Psychologie Générale - Chapitre 3

Lorsque des éléments se déplacent de manière similaire, notre cerveau les perçoit comme un ensemble unifié.

Le processus par lequel le cerveau traite l'information sensorielle pour donner un sens aux perceptions.

Un type de traitement de l'information qui commence par les données sensorielles brutes. Il permet d'identifier les attributs d'un objet en fonction de ses caractéristiques physiques.

Un type de traitement de l'information qui s'appuie sur les connaissances préexistantes et les attentes d'une personne. Il influence la manière dont on perçoit les choses.

Une représentation mentale abstraite et idéale d'une forme. On stocke ces prototypes pour faciliter la reconnaissance visuelle.

Processus visuel qui implique l'identification et l'organisation de l'information sensorielle pour reconnaître une forme.

L'idée que notre perception est influencée par l'expérience, les besoins et les valeurs personnelles. On fait des suppositions inconscientes sur ce que l'on voit et en déduit son sens.

L'expérience de Bruner & Goodman (1947) montre que la perception de la valeur fonctionnelle d'un objet influence sa perception physique. Des enfants de milieux socioculturels différents percevaient des pièces de monnaie de manière différente.

La perception prototypique est un phénomène qui explique notre tendance à utiliser un prototype pour identifier des éléments d'une catégorie. Cette tendance peut mener à des généralisations et à des erreurs de jugement.

La perception prototypique est un phénomène qui explique notre propension à utiliser un prototype pour identifier des éléments d'une catégorie. Cette tendance à la simplification peut engendrer des erreurs de jugement, car elle ne prend pas en compte la variabilité intrinsèque des objects.

La transformation des informations sensorielles brutes en une expérience consciente et significative. Il implique l'organisation, l'interprétation et la mise en relation des informations sensorielles avec nos connaissances et nos expériences passées.

La réception de stimuli par les organes sensoriels : yeux, oreilles, nez, peau et langue. Elle est la base de la perception.

La capacité à percevoir un objet comme ayant une certaine forme, même si les informations visuelles reçues sont incomplètes.

La tendance à regrouper les éléments visuels qui se ressemblent. Par exemple, des cercles rouges sont perçus comme un groupe distinct de carrés bleus.

La tendency à voir les éléments qui sont proches les uns des autres comme appartenant ensemble. Par exemple, on ne voit pas des lignes séparées mais une forme.

La tendance à regrouper des éléments visuels qui se suivent dans une ligne ou une courbe. Par exemple, on voit une ligne courbe même si elle est interrompue par d'autres formes.

La tendance à voir les éléments visuels qui se déplacent dans la même direction comme appartenant ensemble. Par exemple, des oiseaux volant ensemble sont vus comme un groupe distinct.

La tendance à percevoir une forme comme étant la "figure" et le reste comme étant le "fond". Par exemple, le cube de Necker peut être perçu de deux manières différentes, selon ce que l'on identifie comme la figure.

La tendance à organiser les éléments visuels en forme de "bonne forme", simple et régulière.

L'idée que la perception est activement bâtie par le cerveau, en utilisant les informations sensorielles, mais aussi les connaissances, les expériences et les attentes du sujet.

Le mouvement de la Gestalt est né en réaction à l'approche structuraliste qui analyse la perception en éléments simples. Au contraire, la Gestalt insiste sur l'importance de la configuration et du tout, affirmant que la perception d'un objet ne se résume pas à la somme de ses parties.

L'idée que le tout est différent de la somme de ses parties. En perception, la configuration globale d'un objet et les relations entre ses éléments sont plus importantes que la simple addition de ses caractéristiques individuelles.

Tendance à percevoir les formes sur un fond. Les objets plus petits, plus réguliers ou significatifs pour nous sont perçus comme des figures se détachant sur un fond moins clair.

Une ligne ou une frontière imaginaire qui sépare la figure du fond, permettant de distinguer l'objet de son environnement. Le cerveau a tendance à compléter les contours incomplets pour créer une perception cohérente.

Dans une image ambiguë, la figure et le fond peuvent s'inverser. Par exemple, dans le vase de Rubin, on peut percevoir soit un vase, soit deux visages, l'un étant perçu comme la figure, l'autre comme le fond.

La capacité à distinguer la figure du fond dépend de la complexité visuelle du fond. Un fond simple permet de percevoir la figure plus facilement.

L'audition d'un chien, beaucoup plus développée que celle des humains, peut percevoir des fréquences sonores que nous ne sommes pas capables d'entendre.

Les fréquences sonores sont des vibrations qui se propagent dans l'air et sont mesurées en Hertz (Hz). L'oreille humaine ne peut percevoir que les fréquences comprises entre 20 Hz et 20 000 Hz.

L'audition humaine est limitée à une certaine gamme de fréquences, alors que d'autres espèces, comme les chiens, peuvent percevoir des fréquences plus basses et plus élevées.

La perception des fréquences sonores est subjective et dépend de l'espèce. Chaque espèce a une plage auditive spécifique, déterminée par la physiologie de son système auditif.