Psychologie - Méthodes et Biais

La méthode des tests est un outil standardisé en psychologie qui mesure des aspects spécifiques du comportement, comme l'intelligence ou la personnalité. Elle compare les résultats d'une personne à une norme pour évaluer son fonctionnement par rapport à un groupe de référence.

Cette méthode permet d'examiner le lien entre deux ou plusieurs variables sans les modifier. Son objectif est de comparer différentes caractéristiques du comportement.

Le coefficient de corrélation est un chiffre qui varie de -1 à 1 et indique la force de la relation entre deux variables.

Un biais de sélection survient lorsque les participants d'une étude ne sont pas représentatifs de la population globale, ce qui peut fausser les résultats.

Un biais de l'observateur se produit lorsque l'observateur influence ou interprète les comportements en fonction de ses propres attentes, ce qui affecte la validité des données.

Ce biais survient lorsque les participants modifient leur comportement pour répondre à ce qu'ils pensent être les attentes de l'observateur ou pour être perçus positivement.

Ce biais survient lorsque les participants oublient des détails ou se souviennent de manière sélective, ce qui peut fausser les informations recueillies.

L'objectif de la méthode expérimentale est de mettre en évidence et de prouver un lien de cause à effet entre les variables étudiées. Elle examine comment la présence ou l'absence d'un facteur peut influencer un autre.

La recherche expérimentale implique l'intervention active du psychologue dans l'expérience pour observer l'impact de ces changements.

Une expérience est une procédure contrôlée qui teste une hypothèse en manipulant des variables indépendantes et en mesurant l'effet sur des variables dépendantes.

Une hypothèse est une proposition testable qui explique un phénomène observable. Elle est formulée avant l'expérience et représente la prédiction du chercheur.

La variable indépendante est la variable manipulée par le chercheur pour observer son impact sur la variable dépendante.

La variable dépendante est la variable mesurée pour observer l'effet de la manipulation de la variable indépendante.

Le groupe expérimental reçoit le traitement ou l'intervention étudiée, tandis que le groupe contrôle ne le reçoit pas, souvent soumis à un placebo pour comparer les résultats.

Mesurer les performances des participants avant et après l'intervention pour comparer les résultats et observer l'impact du traitement.

Analyser les résultats des deux groupes pour déterminer si l'hypothèse est validée ou rejetée. Si le groupe expérimental montre une différence significative, l'hypothèse est confirmée.

Un stimulus neutre devient associé à un stimulus inconditionnel, provoquant une réponse conditionnelle.

La répétition du stimulus conditionné sans le stimulus inconditionnel fait disparaître la réponse conditionnelle.

Un comportement volontaire est associé à ses conséquences, qui peuvent être positives (renforçateur) ou négatives (punition).

Le comportement est plus susceptible d'être répété s'il a eu un effet positif sur l'animal.

Le comportement d'un animal qui est associé à une conséquence positive est renforcé.

Le comportement d'un animal qui est associé à une conséquence négative est affaibli.

Le comportement d'un animal est ajusté progressivement par une série d'essais et d'erreurs.

Le comportement initialement aléatoire d'un animal devient plus précis et plus efficace au fil des essais.

Le premier à étudier scientifiquement les effets du renforcement et de la punition sur l'apprentissage animal.

Le premier psychologue à étudier le conditionnement opérant et a proposé la loi de l'effet.

Un type de motivation externe qui provient uniquement de la pression de l'environnement, comme des récompenses ou des punitions.

Un type de motivation externe qui vient de l'approbation que l'on recherche, soit de soi-même, soit des autres.

Un type de motivation externe où l'on reconnait la valeur de l'activité, même si elle n'est pas forcément plaisante en soi.

Une motivation externe où l'activité est profondément intégrée à l'identité de la personne, de manière à ce qu'elle soit intrinsèquement désirable et motivée.

L'idée que notre motivation dépend de notre sentiment d'efficacité personnelle et de notre besoin d'autonomie.

Le sentiment d'être capable de réussir une tâche.

Le besoin de choisir librement les activités que l'on souhaite réaliser.

Le sentiment d'efficacité personnelle, c'est-à-dire, la confiance en ses capacités.

Le processus de transformation de l'information reçue des sens en un format utilisable par la mémoire à court terme, pour être éventuellement transféré en mémoire à long terme.

Le processus d'organisation et de structuration des informations dans la mémoire à long terme.

Le processus de rappel d'informations stockées en mémoire à long terme.

Le processus de rappeler les éléments d'une liste ou d'une série dans l'ordre.

Capacité de se souvenir des premiers éléments d'une liste, reflétant la mémoire à long terme.

Capacité de se souvenir des derniers éléments d'une liste, reflétant la mémoire à court terme.

La capacité à retenir des informations pendant une courte période, généralement quelques secondes.

La capacité à retenir des informations pendant une longue période, voire toute une vie.

Les hormones sont des molécules qui servent de signaux internes et sont transportées par le sang. L'hypothalamus est le centre du cerveau qui régit les fonctions vitales, la faim, la soif, le sommeil, la sexualité, etc.

La théorie des incitateurs affirme que la motivation vient de stimuli externes qui attirent l'individu vers certaines actions. Par exemple, la vue d'un aliment délicieux peut déclencher la gourmandise et nous pousser à manger.

La théorie de la carotte et du bâton est une approche behavioriste qui postule que les récompenses (carottes) motivent tandis que les punitions (bâton) démotivant. On cherche à renforcer les comportements désirés par des récompenses et à éviter les comportements indésirables par des sanctions.

La loi de Hull en psychologie comportementale affirme que la motivation augmente en fonction du besoin. Plus un besoin est fort, plus la motivation est forte. Ainsi, un rat affamé sera plus motivé pour apprendre et sera plus efficace dans sa recherche de nourriture.

La motivation extrinsèque correspond au désir de s'engager dans une activité en raison de récompenses externes ou pour éviter une punition. Par exemple, travailler pour obtenir une promotion ou pour éviter de perdre son emploi.

Les théories humanistes de la motivation affirment que les comportements humains sont motivés par une combinaison de besoins biologiques (comme la faim) et de besoins psychosociaux (comme la recherche de reconnaissance).

La hiérarchie des besoins de Maslow classe les besoins humains du plus fondamental au plus complexe. On doit d'abord satisfaire les besoins de base (comme manger, se sentir en sécurité) avant de pouvoir se concentrer sur des besoins de niveau supérieur comme l'estime de soi ou l'accomplissement.