quizz 2 CHAP 6

Le concept que les méthodes de pensée et de raisonnement africaines et européennes sont fondamentalement différentes.

L'idée que les cadres africains sont incapables de réussir dans des contextes industriels en raison de leur manque d'expérience et d'éducation dans ce domaine.

Un cadre de recherche qui applique les mêmes principes d'analyse et de compréhension aux cultures modernes et traditionnelles.

Une situation où les méthodes de recherche anthropologique sont utilisées pour étudier les pratiques scientifiques et les comportements des scientifiques.

La capacité à comprendre les pratiques scientifiques de manière nouvelle en les examinant avec recul.

L'analyse des routines et des interactions au sein d'un laboratoire scientifique, impliquant des observations, des conversations et l'analyse de documents.

Le processus de mettre en ordre des données désordonnées, en découvrant de nouveaux schémas et relations.

Des signes que nous renvoie le monde vivant, notamment les microbes.

Faire exister un phénomène de manière tangible et crédible, même pour les sceptiques.

Le rôle de la science est de rendre le monde vivant « robuste » et compréhensible. La science rend les choses réelles.

Les sociologues critiquent l'idée de la science comme étant uniquement rationnelle et objective, arguant que la science n'est pas indépendante des valeurs et des subjectivités.

La science fait exister le monde vivant en rendant les phénomènes tangibles et acceptables, même pour les sceptiques. Exemple : le réchauffement climatique.

L'investigation scientifique remet en question les frontières entre la science et la société, et implique une réflexion sur les valeurs et les applications de la recherche.

La modernité se caractérise par l'héritage des Lumières, centré sur la raison, le progrès et une approche rationnelle du monde.

Les modernes sont ceux qui divisent le monde en catégories distinctes, qui attribuent la gestion de ces secteurs à des institutions spécialisées.

Les modernes attribuent une étiquette sectorielle à chaque phénomène, déterminant ainsi sa compréhension.

Chaque phénomène possède une étiquette sectorielle, qui dicte sa compréhension.

La violence de la civilisation moderne réside dans sa division des tâches, cachant ainsi la nature globale de certains événements.

Les sociétés non-modernes ne séparent pas les domaines économiques et religieux.

Dans les sociétés traditionnelles, les dons sont plus qu'un échange économique. Ils impliquent des relations sociales et spirituelles.

La vision moderne de la société ne comprend pas la complexité des dons traditionnels.

Chaque fait social est un fait qui a une portée globale, dépassant les frontières des étiquettes sectorielles.

Une perspective sociologique qui rejette les idées de déterminisme, de domination et de catégories préétablies. Elle affirme que nous sommes dépassés par des événements et des réseaux d'hybridation, ce qui nous rend incapable de contrôler notre destin.

Le concept d'hybridation se réfère à la fusion et au mélange de différents éléments, réseaux, cultures et technologies. Cette fusion crée un système complexe et interconnecté qui nous dépasse.

Le concept de 'dépassement' signifie être dépassé par des événements et des réseaux d'hybridation, perdant ainsi le contrôle sur son destin et les catégories préétablies.

Le concept d'attachement signifie que nous, en tant qu'humains, sommes liés à certains objets, technologies, cultures et institutions. Cet attachement nous influence et façonne nos actions.

Bruno Latour, Michel Hennion, Madeleine Akrich et Michel Callon sont des sociologues qui ont contribué à la compréhension de l'hybridation et de la sociologie de l'hybridation.

Le concept de 'tenir à' signifie que nous sommes liés à des choses et des idées, et que ces liens nous influencent. Ainsi, 'tenir à' est équivalent à 'être tenu par'.

Le concept de 'peuples attachés' signifie que tous les peuples, y compris les Occidentaux, sont liés à des objets, technologies et institutions qui les influencent et les définissent.

L'Occident n'est pas exempt d'attachements. Il est également lié à ses technologies, ses voitures, ses aéroports et son pétrole. Cette dépendance influence son comportement.

Reconnaître les liens qui nous unissent aux objets et aux êtres, même si ces liens ne sont pas toujours évidents.

L'idée que l'action et les attachements sont liés. Ce sont les attachements qui nous poussent à agir.

L'idée que tous les êtres et les objets sont des êtres « existants » à différents degrés, même s'ils ne correspondent pas à notre idée traditionnelle d'existence.

L'approche qui consiste à comprendre les différences culturelles en se plaçant dans la perspective de l'autre, sans abandonner ses propres convictions, mais en assumant la nécessité d'une « diplomatie » entre les points de vue.

La capacité à passer d'une sphère de pensée à une autre, à accepter les différents styles de pensée et à les comprendre.

L'idée que nous avons des attachements aux objets du monde moderne, que ce soit des objets physiques ou des concepts abstraits et que ces attachements influencent nos actions et nos pensées.

L'idée que l'attachement à la nature peut se développer par l'agriculture et l'élevage, et que ce lien influence notre relation avec les animaux.

L'idée que nous avons des attachements à nos lieux d'habitation et que ces attachements peuvent être utilisés pour améliorer les conditions de vie des populations. Exemple de la lutte contre les bidonvilles en Peru.

La société moderne est basée sur la logique de hiérarchisation et d'optimisation. Elle divise les problèmes et les attribue à des phénomènes spécifiques. Cette approche crée un aveuglement face à la complexité du monde, en minimisant les interactions entre les différents aspects de la réalité.

Les modernes pensent qu'ils travaillent de manière isolée et ignorent les effets potentiels sur d'autres aspects du monde. Ils croient pouvoir contrôler la nature, mais ne considèrent pas les conséquences de leurs actions.

Dans la société moderne, on tend à séparer les trois règnes (minéral, végétal et animal) et à considérer ses systèmes distincts. Cette séparation limite notre compréhension de la complexité et des interconnexions de la vie.

Les modernes ne reconnaissent pas l'hybridation, le mélange et l'interaction entre les différentes sphères de la réalité. Ils cherchent à diviser et à simplifier.

Les actions des modernes ne correspondent pas à leurs discours et leurs paroles ne reflètent pas leurs actes. Ils sont inconscients de cette contradiction.

Pour les modernes, le réel est une construction artificielle créée par l'homme, et ils ignorent la complexité et les interconnexions de la nature. Ils manipulent et transforment le monde pour leurs propres besoins.

Les modernes considèrent qu'ils sont les maîtres du monde et imposent leurs règles aux autres cultures, sans tenir compte de leurs valeurs et traditions.

L'acceptation de la tri-partie (minéral, végétal, animal) et la destruction de la Terre au nom de cette division définissent un individu moderne. Cependant, tous les individus dans la société moderne ne sont pas forcément modernes.