces, la sueur, le lait maternel et l'air exhalé, ou s'accumuler dans le corps et devenir toxiques.

    Pharmacodynamique

    • La pharmacodynamique étudie les interactions entre les agents pharmacologiques et leurs cibles (p.ex., les récepteurs).
    • L'affinité et l'efficacité d'un ligand (substance qui se lie à un récepteur) déterminent l'effet d'une substance psychoactive.

    Index thérapeutique

    • L'index thérapeutique mesure l'écart entre les concentrations actives et toxiques d'une substance.
    • Un index thérapeutique élevé indique une faible probabilité de toxicité.
    • Un index thérapeutique faible exige des posologies précises pour éviter la toxicité.

    Tolérance

    • La tolérance est un phénomène d'adaptation de l'organisme à l'exposition répétée à une substance psychoactive.
    • La tolérance se manifeste par une diminution de la réponse à la substance à des doses identiques.
    • La tolérance peut être métabolique (augmentation de la dégradation de la substance), fonctionnelle (modification de la sensibilité des récepteurs) ou croisée (généralisation de la tolérance à d'autres substances).

    Tolérance fonctionnelle

    • La tolérance fonctionnelle implique la régulation à la baisse ou à la hausse du nombre de récepteurs pour compenser l'activation ou le blocage anormal des récepteurs.

    Syndrome de sevrage

    • En arrêtant la consommation d'une substance psychoactive, l'organisme peut présenter des symptômes physiques et psychologiques désagréables.
    • Les symptômes de sevrage varient selon la substance et peuvent inclure des douleurs, des crampes musculaires, de l'anxiété, des sueurs, des nausées et des convulsions.

    Sensibilisation

    • La sensibilisation est un phénomène d'accentuation de la réponse à des doses constantes et répétées.
    • La sensibilisation peut s'appliquer aux effets bénéfiques ou aux effets indésirables d'une substance.

    Effets des molécules psychoactives sur la présynapse

    • Les substances psychoactives peuvent affecter la synthèse, le stockage, la libération, la recapture ou la dégradation des neurotransmetteurs.

    Effets des molécules psychoactives sur la postsynapse

    • Les substances psychoactives peuvent agir comme agonistes (mimant l'effet du neurotransmetteur) ou antagonistes (bloquant l'effet du neurotransmetteur) sur les récepteurs postsynaptiques.

    Principales catégories d'agents psychoactifs

    • Les antipsychotiques (neuroleptiques)
    • Les antidépresseurs
    • Les anxiolytiques
    • L'alcool
    • Les analgésiques opiacés
    • Les psychostimulants
    • Les hallucinogènes
    • Le cannabis

    Antipsychotiques

    • Les antipsychotiques typiques (p.ex., halopéridol, chlorpromazine) sont des antagonistes des récepteurs D2 de la dopamine.
    • Les antipsychotiques atypiques (p.ex., clozapine) bloquent les récepteurs D2 et les récepteurs sérotoninergiques 5-HT2.

    Antidépresseurs

    • Les antidépresseurs de première génération incluent les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) et les antidépresseurs tricycliques.
    • Les antidépresseurs de deuxième génération (antidépresseurs atypiques et ISRS) ont un effet plus sélectif sur les protéines de recapture des neurotransmetteurs.

    Anxiolytiques

    • Les anxiolytiques comprennent les barbituriques (agissent sur le récepteur GABAA) et les benzodiazépines (renforcent l'activité gabaergique).
    • La nouvelle génération d'anxiolytiques (p.ex., buspirone) est sérotoninergique.

    Alcool

    • L'alcool a un effet diphasique sur le système nerveux : une excitation initiale suivie d'une dépression.

    • L'alcool potentialise l'inhibition gabaergique en augmentant la perméabilité aux ions Cl- au niveau du récepteur GABAA.### L'alcool

    • L'alcool agit sur les systèmes de neurotransmetteurs comme les faisceaux dopaminergiques, ce qui explique l'euphorie alcoolique.

    • La théorie de la désinhibition explique l'effet dépresseur sélectif de l'alcool sur le cortex frontal qui contrôle la prise de décision.

    • L'alcool épargne les régions sous-corticales, impliquées dans les comportements instinctifs comme le désir, ce qui peut entraîner une perte de contrôle des pulsions.

