Révolution française et contrat social

Changement dans la façon de comprendre le savoir, passant d'une source divine à une méthode scientifique.

Période historique marquée par des changements politiques, économiques et sociaux importants, notamment en Europe, à partir de 1492.

Idée de Rousseau selon laquelle le pouvoir politique doit émaner du consentement collectif et d'institutions pour éviter l'anarchie.

Ensemble des décisions qui représentent l'intérêt commun de la société, même si une minorité n'est pas d'accord.

Révolution politique et sociale en France qui a conduit à des changements profonds dans la structure du pouvoir et de la société.

Assemblée convoquée par le roi de France pour répondre à la crise, avant la Révolution française.

Processus de rendre uniforme la structure politique et administrative pour garantir l'égalité des citoyens.

Difficulté pratique de réunir tous les citoyens pour prendre des décisions collectives, nécessitant une représentation politique impliquant des compromis.

Système politique où les citoyens élisent des représentants pour gouverner à leur place.

Idée selon laquelle les révolutionnaires doivent éduquer le peuple progressivement et pensent savoir ce qui est bon pour lui.

Droit de vote accordé à tous les citoyens.

Vote populaire ayant adopté la Constitution de 1793, malgré une faible participation (30%).

Constitution qui a supprimé les droits positifs de 1793, considéré comme un recul.

Vote direct du peuple sur une question importante, souvent pour légitimer le pouvoir.

Situation où les magistrats dominent en interprétant les lois à leur guise, créant un déséquilibre.

Obligations de l'État envers ses citoyens, comme l'instruction publique. Premier apparition de devoir de l’État envers les citoyens

Pratique consistant à retirer des électeurs des listes électorales en utilisant des méthodes controversées, comme la suppression de doublons ou le désenchantement des criminels.

Priver de droit de vote les personnes ayant un casier judiciaire, souvent accusé de priver les minorités de leur voix.

Taxe imposée pour voter, utilisée par le passé pour empêcher les citoyens les plus pauvres de participer aux élections.

Test d'alphabétisation exigé pour voter, servant de barrière discriminatoire contre les populations non instruites.

Principe selon lequel le pouvoir politique appartient au peuple, qui exerce sa volonté collective.

Langues utilisées au quotidien dans un territoire, souvent locales et avec des variantes selon la région.

Langues utilisées dans des contextes spécifiques, comme le commerce ou la diplomatie, et plus largement parlées.

Variations progressives de la langue sur un territoire, créant une continuité malgré les différences.

Jacob Grimm était un défenseur d'une nation allemande unie, basée sur le principe que les gens qui parlent la même langue sont un même peuple. Il tentait de créer une histoire commune pour les Allemands, sans succès. Son idée d'une grande Allemagne, allant de la Meuse à la Pologne, ne se réalisera que bien après sa mort.

Jacob Grimm considérait que la langue était le fondement d'une nation. Il pensait que les gens qui partageaient la même langue appartenaient à un même peuple.

Le monde slave au XIXe siècle n'est pas unifié, divisé en deux branches: le nord et le sud. De plus, la religion (catholique et orthodoxe) crée une division, notamment au niveau de l'alphabet. Cette division distingue le monde slave oriental du monde slave occidental.

Au XIXe siècle, les Slaves sont sous la domination de trois grands empires: les Ottomans (Sud), les Habsbourg (Slovènes, Croates, certains Polonais et Ukrainiens) et les Tsars Russes (Polonais et Ukrainiens). Cette situation complexe empêche l'unification des Slaves.

Le Luxembourg, malgré sa langue allemande, a refusé l'annexion par l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale. La Suisse a également résisté à la germanisation, même si le suisse allemand était parlé dans une partie du pays.

Atatürk a redynamisé la langue turque pour éviter son assimilation par d'autres langues, même si l'azéri et l'ottoman sont également des langues turques.

Choix entre préserver la complexité d'une langue ou la simplifier pour une plus grande accessibilité.

Langue celtique d'Irlande, officiellement reconnue mais peu parlée.

Le niveau de langue reflète souvent la classe sociale, créant des inégalités linguistiques.

Processus d'imposition d'une norme linguistique unique, souvent au détriment des variantes locales.

Norme linguistique imposée en Flandre pour éviter les dérives et les formes populaires.

Tensions et divergences entre les différentes variantes d'une même langue.

Tentative de simplification de l'orthographe allemande, controversée et finalement partielle.

Les linguistes ne sont pas toujours d'accord sur la simplification des langues.

Langue reviviscente issue de l’hébreu biblique, relancée au XIXe siècle par Eliezer Ben Yehuda, devenue langue officielle d’Israël en 1948.

Mouvement politique nationaliste juif en Palestine au XIXe siècle, visant à la création d’un État juif indépendant en Palestine.

Langue artificielle créée par Eliezer Zamenhof au XIXe siècle, destinée à faciliter la communication entre les peuples du monde.

Une des deux langues officielles de la Norvège, issue de l’influence danoise, plutôt parlée en milieu urbain.

Une des deux langues officielles de la Norvège, issue des dialectes norvégiens locaux, plutôt parlée en milieu rural.

Processus de fixation d’une norme linguistique commune, souvent issue d’un groupe dominant, qui peut influencer l’utilisation de la langue au niveau national ou international.

Ensemble des mesures prises pour gérer l’utilisation d’une langue au niveau national ou international, qui incluent la standardisation, l’éducation linguistique, la politique linguistique.

Institution française fondée par Napoléon en 1635 ayant pour mission de standardiser la langue française, et d’influencer l’utilisation de la langue française au niveau international.