Psychosociologie Organisationnelle BAC3

La théorie de Shein décrit la culture organisationnelle comme un système complexe composé de trois niveaux: les artefacts, les valeurs partagées et les hypothèses de base.

Peters et Waterman ont identifié huit caractéristiques clés des entreprises ayant une culture forte, notamment une orientation vers l'action, une proximité avec le client, l'autonomie et l'entrepreneuriat.

Les ingrédients de la culture organisationnelle sont les traditions, les rituels, les symboles, les valeurs et les récits. Ces éléments façonnent l'identité et le comportement des employés.

Le modèle de Quinn identifie quatre cultures organisationnelles: la culture de clan, la culture hiérarchique, la culture entrepreneuriale et la culture de marché.

Hofstede a identifié cinq dimensions de la culture nationale qui peuvent influencer les cultures organisationnelles:  la distance hiérarchique, l'évitement de l'incertitude, l'individualisme vs collectivisme, la masculinité vs féminité et l'orientation à long terme vs à court terme.

Le pouvoir est souvent perçu comme une forme de domination, où une personne, un groupe ou une institution exerce un contrôle sur d'autres. Cela implique une relation où certains commandent et d'autres obéissent ou se soumettent.

Les firmes New Look présentent une image d'émancipation, d'autonomie et d'épanouissement personnel pour les salariés.

Même si les firmes New Look promettent l'autonomie, le but du management reste le même : contrôler les salariés et les diriger vers les objectifs de l'entreprise.

Le despotisme doux est une forme de domination où les règles et les contraintes sont utilisées pour limiter la liberté des salariés, même si elles ne sont pas toujours évidentes.

Courpasson critique l'analyse stratégique en soulignant l'importance des règles et des contraintes dans une organisation. Il soutient que le jeu stratégique est limité par ces règles.

Regroupement de personnes qui accomplissent des tâches distinctes et coordonnées sous une hiérarchie, visant à atteindre des objectifs communs.

La division du travail permet de spécialiser les tâches et d'améliorer l'efficacité globale de l'organisation. Chaque membre apporte son expertise.

L'organisation nécessite une coordination pour que les efforts individuels s'harmonisent et que des actions cohérentes soient menées.

Les organisations définissent des objectifs précis qu'elles aspirent à réaliser. Ces objectifs peuvent être de différentes natures.

Les objectifs de mission définissent la raison d'être de l'organisation et se concentrent sur ses produits, services ou clients.

Les objectifs de système se concentrent sur le fonctionnement interne de l'organisation et le bien-être de ses membres, indépendamment de ses produits ou services.

Une organisation efficace recherche un équilibre entre ses objectifs de mission et de système pour assurer sa réussite et la satisfaction de ses membres.

Il est important de considérer les transformations continues que subissent les organisations en raison des changements technologiques et sociaux.

Un sociogramme est un schéma qui représente les relations sociales au sein d'un groupe. Il utilise des symboles pour montrer les connexions positives, négatives ou neutres entre les membres du groupe.

Les flèches continues indiquent des relations positives, les flèches discontinues indiquent des relations négatives, et l'absence de flèche indique une relation neutre.

Un sociogramme peut être utilisé pour diagnostiquer l'état des relations sociales dans un groupe et identifier si des interventions sont nécessaires.

L'école des relations humaines est une approche de la gestion qui met l'accent sur les besoins et les motivations des employés.

L'école des relations humaines a émergé après la Grande Dépression, car les dirigeants américains cherchaient à améliorer le moral des travailleurs et à prévenir les grèves.

Les expériences de l'école des relations humaines ont été critiquées pour leur manque de fiabilité et de rigueur scientifique.

L'organigramme est un schéma qui présente la structure hiérarchique d'une organisation.

Le sociogramme est informel et met l'accent sur les relations sociales, tandis que l'organigramme est formel et se concentre sur la structure hiérarchique.

L'organisation est un terrain où les tensions naissent de la concurrence pour des ressources limitées et des stratégies divergentes entre individus et groupes.

Les individus agissent en fonction de leurs propres objectifs, qui peuvent différer de ceux de l'organisation dans laquelle ils évoluent.

Les individus développent des stratégies rationnelles pour atteindre leurs objectifs, en fonction du contexte et des informations disponibles.

Le concept de rationalité limitée reconnaît que les individus prennent des décisions avec des informations incomplètes et des capacités cognitives limitées.

Même dans les organisations les plus réglementées, les individus conservent un degré de liberté, ce qui permet le développement des rapports de pouvoir.

Le pouvoir est la capacité d'une personne (A) à influencer une autre personne (B) pour qu'elle fasse ce qu'elle demande.

Les relations de pouvoir sont inhérentes aux organisations et se développent à travers les interactions entre les individus.

L'école des relations humaines met l'accent sur les relations humaines dans les organisations, mais ne tient pas compte du concept de pouvoir, ce qui constitue une limite à son approche.

L'utilisation par les organisations des pensées, des désirs et des émotions des individus pour influencer leurs comportements et améliorer la productivité.

Le système managinaire vise à contrôler les pensées et les émotions des individus pour influencer leurs comportements et améliorer la productivité, tant dans les entreprises que dans la société.

Le système managinaire utilise des moyens explicites comme la formation et les évaluations, ainsi que des moyens implicites comme la compétition et la culture du « toujours plus ».

Le discours managérial valorise l'action, la réussite, la force intérieure et l'adaptabilité.

Une organisation c'est une structure sociale, une culture et la personnalité de ses membres. La culture représente les modes de pensée et d'action partagés par les membres.

Shein ajoute aux informations d'Elliot Jacques sur la culture d'une organisation.

La culture d'une organisation est un aspect crucial de sa gestion, car elle influence les comportements et les performances.

À partir des années 1980, la culture organisationnelle est devenue un élément important de la gestion.