    Trouble du spectre de l'alcoolisation fœtale (TSAF)

    • Anomalie congénitale résultant de l'abus d'alcool ou d'une consommation modérée pendant la grossesse.
    • Aucun seuil minimal d'alcoolisation n'a pu être déterminé.
    • L'enfant peut présenter des malformations faciales caractéristiques comme des fentes palpébrales raccourcies, un sillon mal dessiné entre la lèvre supérieure et le nez, un aplatissement de la région maxillaire, une minceur de la lèvre supérieure.
    • Des retards de croissance et des anomalies structurelles du cerveau peuvent être observés, notamment l'absence de corps calleux chez certains patients.
    • La plupart des patients présentent une déficience intellectuelle ou des troubles cognitifs comme des troubles d'apprentissage, des difficultés de gestion des émotions, des problèmes de perception sociale, des troubles de la mémoire, de l'attention, du raisonnement et du jugement, des lacunes langagières.

    Analgésiques Opiacés

    • Les opioïdes se lient à des récepteurs spécifiques, sensibles à la morphine, aux propriétés narcotiques et analgésiques.
    • Les opioïdes se fixent sur des récepteurs présents dans le système nerveux central (SNC) et le système nerveux entérique (SN entérique).
    • Trois classes d'opioïdes endogènes : endorphines, enképhalines et dynorphines.
    • Trois types de récepteurs métabotropiques : delta (δ), kappa (κ), mu (μ).
    • Une utilisation répétée des opiacés induit une tolérance, nécessitant des doses de plus en plus élevées.

    Le cannabis

    • Le cannabis est le stupéfiant le plus consommé au monde.
    • Les récepteurs aux cannabinoïdes (métabotropiques) sont présents dans le SNC (CB1) et le système immunitaire (CB2).
    • Le THC (tétrahydrocannabinol) est le composé psychoactif responsable des effets recherchés et toxiques du cannabis.
    • Le THC interagit avec le système endocannabinoïde, impactant le développement sain du cerveau.
    • La structure moléculaire du THC ressemble à celle des endocannabinoïdes, lui permettant de se lier aux récepteurs à la surface des neurones.
    • Certains dommages liés à une consommation fréquente peuvent être irréversibles malgré l'arrêt de la consommation.

    Effets multiples du cannabis

    • Effets recherchés : euphorie (avoir un « high »), détente, facilite le sommeil, module la douleur, soulage le stress.
    • Effets indésirables : confusion, désorientation, hallucinations, paranoïa, risque de dépendance, risque d'induire des psychoses, perte de la conscience du temps, perturbation des performances sexuelles, affecte les performances psychomotrices, impact sur la balance décisionnelle.
    • Les effets persistent parfois au-delà de la période d'intoxication.
    • Certains effets peuvent devenir non réversibles chez les consommateurs réguliers.
    • Les effets sont plus néfastes en cas de consommation fréquente et d'âge de début de la consommation précoce.
    • Symptômes de sevrage : symptômes anxieux et dépressifs, irritabilité, manque d'énergie, troubles du sommeil, manque de motivation, difficultés de concentration.

    Les psychostimulants

    • Agents psychoactifs qui excitent le système nerveux.
    • Certains agissent directement en induisant des PPSE, tandis que d'autres bloquent les signaux inhibiteurs naturels.

    Amphétamines et méthamphétamine

    • Provoquent la libération présynaptique de neurotransmetteurs, même en l'absence de potentiel d'action.
    • Font fonctionner en sens inverse les transporteurs de recapture des neurotransmetteurs.
    • Amplifient la neurotransmission en détournant l'enzyme MAO de son substrat naturel.

    Méthylphénidate (Ritalin)

    • Effet thérapeutique paradoxal : calment les personnes « hyperactives ».
    • Deux hypothèses :
      • Activation de l'innervation noradrénergique du locus coeruleus qui stimule le cortex et augmente la capacité de concentration.
      • Régulation des anomalies sérotoninergiques présentes dans l'hyperactivité, qui se traduisent par un comportement locomoteur exacerbé que le méthylphénidate viendrait tempérer.

    Cocaïne

    • Bloque les transporteurs assurant la recapture de la dopamine.

