Réhabilitation après AVC

Une atteinte du système nerveux périphérique se caractérise par des symptômes tels que des engourdissements, des fourmillements, des douleurs, une faiblesse musculaire et une difficulté à contrôler les mouvements fins.

Perte de force musculaire affectant les deux jambes, avec une possibilité de récupération.

Perte complète de force musculaire affectant les deux jambes, sans perspective de récupération.

Les pathologies d'origine musculo-squelettique et périphérique affectent le système nerveux et les muscles, entraînant des problèmes de mobilité et de force.

La rééducation de l'hémiplégie est un processus personnalisé qui vise à améliorer la mobilité, la force et l'indépendance du patient.

Un testing musculaire est un test qui mesure la force de chaque muscle du corps.

Les lésions cérébrales peuvent causer une hémiplégie plus ou moins complète, affectant un côté du corps.

Les lésions médullaires peuvent entraîner des paraplégies ou des paraparésies, affectant les jambes.

Une hémiplégie est une atteinte motrice affectant un côté du corps.

L'hémiplégie droite chez un droitier est due à une lésion de l'hémisphère gauche, qui contrôle le langage et la pensée logique.

L'hémiplégie gauche chez un droitier est due à une lésion de l'hémisphère droit, qui contrôle la pensée concrète, les images et l'espace.

Une lésion de la voie pyramidale (voie motrice principale) entre le neurone d'origine et la moelle épinière provoque une hémiplégie.

Les voies cortico-nucléaires, qui contrôlent les mouvements volontaires de la tête, peuvent aussi être lésées.

Une atteinte de l'aire 4 du cerveau, responsable du contrôle moteur, provoque une hémiplégie du côté opposé du corps.

Dans 20 % des cas, l'atteinte se situe sous la décussation, entraînant une hémiplégie du même côté du corps.

Les troubles de la commande motrice volontaire, tels que les syncinésies, peuvent être observés chez les patients hémiplégiques.

Un AVC est un événement qui provoque une interruption soudaine du flux sanguin vers le cerveau, causant une anoxie (manque d'oxygène) dans certaines régions cérébrales. Cette anoxie peut entraîner un dysfonctionnement ou une nécrose (mort) des cellules touchées.

Il existe deux types principaux d'AVC : l'AVC ischémique et l'AVC hémorragique. L'AVC ischémique est causé par un blocage d'un vaisseau sanguin dans le cerveau, tandis que l'AVC hémorragique est causé par une rupture d'un vaisseau sanguin dans le cerveau.

L'AVC ischémique peut être causé par une embolie (un caillot sanguin qui se déplace et bloque un vaisseau sanguin), une thrombose (un caillot sanguin qui se forme dans un vaisseau sanguin), une sténose (rétrécissement d'un vaisseau sanguin).

L'AVC hémorragique est souvent causé par une hémorragie intracérébrale (saignement dans le cerveau) ou une hémorragie méningée (saignement autour du cerveau).

Les facteurs de risque vasculaires augmentent les risques de développer un AVC. Parmi ces facteurs, on trouve l'hypertension artérielle, le tabagisme, le diabète, l'obésité et le cholestérol élevé.

L'hémiplégie est une paralysie d'un côté du corps. Elle peut être causée par un AVC, une blessure, une infection ou d'autres maladies.

La rééducation après un AVC doit être pluridisciplinaire, impliquant une équipe de professionnels de santé tels que des médecins, des kinésithérapeutes, des ergothérapeutes, des orthophonistes, etc.

Après un AVC, la rééducation vise à améliorer les capacités fonctionnelles, à réduire les déficits et à améliorer la qualité de vie du patient. Elle peut impliquer des exercices physiques, des thérapies cognitives, et d'autres interventions.

L'encéphale est irrigué par deux systèmes artériels : le système carotidien et le système vertébro-basilaire.

Le territoire carotidien irrigue le cortex cérébral, le lobe frontal, le lobe pariétal, le lobe temporal et le lobe occipital.

L'hémiplégie dans le territoire carotidien est controlatérale à la lésion. Cela signifie que si la lésion se trouve dans l'hémisphère gauche, la paralysie touchera le côté droit du corps et vice versa.

L'artère cérébrale antérieure irrigue la partie médiale du cortex frontal et du lobe pariétal.

L'atteinte superficielle de l'artère cérébrale antérieure peut entraîner des troubles moteurs, sensitifs et comportementaux.

L'atteinte profonde de l'artère cérébrale antérieure peut entraîner une hémiplégie motrice pure et proportionnelle de l'hémicorps.

Le territoire vertébro-basilaire irrigue le tronc cérébral, le cervelet et le lobe occipital.

Une lésion dans le territoire vertébro-basilaire peut entraîner un syndrome cérébelleux, des atteintes des nerfs crâniens et des troubles de la coordination.

Le stade flasque est la phase initiale d'un AVC, caractérisée par une absence de motricité et une incapacité des muscles à répondre. L'objectif est de stabiliser l'état général du patient.

Les unités neurovasculaires (UNV), également appelées unités de soins de l'AVC, offrent des soins spécifiques aux patients victimes d'un AVC, notamment une surveillance étroite et une prise en charge optimale.

L'état végétatif chronique (EVC) se déclare 6 mois après un AVC, caractérisé par une absence de conscience et de réponse à l'environnement. À ce stade, aucune récupération n'est possible.

La phase flasco-spasmodique survient à la fin du stade aigu et marque le début de la rééducation. La spasticité apparaît, mais il est important de la gérer pour optimiser la récupération.

La spasticité est une augmentation du tonus musculaire qui se produit après un AVC, pouvant être gênante pour la récupération. Elle indique une avancée vers la récupération, mais doit être contrôlée.

La phase spastique se focalise sur la rééducation fonctionnelle et l'adaptation du patient à son environnement. L'objectif est de maximiser l'autonomie du patient et de l'aider à compenser son handicap.

Le locked-in syndrome est une condition grave résultant d'une thrombose du tronc vertébro-basilaire. Le patient est conscient mais paralysé, ne pouvant communiquer que par le mouvement des yeux.

Le syndrome de Brown-Séquard, une lésion de l'hémi-moelle, se caractérise par une perte de sensibilité du côté opposé à la lésion et une paralysie du côté de la lésion.

L'hémiplégie gauche a tendance à prendre plus de temps pour se rétablir du point de vue moteur.

Les ROT, ou réflexes ostéo-tendineux, augmentent au début de la phase de spasticité, indiquant une augmentation du tonus musculaire.

La phase de séquelles après un AVC survient environ un an après l'événement, et la rééducation se concentre sur l'adaptation à long terme et la gestion des complications.

Le SDRC, ou syndrome douloureux régional complexe, est une complication fréquente après un AVC, entraînant une douleur intense et une limitation de la mobilité. Il est important de l'identifier rapidement pour éviter une aggravation.

La décérébration est une rigidité musculaire caractérisée par une extension des membres et un opisthotonos, un signe de lésion grave du tronc cérébral.

La décortication est une rigidité musculaire avec flexion de l'avant-bras et du poignet, et extension des membres inférieurs, indiquant une lésion hémisphérique profonde.

L'âge, la profession et la situation sociale du patient sont des informations importantes pour planifier ses soins et son retour à la vie quotidienne.

L'état trophique, qui se réfère à la santé des tissus, et l'état articulaire doivent être évalués attentivement après un AVC, car les patients sont plus sujets aux escarres et aux complications articulaires.