Règles budgétaires en zone euro

L'interdiction pour la Banque centrale européenne (BCE) de financer les déficits publics des États membres de la zone euro.

Les États membres doivent financer leurs déficits par le biais des marchés financiers internationaux, ce qui est possible en vertu de l'article 63 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (TFUE).

L'abolition de toutes les restrictions sur les mouvements de capitaux entre les États membres et les pays tiers.

Le but est de soumettre la stabilité de la zone euro aux pressions des marchés financiers, impliquant une libéralisation complète.

La politique monétaire unique est dédiée à la stabilité des prix.

Les politiques budgétaires nationales sont utilisées pour stabiliser les cycles économiques internes des États membres.

Le modèle IS-LM-BP est utilisé pour justifier l'efficacité des politiques monétaires et budgétaires dans la zone euro.

La politique monétaire est efficace dans les régimes de taux de change flexibles afin de répondre aux chocs symétriques.

La politique budgétaire est efficace dans les régimes de taux de change fixes afin de répondre aux chocs asymétriques.

L'adoption de règles budgétaires vise à garantir la crédibilité des politiques économiques, à limiter le risque de comportement moral et à éviter les incohérences temporelles.

Le Traité de Maastricht de 1993 a introduit des règles budgétaires contraignantes afin de limiter les déficits publics et de favoriser la prudence.

L'origine des règles budgétaires dans la zone euro est un compromis entre la souveraineté budgétaire des États membres et la nécessité de discipline financière.

Les règles budgétaires doivent être efficaces et respectées pour être utiles.

Les travaux des économistes Barro-Gordon, Lucas et Kydland-Prescott ont mis en lumière les limites des politiques économiques discrétionnaires.

Le manque de crédibilité des institutions gouvernementales peut entraîner des problèmes économiques.

Les agents économiques peuvent anticiper les actions du gouvernement et adapter leur comportement en conséquence.

La courbe de Phillips montre la relation entre le taux d'inflation et le taux de chômage.

La création monétaire par la banque centrale (BC) peut entraîner une inflation si les travailleurs anticipent l'augmentation des prix.

Une banque centrale indépendante du gouvernement est plus susceptible de maintenir l'inflation sous contrôle.

Une politique monétaire crédible permet de stabiliser les anticipations inflationnistes des agents économiques.

L'indépendance de la banque centrale et la poursuite d'un objectif unique de faible inflation contribuent à la crédibilité de la politique monétaire.

L'application de la théorie de l'assurance aux politiques économiques. Un agent peut prendre plus de risques lorsqu'il est assuré.

La crise de 2008 a mis en évidence le risque moral lié aux banques 'too-big-to-fail'.

L'incertitude quant à l'intervention de la banque centrale en cas de crise peut encourager les banques à prendre plus de risques.

La banque centrale annonce qu'elle ne sauvera pas les banques en difficulté.

La banque centrale est obligée de sauver les banques en difficulté en échange d'un refinancement.

L'incohérence temporelle est un problème économique qui survient lorsque les décisions économiques prises actuellement ne sont pas optimales dans le futur.

Les politiques économiques discrétionnaires peuvent conduire à une incohérence temporelle.

La coordination des politiques économiques est nécessaire pour garantir la stabilité de la zone euro.

Une coordination non contraignante peut mener à des comportements clandestins.

Le manque de coordination des politiques économiques peut entraîner des déficits publics et des taux d'intérêt bas.

L'article 120 du TFUE stipule que les États membres doivent poursuivre des politiques économiques qui contribuent aux objectifs de l'UE.

La zone euro est basée sur le principe d'une économie de marché ouverte avec une libre concurrence.

Le choix ex ante des politiques économiques peut ne pas être optimal ex post.

Kydland et Prescott ont développé un modèle pour expliquer l'incohérence temporelle des politiques économiques.

Le respect des règles est essentiel pour éviter les politiques économiques discrétionnaires.

Une devise est un bien privé qui est émis par les banques et régi par les forces de l'offre et de la demande.

La monnaie est un bien public qui fournit des services collectifs, tels que la disponibilité, la circulation et la préservation de valeur.

Le service fourni par la monnaie est indivisible et ne peut pas être exclu.

La valeur de la monnaie augmente avec son usage et génère des externalités positives.

Un défaut de paiement d'un État peut entraîner une perte de confiance dans la monnaie.