UE 10 - OPT

Technique d'imagerie radiographique qui capture une vue panoramique de la mâchoire supérieure et inférieure, incluant les dents, l'articulation temporo-mandibulaire (ATM) et les sinus.

Technique de l'orthopantomographie où le faisceau de rayons X est étroit, créant une image sans agrandissement et minimisant le flou.

L'orthopantomographie utilise un faisceau de rayons X qui tourne autour de la tête du patient, scannant les mâchoires sur une épaisseur variable.

L'orthopantomographie permet de visualiser différentes zones de la mâchoire avec des épaisseurs de coupe variables, adaptées à la structure anatomique.

Pour une orthopantomographie correcte, le patient doit être correctement positionné, tenant compte du plan horizontal, du plan sagittal médian et de la position des incisives.

Le plan de Francfort, qui relie le bord inférieur de l'orbite à l'orifice auditif externe, doit être horizontal pour une orthopantomographie optimale.

Les incisives du patient doivent être alignées parfaitement pour éviter des déformations sur l'image finale.

Le patient doit maintenir sa langue collée au palais pendant l'orthopantomographie pour éviter les artefacts sur l'image.

La comparaison de la taille des dents de l'arcade supérieure droite et gauche peut révéler des asymétries dans la position du crâne et de la mâchoire inférieure.

La comparaison des projections mandibulaires opposées permet de détecter des asymétries de position du crâne et/ou de la mâchoire inférieure.

Le plan de Francfort est une ligne de référence utilisée en radiologie, mais lorsqu'il est trop éloigné du plan d'occlusion, le plan de Camper prend le relais.

Les incisives en bout à bout, dans le plan de coupe, donnent une image radiologique nette et aux proportions correctes.

Les incisives en bout à bout, mais en arrière du plan de coupe, créent une image radiologique floue et élargie.

Les incisives en bout à bout, mais en avant du plan de coupe, donnent une image radiologique floue et rétrécie.

Une langue correctement positionnée sur le palais joue le rôle de filtre pour une meilleure visualisation osseuse.

Une langue positionnée dans la région rétro-incisive ne joue pas son rôle de filtre, ce qui crée un effacement des structures maxillaires.

La langue doit être placée contre la voûte palatine pour permettre une meilleure visualisation des structures osseuses.

Lorsque la langue n'est pas correctement placée, les structures osseuses de la mâchoire supérieure sont masquées et difficilement visibles.

Le crâne doit être positionné correctement dans le céphalostat pour éviter de fausser l'image.

Si le crâne est en extension, le plan occlusal et le plan de Camper sont inclinés vers l'arrière, ce qui provoque des opacités sur les maxillaires et empêche la visualisation des germes dentaires chez l'enfant.

Lorsque le crâne est en extension, le plan occlusal et le plan de Camper forment un arc concave, l'image est déformée et l'analyse des germes dentaires est impossible.

Le céphalostat est un appareil utilisé pour maintenir la tête du patient immobile pendant une radiographie.

Le plan occlusal est une ligne imaginaire passant par les points de contact des dents supérieures et inférieures.

Le plan de Camper est une ligne imaginaire qui relie le point le plus bas du bord inférieur de l'orbite à la pointe du tragus.

Le crâne est incliné dans le céphalostat, le plan occlusal et le plan de Camper sont inclinés vers l'arrière. Les points de contact des dents maxillaires se chevauchent et les ATM ne sont plus visibles en entier. Les régions apicales et les structures naso-palatines sont dégagées, les germes maxillaires peuvent être analysés.

La radiographie montre un plan occlusal concave vers le haut. Les ATM peuvent être effacées. Le ramus et les zones de contact des prémolaires peuvent être masqués par des opacités, tandis que la région naso-palatine apparaît libre de surprojection.

Le plan sagittal médian est positionné obliquement par rapport à la verticale, ce qui provoque une surprojection variable des structures controlatérales. L'angle mandibulaire gauche est déplacé en direction linguale et semble plus large et plus grand.

Le plan sagittal médian initial peut dévier vers l'arrière, créant une asymétrie rachidienne et un agrandissement de l'hémiface située en arrière de la coupe.

La radiographie montre une position asymétrique avec une occlusion dentaire incomplète. Le ramus droit et l'os zygomatique sont agrandis, l'hémi-mandibule droite semble allongée. Les molaires et les prémolaires du côté droit sont agrandies. Les zones de contact du côté droit présentent des hyperdensités dues aux surprojections.

En radiologie, l'effet de sommation est un phénomène qui se produit lorsque plusieurs structures superposées, ayant des densités radiologiques différentes, sont radiographiées. Les structures superposées créent une image plus dense que la somme de chacune des structures individuellement.

L'os est plus dense que les tissus mous, ce qui signifie que le rayon X est atténué plus fortement à travers l'os. Cela se traduit par une teinte plus claire sur l'image radiographique.

L'effet de sommation peut parfois créer une image plus dense ou plus opaque d'une structure, par exemple une langue, cachant ainsi les détails anatomiques en dessous. Il rend plus difficile de différencier les structures individuelles.

Lorsque des rayons X traversent plusieurs couches de tissus, les structures radio-opaques apparaissent plus opaques. Une radiographie d'une partie du corps contenant de l'air peut montrer une zone plus opaque car l'air ne laisse passer aucun rayon X.

Une image radiographique de l'air est transparente sur l'image (noir). L'air étant très peu dense, les rayons X le traversent sans être atténués. Seules les structures densifiées par l'os ou le métal seront visibles.

Lorsque plusieurs objets radio-opaques se superposent, leurs densités s'additionnent, créant une image plus dense et moins précise, comme la superposition des structures cervicales et mandibulaires.

Lorsqu'un objet est perpendiculaire au faisceau X, il apparaît avec une épaisseur réelle et une densité visible si elle est suffisante ; il apparaît uniquement si le faisceau lui est parallèle s'il est fin ; les structures courbes ne sont visibles que là où le faisceau les touche tangentiellement.

Comptage des dents, analyse de leur forme, position et état des espaces autour de leurs racines, évaluation de la hauteur de la crête osseuse.

Analyse des cavités creuses du nez et des sinus, des os du milieu du visage.

L'analyse des structures maxillaires latérales, des os de la mâchoire sur les côtés.

Évaluation de la forme et de la position des os de la mâchoire inférieure.

L'analyse des zones d'air dans le nez, la gorge et la bouche, les commissures des lèvres

Visualisation des oreilles externes, du nez, de l'os hyoïde et des processus styloïdes, identification des ganglions calcifiés.

Évaluation de la position des germes des dents permanentes en rapport avec les racines des dents de lait

Représentation des différentes structures osseuses de la mandibule et du maxillaire, comme les sinus maxillaires, les processus ptérygoïdes, les condyles mandibulaires.

L'observation des zones d'air des lèvres, de la bouche, du nez, de la gorge et du larynx.

Visualisation des structures denses situées hors de la mâchoire, comme le nez, le rachis cervical, l'os hyoïde.

L'âge du patient peut être estimé en se basant sur le nombre de dents de lait, de dents mixtes ou de dents définitives présentes.

L'orthopantomographie montre la présence des deux types de dents : les dents de lait et les dents définitives en phase de croissance.

Évaluation de la dentition mixte stable, avec un mélange de dents temporaires et permanentes.

Cliché montrant la progression de la dentition définitive.

Image de la dentition définitive complète.