Chapitre 2

La crise des dettes souveraines désigne la période de 2010 à 2015 où plusieurs pays de la zone euro ont été confrontés à des difficultés de financement en raison d'un endettement excessif.

La crise des subprimes, qui a débuté en 2007, a affecté le marché immobilier américain et a mené à une instabilité financière mondiale. Cette crise a ensuite aggravé les difficultés des états européens.

L'effondrement de la banque Lehman Brothers en 2008 a amplifié la crise des subprimes. Cet événement a révélé la fragilité du système financier mondial.

La crise des dettes souveraines a conduit à des écarts de financement croissants entre les pays de la zone euro. Cela signifiait que certains pays pouvaient emprunter de l'argent plus facilement que d'autres (et à des taux plus favorables).

La Banque centrale européenne (BCE) a mis en œuvre des mesures non conventionnelles pour stabiliser l'économie et restaurer la confiance sur les marchés. Ces mesures ont impliqué l'achat de titres et la création monétaire.

L'achat de titres souverains par la BCE avait pour but de stimuler la croissance économique et de réduire l'impact des taux d'intérêt élevés.

La BCE a également mis en place le programme d'achat de titres, appelé «assouplissement quantitatif» (QE), et l'assouplissement du crédit (CE). Ces mesures ont permis de maintenir les conditions financières favorables à la reprise économique.

Les politiques monétaires non conventionnelles de la BCE, bien qu'ayant contribué à la stabilité financière, ont comporté des risques.

Une politique monétaire où une banque centrale annonce publiquement qu'elle maintiendra les taux d'intérêt bas pendant une période prolongée.

Le processus par lequel une banque centrale achète des actifs financiers pour injecter de la liquidité dans le système bancaire et stimuler l'économie.

Un plan de sauvetage financier, impliquant des prêts et des conditions strictes, proposé à un pays en difficulté financière.

La réduction des dépenses publiques, la hausse des impôts et d'autres mesures économiques pour réduire le déficit budgétaire d'un pays.

Les effets négatifs d'une politique d'austérité sur la croissance économique et l'emploi, notamment la baisse de la production et un chômage plus élevé.

La situation où un pays ne peut plus rembourser ses dettes, conduisant à une crise économique et financière.

Conjunto de seis regulamentos e diretivas que visam fortalecer a vigilância dos déficits públicos e da dívida pública. Impõe constrangimentos a todos os estados-membros da União Europeia.

Extensão do "Six Pack", o "Two Pack" introduz regras adicionais de vigilância orçamental, aplicáveis apenas aos países da zona euro.

Tratado intergovernamental com o objetivo de impor regras orçamentais mais rigorosas aos países da zona euro, incluindo a "regra de ouro", que limita o défice público a 3% do PIB.

A crise financeira de 2008 e a subsequente crise da dívida soberana em países da zona euro levaram à implementação de medidas de austeridade na União Europeia.

O referendo sobre a saída do Reino Unido da União Europeia, em 2016.

A campanha pelo Brexit foi impulsionada por um movimento crescente de euroscepticismo no Reino Unido, argumentando que a soberania nacional estava sendo sacrificada pela integração europeia.

O Brexit apresentou desafios significativos para a União Europeia, levantando questões sobre a unidade e a capacidade de ação do bloco.

Le référendum du 23 juin 2016 sur le Brexit a révélé des divisions géographiques profondes au Royaume-Uni, avec le sud-est de l'Angleterre, Londres et l'Écosse votant majoritairement pour rester dans l'UE, tandis que le nord de l'Angleterre et le Pays de Galles optant pour la sortie.

Le 'Bregret' est un terme qui désigne le regret ressenti par une partie de la population britannique d'avoir voté pour la sortie de l'Union Européenne.

Le Royaume-Uni a officiellement quitté l'Union européenne le 31 janvier 2020 à minuit, marquant la fin d'une relation de plus de 40 ans.

L'accord de sortie du Royaume-Uni de l'UE a été un processus long et difficile, et les négociations post-Brexit ont soulevé des litiges sur des points précis, comme la pêche.

La France est un pays qui a été affecté par les restrictions concernant les licences de pêche dans les eaux britanniques après le Brexit, car ses quotas de pêche ont été réduits.

L'ancien Premier ministre Margaret Thatcher était favorable à un maintien du Royaume-Uni dans la Communauté européenne, mais avec des réformes sur la question de la souveraineté nationale et une plus grande autonomie pour le Royaume-Uni.

L'UKIP (United Kingdom Independence Party) est un parti politique eurosceptique dont la campagne pour le Brexit a été souvent décrite comme agressive et mensongère.

Les arguments du UKIP incluent des messages alarmistes sur l'immigration, la souveraineté nationale et les coûts liés à l'UE.

La situation économique d'un pays est vulnérable lorsque la dette augmente et que l'incertitude économique menace de plonger l'économie dans une récession prolongée.

L'idée d'une dette commune européenne, où tous les pays de l'UE partagent le fardeau de la dette, a été une idée controversée. Certains pays comme l'Allemagne et les Pays-Bas étaient opposés à cette idée.

Le Next Generation EU est un plan de relance de 750 milliards d'euros, financé par des emprunts sur les marchés financiers, qui vise à aider les États membres de l'UE à se remettre de la crise économique causée par la pandémie.

Les prêts et subventions accordés aux États membres dans le cadre du Next Generation EU étaient basés sur la taille de l'économie de chaque pays, ses besoins de financement et l'impact de la pandémie sur celui-ci.

La pandémie a marqué un tournant dans la façon dont l'UE gère son budget, montrant que les règles budgétaires peuvent être flexibles en cas de circonstances exceptionnelles.

La crise a remis en question les politiques économiques traditionnelles qui mettaient l'accent sur la rigueur budgétaire. Les pays ont mis en œuvre des mesures pour stimuler la demande et l'activité économique.

Les investissements publics dans les infrastructures, les subventions pour les ménages et d'autres dépenses publiques ont été utilisés pour relancer l'économie et encourager la consommation et l'investissement.

La crise a montré l'importance de la collaboration et des solutions communes au niveau européen pour faire face aux crises économiques mondiales.

Une taxe sur les plastiques non recyclés, visant à encourager le recyclage et à réduire la pollution.

Un système d'échange de quotas d'émission de CO2, visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre au sein de l'UE.

Un mécanisme visant à imposer des tarifs sur les produits importés, en fonction de leur empreinte carbone, afin de lutter contre le dumping environnemental.

Un projet visant à instaurer un taux d'imposition minimum de 15% sur les bénéfices mondiaux des multinationales, afin de les encourager à payer plus d'impôts et de lutter contre l'évasion fiscale.

La pandémie de COVID-19 a révélé la nécessité de renforcer les moyens financiers de l'UE pour répondre aux défis du futur.

Une initiative pour financer des projets européens innovants, avec un focus sur l'environnement et la fiscalité.

Les défis contemporains auxquels l'UE est confrontée, tels que la crise des dettes souveraines, le Brexit et la COVID-19, mettent en évidence la nécessité de renforcer la gestion des crises européennes.

La pandémie de COVID-19 a déclenché une réflexion sur l'évolution du budget européen et les instruments financiers nécessaires pour faire face aux défis du futur.