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Questions and Answers
La dénutrition affecte moins de 500 000 personnes en France.
La dénutrition affecte moins de 500 000 personnes en France.
False (B)
La dénutrition chez les personnes âgées touche principalement celles de moins de 70 ans.
La dénutrition chez les personnes âgées touche principalement celles de moins de 70 ans.
False (B)
La dénutrition a des conséquences délétères sur la santé, impactant les fonctions corporelles et la composition corporelle.
La dénutrition a des conséquences délétères sur la santé, impactant les fonctions corporelles et la composition corporelle.
True (A)
La dénutrition est toujours irréversible, même avec un traitement nutritionnel adapté.
La dénutrition est toujours irréversible, même avec un traitement nutritionnel adapté.
La dénutrition n'a aucun lien avec l'augmentation de la mortalité et de la morbidité.
La dénutrition n'a aucun lien avec l'augmentation de la mortalité et de la morbidité.
La HAS n'accorde aucune importance au dépistage de la dénutrition dans les établissements de soins.
La HAS n'accorde aucune importance au dépistage de la dénutrition dans les établissements de soins.
La prévalence de la dénutrition hospitalière en Europe est uniforme et ne varie pas selon les services.
La prévalence de la dénutrition hospitalière en Europe est uniforme et ne varie pas selon les services.
La nutrition parentérale est toujours la première option pour traiter la dénutrition.
La nutrition parentérale est toujours la première option pour traiter la dénutrition.
Les troubles digestifs ne sont pas une cause de dénutrition.
Les troubles digestifs ne sont pas une cause de dénutrition.
L'augmentation des dépenses énergétiques n'influence pas l'état nutritionnel d'un individu.
L'augmentation des dépenses énergétiques n'influence pas l'état nutritionnel d'un individu.
Les infections entraînent une baisse des dépenses énergétiques et une augmentation de l'appétit.
Les infections entraînent une baisse des dépenses énergétiques et une augmentation de l'appétit.
La dènurition n'a aucun lien avec le risque d'escarre chez les patients hospitalisés.
La dènurition n'a aucun lien avec le risque d'escarre chez les patients hospitalisés.
L'immobilisation seule est un facteur prédictif de risque d'escarres.
L'immobilisation seule est un facteur prédictif de risque d'escarres.
Une perte de poids de 5% en 1 mois n'est pas un critère de diagnostic de la dénutrition.
Une perte de poids de 5% en 1 mois n'est pas un critère de diagnostic de la dénutrition.
Le diagnostic de la dénutrition chez l'adulte peut se faire en présence d'un seul critère étiologique ou d'un seul critère phénotypique.
Le diagnostic de la dénutrition chez l'adulte peut se faire en présence d'un seul critère étiologique ou d'un seul critère phénotypique.
La cinétique de perte de poids n'est pas une information importante pour évaluer la sévérité de la dénutrition.
La cinétique de perte de poids n'est pas une information importante pour évaluer la sévérité de la dénutrition.
Une albuminémie supérieure à 35 g/L est un signe de dénutrition sévère.
Une albuminémie supérieure à 35 g/L est un signe de dénutrition sévère.
La prise en charge nutritionnelle peut être initiée sans avoir posé le diagnostic de dénutrition.
La prise en charge nutritionnelle peut être initiée sans avoir posé le diagnostic de dénutrition.
Il est recommandé de mesurer le poids des patients hospitalisés seulement une fois par mois pour suivre leur état nutritionnel.
Il est recommandé de mesurer le poids des patients hospitalisés seulement une fois par mois pour suivre leur état nutritionnel.
Selon le score SEFI, une personne déclarant manger 'rien du tout' obtient un score de 10.
Selon le score SEFI, une personne déclarant manger 'rien du tout' obtient un score de 10.
La consommation alimentaire constatée à l'hôpital ou à domicile ne peut pas être notée selon le score SEFI.
La consommation alimentaire constatée à l'hôpital ou à domicile ne peut pas être notée selon le score SEFI.
