Sociologie : l'interractionisme symbolique CHAP 5

L'interactionisme symbolique est une approche sociologique qui se concentre sur la manière dont les individus créent, interprètent et partagent des significations à travers l'interaction sociale, en utilisant des symboles, des gestes et des mots.

Edwin Sutherland, mentor de Goffman et Becker, a étudié la déviance en observant les pratiques des voleurs professionnels.

Sutherland a étudié la criminalité des entreprises américaines et a constaté que les grandes entreprises se livraient souvent à des pratiques contraires à la loi.

Le concept de "culture du crime" suggère que certains groupes sociaux ont leurs propres codes, valeurs et normes qui peuvent être en conflit avec la loi.

Les déviants sont ceux qui dévient des normes sociales et sont considérés comme marginaux par la société dominante.

L'interactionisme symbolique met l'accent sur la manière dont les normes sociales construisent la déviance et comment les déviants peuvent développer leurs propres normes.

Le concept de « Go Man » est un concept introduit par Bourdieu, un sociologue français, qui décrit les personnes qui vivent sur la marge de la société et qui ne sont pas reconnues par les institutions.

L'interactionisme symbolique et les travaux de Bourdieu permettent d'explorer l'écart entre les normes dominantes de la société et les pratiques de ceux qui se situent en marge.

Le crime est un phénomène social qui touche toutes les classes sociales et il est influencé par les rapports de pouvoir et les normes sociales.

Le traitement réservé aux criminels reflète le rapport de la société au crime et aux normes sociales.

Les criminels ne sont pas uniquement des personnes pauvres ou marginales, mais aussi des individus dont les actes ne sont pas acceptés par la société.

Everett Hughes était un sociologue anti-moraliste qui s'intéressait à comprendre la diversité des normes sociales, plutôt que de les imposer.

Le fonctionnalisme est une théorie sociologique qui considère chaque phénomène social comme ayant une fonction dans le maintien de l'ordre social.

Les émeutes sont considérées comme une forme de déviance qui perturbe le fonctionnement de la société

L'étude du fonctionnalisme se concentre sur l'action sociale et la façon dont elle se conforme aux normes sociales.

Le livre 'Asiles' est une étude de terrain sur les malades mentaux et leur condition sociale.

Le psychiatre doit avoir accès à tous les aspects de la vie du patient, y compris sa perception de soi et de ses expériences, afin de pouvoir l'aider à déconstruire ses propres métaphores et à commencer sa thérapie.

Le patient perd la capacité de construire sa propre histoire et de se voir comme une personne unique.

Le psychiatre s'intéresse aux expériences des personnes contraintes de vivre dans des environnements restreints et contrôlés, comme les prisons, couvents, camps de guerre.

Des lieux comme les asiles, les prisons, les couvents et les camps de guerre partagent des traits similaires qui les définissent comme des « institutions totales ».

Ces institutions contrôlent tous les aspects de la vie quotidienne des individus et les isolent du monde extérieur.

Des techniques utilisées dans les institutions totales pour affaiblir le sens de soi du patient, en les dépouillant de leur individualité.

L'utilisation de noms de famille, de numéros, de fouilles régulières, d'architectures spécifiques et de douches collectives contribuent à dépersonnaliser les patients.

L'objectif des techniques de mortification est de rendre les patients plus malléables et dociles.

Les institutions totales visent à rendre les internés plus malléables en brisant leur sens d'action et leur sentiment de capacité.

Les institutions totales créent une anxiété existentielle chez les internés, impactant leur capacité à effectuer des tâches simples et leur maîtrise du quotidien.

Les récompenses offertes dans les institutions totales ne compensent pas l'anxiété existentielle car elles ne restaurent pas le sentiment d'action.

Le personnel des institutions totales est tiraillé entre les principes d'humanité et la rationalité de la gestion.

Rendre les individus plus malléables est une technique courante pour contrôler les foules et maintenir l'ordre.

Les rites d'intégration peuvent temporairement effacer la distinction entre les internés et le personnel, mais la polarisation se rétablit généralement après.

La ligne de partage entre les internés et le personnel est définie par la distinction "toi tu es fou, moi non".

La ligne de partage est continuellement entretenue car elle est essentielle pour maintenir l'équilibre et la sécurité de l'institution.

Ce sont des personnes qui veulent changer les lois et les comportements en interdisant certaines pratiques, comme le port du voile. Ils se sentent investis d'une mission et considèrent leurs actions comme une lutte pour le bien commun.

Ce sont des organisations ou des groupes d'individus qui peuvent avoir un intérêt financier à influencer les décisions politiques. Ils investissent dans des réformes qui leur sont bénéfiques.

Ils sont des experts en sciences sociales et en droit. Ils aident les réformateurs à formuler leurs demandes de façon à ce qu'elles puissent être mises en œuvre par les institutions.

La police est chargée de faire respecter les lois, même si elle ne s'accorde pas nécessairement avec le contenu de celles-ci. Pour eux, le respect de l'ordre public est primordial.

C'est une ligne de démarcation entre ce qui est acceptable et ce qui est inacceptable dans une société. Cette ligne est influencée par les différents groupes qui cherchent à imposer leurs valeurs.

Le terme "carrière morale" décrit le parcours d'un individu qui devient déviant. Il s'agit d'un processus où l'individu justifie ses actions déviantes en adaptant sa vision du monde et en développant des normes et valeurs spécifiques à son groupe.

Lorsqu'un individu est étiqueté comme déviant, il peut réorganiser sa vie autour de cette nouvelle identité. Il intègre la déviance dans tous les aspects de son existence, comme une façon de justifier l'étiquette.

Un stigmate est un attribut qui conditionne la manière dont les autres interagissent avec une personne. Ce peut être un handicap physique, un tic, un trait corporel visible, ou une caractéristique sociale qui est perçue négativement.

Le retournement du stigmate se produit lorsque la personne stigmatisée accepte son statut et même s'en sert pour se forger une identité de groupe. Au lieu de rejeter le stigmate, elle l'utilise comme une source de force et d'appartenance à une communauté.

Les groupes déviants ont souvent une vision du monde et des normes qui diffèrent de la société dominante. Ils développent une contre-culture qui leur permet de justifier leurs actions et d'adhérer à leur système de valeurs.

Les individus apprennent à participer et à s'intégrer à des sous-cultures organisées autour d'activités déviantes. Ces sous-cultures offrent un cadre social et des valeurs qui soutiennent le comportement déviant.

L'interactionisme symbolique est une approche sociologique qui se concentre sur la façon dont les personnes créent, interprètent et partagent des significations à travers l'interaction sociale, en utilisant des symboles, des gestes et des mots.

La déviance est une question de perception sociale. Ce qui est considéré comme déviant dans un groupe peut être normal dans un autre. La déviance est donc un concept relatif et changeant selon le contexte social.