    Nicotine

    • Cible les récepteurs nicotiniques de l'ACh.

    Caféine

    • Antagoniste des récepteurs de l'adénosine : l'adénosine se fixe sur ses récepteurs, ralentissant l'activité nerveuse et provoquant la somnolence (effet inhibiteur).

    Les hallucinogènes

    • Substances qui altèrent les perceptions sensorielles et les processus cognitifs.

    Cinq types d'hallucinogènes

    • Cholinergiques : bloquent (atropine) ou facilitent (nicotine) la transmission au niveau de la synapse cholinergique.
    • Cannabinoïdes endogènes (anandamide): Le THC interagit avec le récepteur à l'anandamide, affectant l'humeur.
    • Glutamatergiques (phencyclidine - PCP - et kétamine) : Bloquent les récepteurs NMDA du glutamate, impliqués dans l'apprentissage, entraînant des hallucinations et un état dissociatif.
    • Noradrénergiques (mescaline) : Induisent de sévères altérations psychiques, comme une impression que l'espace n'a pas de limites et des hallucinations visuelles.
    • Sérotoninergiques (LSD, ecstasy) : Agissent sur les récepteurs postsynaptiques de la sérotonine ou pourraient bloquer l'action des neurones sérotoninergiques. Ecstasy augmente les concentrations de sérotonine.

    La toxicomanie

    • Mode d'utilisation d'une drogue caractérisé par une consommation continue et excessive, occupant une place centrale dans la vie quotidienne.
    • Addiction : besoin de consommer une drogue, caractérisé par un usage compulsif, menant à une dépendance physique, souvent associé à une tolérance et à un syndrome de sevrage.
    • Dépendance psychologique : influence aussi marquée que la dépendance physique.
    • Les drogues sujettes à l'abus induisent une agitation psychomotrice, créant une impression de puissance et de contrôle.
    • Ces drogues augmentent l'activité du système dopaminergique au niveau de la voie mésocorticolimbique, stimulant le « circuit de la récompense ».
    • Les médicaments traitant la toxicomanie et la dépendance diminuent l'activité dopaminergique.
    • Approche intégrée de la problématique : perspectives morale, médicale, physique et motivationnelle.

    Mécanismes neurologiques de l'addiction

    • La décision de prendre une drogue siège au niveau du cortex préfrontal.

    Théorie de la sensibilisation motivationnelle (wanting-and-liking theory) :

    • Activation de la voie mésocorticolimbique du système dopaminergique associée au besoin de la substance (wanting).
    • Activation des systèmes opioïdes associés à la recherche du plaisir procuré par la substance (liking).
    • Le besoin de drogue (wanting) et le plaisir procuré par la drogue (liking) évoluent dans des directions opposées lors d'une consommation répétée.
    • L'acte volontaire de consommer une drogue cède la place à des processus inconscients, faisant intervenir les noyaux gris centraux (striatum).

    Traitement de la dépendance

    • La dépendance aux drogues doit être traitée de la même façon que toutes les maladies ou les troubles comportementaux chroniques.
    • La dépendance est un problème qui persiste toute la vie.

    Options pharmacologiques :

    • Désintoxication : apaise les symptômes du sevrage (benzodiazépines, agents qui abaissent l'activité noradrénergique).
    • Agonistes ou agonistes partiels des molécules addictives : entrent en compétition avec la drogue pour activer, du moins partiellement, les mêmes mécanismes d'action.
    • Antagonistes des molécules addictives : bloquent l'effet d'une drogue, mais provoquent de sévères symptômes de sevrage.
    • Médication antirécompense : bloquent l'effet de récompense en réduisant l'activité de la voie mésocorticolimbique du système dopaminergique.
    • Médication contre l'envie : réduisent le besoin de consommer de la drogue.
    • Immunisation : par le moyen de vaccins (contre la cocaïne, l'héroïne et la nicotine), pour inciter le système immunitaire à produire des anticorps qui éradiquent les drogues dans la circulation sanguine.

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    Description

    Testez vos connaissances sur les effets des anxiolytiques, des opioïdes et du cannabis. Ce quiz aborde également les symptômes de sevrage et les effets psychotropes des hallucinogènes. Découvrez comment ces substances influencent le cerveau et le comportement humain.

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