Fractionner l'alimentation diminue l'appétit des patients.
Fractionner l'alimentation diminue l'appétit des patients.
L'enrichissement de l'alimentation consiste seulement à ajouter du sucre dans les plats.
L'enrichissement de l'alimentation consiste seulement à ajouter du sucre dans les plats.
La nutrition artificielle est toujours préférable à l'alimentation naturelle, quel que soit l'état du patient.
La nutrition artificielle est toujours préférable à l'alimentation naturelle, quel que soit l'état du patient.
Une sonde naso-gastrique empêche le patient de manger et de parler.
Une sonde naso-gastrique empêche le patient de manger et de parler.
Il n'existe aucune structure pour gérer la nutrition artificielle à domicile.
Il n'existe aucune structure pour gérer la nutrition artificielle à domicile.
Les stratégies de dépistage systématisé de la dénutrition sont déconseillées dans le cadre des RCP cancer.
Les stratégies de dépistage systématisé de la dénutrition sont déconseillées dans le cadre des RCP cancer.
Un soutien médical peut suffire à contrecarrer la dénutrition.
Un soutien médical peut suffire à contrecarrer la dénutrition.
La dénutrition est déterminée par un seul facteur et n'a donc pas besoin d'une approche clinique.
La dénutrition est déterminée par un seul facteur et n'a donc pas besoin d'une approche clinique.
La prise de poids est un signal d'alarme, notamment chez un sujet âgé.
La prise de poids est un signal d'alarme, notamment chez un sujet âgé.
La nutrition artificielle est plus à risque et moins physiologique pour la stimulation du système immunitaire.
La nutrition artificielle est plus à risque et moins physiologique pour la stimulation du système immunitaire.
La dénutrition est un élément mineur pour la santé des patients.
La dénutrition est un élément mineur pour la santé des patients.
Un IMC supérieur ou égal à 25 est considéré comme un critère de dénutrition.
Un IMC supérieur ou égal à 25 est considéré comme un critère de dénutrition.
Le diagnostic de dénutrition peut reposer à la fois sur des facteurs cliniques et biologiques.
Le diagnostic de dénutrition peut reposer à la fois sur des facteurs cliniques et biologiques.
La force musculaire n'est pas un indicateur pertinent dans l'évaluation de la dénutrition.
La force musculaire n'est pas un indicateur pertinent dans l'évaluation de la dénutrition.
La dénutrition n'a aucun impact sur le pronostic des patients et n'affecte pas leur autonomie.
La dénutrition n'a aucun impact sur le pronostic des patients et n'affecte pas leur autonomie.
Dans les hôpitaux, on essaye de développer par l'intermédiaire des comités de liaison alimentation nutritionnel (C.L.A.N.) des stratégies de dépistage.
Dans les hôpitaux, on essaye de développer par l'intermédiaire des comités de liaison alimentation nutritionnel (C.L.A.N.) des stratégies de dépistage.
Il est recommandé d'évaluer systématiquement l'état nutritionnel des patients atteints de cancer.
Il est recommandé d'évaluer systématiquement l'état nutritionnel des patients atteints de cancer.
La dénutrition légère est un problème de santé anodin et ne nécessite pas d'intervention.
La dénutrition légère est un problème de santé anodin et ne nécessite pas d'intervention.
Lorsqu'un patient est dénutri, cela n'a aucun impact sur les complications liées à la chimiothérapie.
Lorsqu'un patient est dénutri, cela n'a aucun impact sur les complications liées à la chimiothérapie.
Flashcards
Définition de la dénutrition?
Définition de la dénutrition?
C'est la conséquence d'une carence d'apports protéines et/ou en énergie, qui aura des conséquences délétères pour la santé.
Conséquences de la dénutrition?
Conséquences de la dénutrition?
Accroissement de la mortalité et de la morbidité, augmentation des complications et de la durée de séjour, aggravation des coûts d'hospitalisation.
Causes d'un déficit d'apport?
