Sociologie du suicide selon Durkheim

La croyance que chaque société possède un taux de suicide spécifique qui reste stable au fil des années, malgré quelques variations individuelles.

Durkheim examine les facteurs susceptibles de différencier les sociétés et qui ne changent pas au fil du temps pour comprendre les variations du taux de suicide.

Ensemble des idées, images et valeurs reçues du milieu social, qui influencent la perception du monde, du bien et du mal, et les relations avec les autres.

Le fait d'appartenir à une confession religieuse, catholique, protestante ou juive, influence le taux de suicide.

L'état civil, le nombre d'enfants et la date du mariage sont des facteurs qui affectent le risque de suicide.

Durkheim identifie la participation à des mouvements de révolte populaire comme un facteur influençant le taux de suicide.

Les catholiques ont un taux de suicide plus bas que les juifs, qui ont eux-mêmes un taux plus bas que les protestants.

Le mariage et la présence d'enfants protègent contre le suicide, plus d'enfants signifie plus de protection.

Comprendre les phénomènes sociaux en se focalisant sur leur signification pour les individus qui les vivent.

Des modèles simplifiés de la réalité sociale qui mettent en évidence les éléments importants pour comprendre un phénomène.

Pour comprendre un phénomène social, il faut identifier les éléments qui le justifient et les motivations des acteurs impliqués.

L'approche de Weber qui se concentre sur la compréhension du sens subjectif des actions et de leur importance pour les acteurs.

L'approche de Durkheim qui cherche à identifier des lois et des règles générales qui régissent les phénomènes sociaux.

L'objectif de la sociologie compréhensive est de comprendre le sens que les acteurs donnent à leurs actions et aux phénomènes sociaux.

La recherche sociologique doit rester objective et ne pas imposer ses propres valeurs aux phénomènes étudiés.

Comprendre un comportement social ne signifie pas l'approuver ou le justifier. Il s'agit de saisir ses motivations et ses fondements.

Un comportement social est défini par quatre critères : le comportement lui-même, son sens pour l'agent, son caractère actif et intentionnel, et son orientation par rapport au comportement des autres.

Les comportements instinctifs, réflexifs et techniques ne sont pas considérés comme des comportements sociaux car ils ne répondent pas aux quatre critères.

La spéculation boursière est un excellent exemple d'activité sociale. Les investisseurs s'orientent en fonction des actions des autres et leurs décisions impactent l'ensemble du marché.

Les crashes boursiers sont un phénomène social, résultant de l'action collective des agents qui, influençant les uns les autres, prennent des décisions irrationnelles ou non comprises.

La théorie de Weber suggère que l'impulsion de destruction dans l'activité sociale peut être liée à une force culturelle, les agents étant emportés par une culture qui encourage des comportements destructeurs.

Le concept de la « tragédie des communs » illustre l'impact de l'individualisme sur les ressources partagées. Dans un contexte de liberté d'accès, l'exploitation excessive met en danger la ressource pour tous.

L'activité sociale repose sur l'interaction des agents, qui influencent et sont influencés par leurs actions. Cette interaction peut mener à des phénomènes complexes, parfois imprévisibles.

Bien que les comportements individuels puissent paraître rationnels, l'activité sociale collective peut mener à des résultats irrationnels ou non voulus.

La violence symbolique s'ajoute à une source de violence préexistante : la violence économique. Cette dernière, souvent reflétée dans les conditions de travail des parents, crée un contexte d'inégalité. La violence symbolique, quant à elle, vient légitimer et renforcer cette inégalité en imposant des normes sociales et des valeurs qui favorisent certains individus au détriment d'autres.

L'école impose des normes et des valeurs qui donnent l'impression d'un système méritocratique, cachant ainsi les inégalités sociales qui existent déjà. Ainsi, on peut dire que la distinction entre un "bon Français" et un "mauvais Français" est étroitement liée aux rapports de classe et à la violence symbolique exercée par l'école.

La violence symbolique dépend de la violence économique. Sans contexte de violence économique préalable, la violence symbolique n'aurait pas la même force. Les deux formes de violence sont interdépendantes.

La violence symbolique vient légitimer la violence économique. Elle justifie les inégalités sociales et les différences de traitement. Un exemple illustrant cette interdépendance est la réussite scolaire à des examens.

Les luttes de classe, bien qu'atténuées après la Deuxième Guerre mondiale, perdurent. Elles se manifestent à travers les inégalités économiques et symboliques, reflétant les tensions sociales et les rapports de pouvoir.

L'idée que la pauvreté est un crime, et que les pauvres doivent être punis pour leur incapacité à réussir dans la vie.

L'obsession de la société actuelle par la réussite, influencée par des idées reformistes qui mettent l'accent sur l'effort individuel et la réussite pour glorifier Dieu.

La vision selon laquelle le travail est une obligation et une source d'identité, permettant de prouver sa réussite et de gagner sa place dans la société.

L'état-nation, une entité politique où la majorité de la population est censée partager une identité nationale commune.

L'immigration, un phénomène étudié par l'École de Chicago, se pose comme une question centrale dans les années 1970 face à l'augmentation des flux migratoires et aux tensions sociales.

La ville, considérée comme le laboratoire social des temps modernes, offrant un terrain d'observation unique pour les sociologues.

Les minorités, souvent perçues comme étant en décalage par rapport aux normes sociales dominantes.

L'École de Chicago, un mouvement de sociologues qui s'est intéressé à l'étude de la ville et de ses dynamiques sociales, notamment en lien avec l'immigration.

Système de récompenses et de privilèges offert aux internes qui se comportent bien afin de compenser la frustration de l'internat.

L'anxiété et la perte de sens que peuvent ressentir les internes, même face à un système de récompenses, car l'internat peut les faire se sentir perdus et déconnectés de la vie extérieure .

Le personnel est déchiré entre son devoir d'appliquer les règles et sa conscience morale, ce qui peut créer des conflits et des frustrations.

Les rites d'intégration et les activités communes peuvent rapprocher les internes et les membres du personnel, réduisant temporairement le fossé qui les sépare.

La distinction entre le monde extérieur et l'institution, qui se crée au sein même de l'internat et renforce le sentiment de séparation et d'infériorité.

Un maintien artificiel de l'écart entre les internes et les membres du personnel pour justifier les pratiques institutionnelles, ce qui peut conduire à des abus.

Le risque d'abus et de déshumanisation augmente lorsque la mise en scène de l'internat est exacerbée.

La distinction entre le monde intérieur et le monde extérieur est créée par l'internat lui-même et n'existe pas en dehors de ce contexte.