Causes d'un déficit d'apport?
Prise alimentaire réduite, absorption intestinale réduite, trouble cognitif.
Causes d'une augmentation des dépenses?
Causes d'une augmentation des dépenses?
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Facteur de risque nosocomial?
Facteur de risque nosocomial?
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Diagnostic de la dénutrition chez l'adulte?
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Sévérité modérée?
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Sévérité sévère?
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Prise en charge de la dénutrition?
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Support nutritionnel pour la dénutrition?
Support nutritionnel pour la dénutrition?
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Moyens de lutte contre la dénutrition?
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Dénutrition et risque nosocomial
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Comment diagnostiquer la dénutrition?
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Stratégies de prévention à l'hôpital?
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Impact de la dénutrition sur le patient?
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Comment évaluer l'alimentation avec le score SEFI?
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Study Notes
Qu'est-ce que la dénutrition?
- La dénutrition touche 2 millions de personnes, affectant particulièrement les personnes âgées, avec 5 % des plus de 80 ans concernés.
- La définition est basée sur les recommandations de la Haute Autorité de Santé de 2019 et 2021.
- La dénutrition est la conséquence d'une carence en protéines et/ou en énergie, affectant les fonctions et la composition corporelles.
- Un traitement précoce favorise la réversibilité.
Conséquences de la dénutrition
- Accroissement de la mortalité et de la morbidité.
- Augmentation des complications, de la durée de séjour et des coûts des traitements.
- Elle est un facteur d'aggravation de la situation des patients et des coûts d'hospitalisation pris en compte par la HAS.
- Le dépistage systématique est obligatoire dans les établissements de soins.
- La HAS surveille la dénutrition lors des inspections pour la certification des établissements.
- La prévalence de la dénutrition hospitalière en Europe est de 31 %, variant selon les établissements et spécialités.
- Identification insuffisante des sujets dénutris et prise en charge nutritionnelle non adaptée.
- Le recours à la nutrition artificielle parentérale est insuffisant et tardif.
Causes de la dénutrition
- Prise alimentaire réduite due à des troubles digestifs ou douleurs.
- Absorption intestinale réduite liée à la malabsorption ou résection du tube digestif.
- Trouble cognitif chez les personnes âgées.
- Chirurgie bariatrique.
- Isolement social, faible revenu, ou dépression.
- Pathologies aiguës comme les infections.
- Pathologies chroniques évolutives comme l'inflammation, le diabète déséquilibré et l'hyperthyroïdie.
- Pathologie maligne évolutive, comme le cancer.
- Infection entraînant une augmentation des dépenses et un déficit d'apports en raison de la sécrétion de cytokines pro-inflammatoires.
Facteur de risque nosocomial
- Elle aggrave la situation des patients hospitalisés, augmentant le risque d'escarres.
- L'immobilisation et la dénutrition sont des facteurs prédictifs de risques d'escarres.
- Une étude sur 2 323 patients hospitalisés a révélé que la dénutrition sévère multiplie par 3,6 le risque d'escarres (p < 10-6).
- La dénutrition sévère augmente de 4,8 fois le risque d'infections nosocomiales (p < 10-6).
Diagnostic de la dénutrition
- Le diagnostic repose sur un critère étiologique (déficit d'apports, augmentation des dépenses) et un critère phénotypique.
- Perte de poids d'au moins 5 % en 1 mois ou 10 % en 6 mois.
- IMC inférieur à 18,5.
- Réduction de la masse et/ou de la fonction musculaire.
- Un seul critère étiologique ou phénotypique ne suffit pas, l'association des deux est nécessaire.
- Pour un diagnostic, il faut disposer de la taille de la personne et du poids actuel.
- Il est important de connaitre le poids habituel, la cinétique de perte de poids et la force musculaire.
- Le pourcentage de perte de poids peut être calculé en connaissant le poids habituel et actuel.
Diagnostic et évaluation de la sévérité
- Après le diagnostic, évaluer la sévérité permet de distinguer la dénutrition modérée et sévère.
- Pour la dénutrition modérée, l'IMC est compris entre 17 et 18,5 avant 70 ans, et entre 20 et 22 après 70 ans.
- Il est possible d'observer une perte de poids en 1 mois de 5 à 10 % et une perte de poids en 6 mois de 10 à 15 %.
- L'albuminémie est supérieure ou égale à 30 et inférieure à 35 g/L.
- Pour la dénutrition sévère, l'IMC est inférieur ou égal à 17 avant 70 ans et inférieur à 20 après 70 ans.
- Perte de poids de plus de 10 % en 1 mois et plus de 15 % en 6 mois.
- L'albuminémie est inférieure à 30 g/L.
- L'albuminémie diminue modestement, quel que soit le niveau d'inflammation.
Diagnostic et prise en charge
- Le dépistage de la dénutrition et de la perte de poids est crucial pour initier la prise en charge.
- Mesurer le poids est essentiel : une fois par an en ville, systématiquement et chaque semaine à l'hôpital, et une fois par mois en institution.
- Identifier les facteurs de dénutrition, tels que la réduction des ingesta, les troubles de la mastication, les médicaments anorexigènes, et la douleur.
Score SEFI
- Ce score permet de dépister la dénutrition.
- Il y a des échelles visuelles peuvent aider à la personne à exprimer son apport alimentaire par rapport d'habitude.
- En utilisant cette échelle, il est possible de noter la consommation alimentaire du patient à l'hôpital ou à domicile.
- Un score de 7/10 ou moins peut indiquer la nécessité d'une nutrition entérale si le problème persiste.
- Cet outil sert à dépister et évaluer la dénutrition, et permet d'ajuster le traitement si nécessaire.
Support nutritionnel
- Fractionner l'alimentation en cas de satiété rapide.
- Prise de collations entre les repas et au coucher.
- Enrichir l'alimentation en augmentant la densité protéino-énergétique.
- Utiliser des compléments nutritionnels oraux.
- Privilégier l'enrichissement naturel à domicile.
- La nutrition artificielle se fait par voie parentérale si l'enrichissement naturel ne suffit pas.
La nutrition artificielle
- Moins physiologique mais plus sécuritaire que la nutrition artificielle par voie parentérale.
- La nutrition artificielle par voie entérale utilise une sonde naso-gastrique, qui n'empêche pas le patient de manger ou de parler.
- En cas de nutrition entérale de plus d'un mois, envisager une gastrectomie, soit par endoscopie, soit par radiologie.
- Des prestataires de soins à domicile fournissent le matériel pour la nutrition entérale.
- La nutrition parentérale est plus complexe et à risque de complications.
- L'unité transversale de nutrition clinique du CHU à Reims est spécialisée dans la nutrition artificielle à domicile.
Moyens de lutte contre la dénutrition
- Mettre en place des stratégies de dépistage systématisé.
- Dans le cadre des réunions de concertation pluriprofessionnelles pour le cancer, évaluer l'état nutritionnel des patients.
- Evaluer systématiquement dans les établissements d'hébergement pour les personnes âgées dépendantes (EHPAD).
- Développer des stratégies de dépistage par l'intermédiaire des comités de liaison alimentation nutritionnel (C.L.A.N.) dans les hôpitaux.
- Ajuster au mieux l'alimentation aux besoins des personnes hospitalisées.
- Alimentation fractionnée enrichie avec texture adaptée.
- Soins dentaires si problèmes de mastication.
- Maintien de la vie sociale et des activités physiques pour les personnes isolées.
Conclusion
- La dénutrition est un enjeu majeur pour la santé des patients.
- Le diagnostic repose sur l'association d'un critère phénotypique et d'un critère étiologique.
- La perte de poids, l'IMC et la force musculaire sont importants.
- Il faut s'alerter devant toute perte de poids.
- La dénutrition aggrave le pronostic et favorise une perte d'autonomie.
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