Psychologie et Droit - Psych 2031B

Le rôle des psychologues dans le système juridique est diversifié, allant des évaluations psychologiques aux conseils aux tribunaux, en passant par la recherche et la formation.

L'utilisation des données et des recherches scientifiques pour comprendre et expliquer les phénomènes psychologiques dans le domaine juridique.

La capacité à appliquer les connaissances et les principes de la psychologie juridique à des situations nouvelles et variées.

La capacité à influencer les politiques publiques en utilisant les connaissances de la psychologie juridique.

Le cours porte sur la combinaison de la psychologie et du droit, et explore les points de vue et les applications distincts de chaque domaine.

Un bref amicus curiae est un document juridique soumis à un tribunal par une partie non impliquée dans le litige, offrant des informations ou des opinions sur une question de droit ou de procédure.

Expert en interrogation, Sal Kassins a fourni son expertise dans le cas d'Amanda Knox.

Le rôle de conduit-éducateur implique que l'expert se concentre sur son expertise et la transmet au tribunal d'une manière objective et éducative.

Un avocat plaide d'un point de vue spécifique de l'affaire, défendant un côté du litige.

Un témoin expert est embauché pour témoigner à partir d'une perspective particulière, même si cela ne correspond pas à ses convictions. Ce rôle est souvent considéré comme peu éthique.

L'application de la psychologie à la compréhension et à l'analyse du système juridique et des comportements des participants judiciaires.

Le système juridique vise à rendre justice en appliquant des lois et des règles, tandis que la psychologie se concentre sur la compréhension des processus mentaux et du comportement.

La psychologie s'appuie sur la méthode scientifique pour tester des hypothèses et collecter des données empiriques, tandis que le système juridique se base souvent sur des précédents et des intuitions.

La psychologie se concentre sur la probabilité des événements et des comportements, alors que le droit exige une certitude absolue pour prononcer un verdict.

En psychologie, la recherche vise à comprendre de manière objective, tandis que le droit est influencé par l'argumentation et la défense d'un point de vue.

Le rôle de témoin expert implique de fournir des informations et des analyses psychologiques pour éclairer le tribunal.

Les juges ont le pouvoir de décider si des preuves psychologiques sont recevables au tribunal, évaluant leur pertinence et leur validité.

Le concept de stare decisis indique que les décisions judiciaires passées servent de modèle pour les décisions futures.

La psychologie juridique s'intéresse aux processus mentaux et aux comportements humains dans le contexte du système juridique. Elle explore comment la psychologie peut éclairer le système judiciaire et améliorer l'application de la loi.

Le droit est souvent considéré comme "passé-centré" car il se base sur des précédents et des lois établies, tandis que la psychologie est "futur-centrée" car elle vise à prédire et à influencer le comportement humain.

La validité écologique mesure la capacité d'une recherche à être généralisée à des situations réelles. C'est important en psychologie juridique, car elle vise à appliquer les connaissances scientifiques à des contextes légaux.

Les psychologues qui travaillent dans le domaine juridique peuvent jouer différents rôles. Les cliniciens évaluent et traitent les individus impliqués dans le système judiciaire, tandis que les chercheurs étudient les phénomènes psychologiques liés à la justice.

Un expert en psychologie judiciaire peut offrir des conseils aux équipes juridiques, notamment sur la sélection des jurés. Ils peuvent utiliser leurs connaissances de la psychologie pour maximiser les chances de succès dans un procès.

Les psychologues peuvent jouer un rôle important dans la réforme du système judiciaire. Par exemple, ils peuvent suggérer des changements aux procédures de reconstitution d'identité pour réduire les erreurs d'identification.

Les psychologues qui travaillent dans le domaine juridique peuvent également jouer le rôle de "Amicus Curiae" en fournissant des informations et des conseils aux tribunaux sur des questions spécifiques.

Les alignements séquentiels, où les suspects sont présentés un par un au témoin, ont été développés pour réduire le risque de fausses identifications, contrairement aux alignements simultanés où tous les suspects sont présentés en même temps.

Le concept de "vérifiabilité" dans la recherche scientifique, c'est-à-dire la possibilité de prouver une théorie fausse, est mal compris par les juges. Seuls 5% des juges en ont une compréhension correcte.

Les juges se sentent à l'aise avec l'idée d'une acceptation générale'' dans la recherche, mais ont plus de difficulté avec les concepts de taux d'erreur'' et ``vérifiabilité''.

La recherche suggère que les connaissances des jurés sur le fonctionnement de la mémoire des témoins oculaires ne correspondent pas à ce que les psychologues en savent.

L'introduction de la psychologie juridique dans le système judiciaire vise à améliorer la justice en permettant de mieux comprendre les aspects psychologiques des crimes et des procès, comme par exemple en protégeant les victimes et les innocents.

La présence d'une arme lors d'un crime peut nuire à la capacité d'un témoin oculaire à identifier le coupable avec précision.

L'expertise est jugée admissible en fonction de sa qualification, sa nécessité, sa pertinence et l'absence de règles d'exclusion.

L'expert doit être qualifié dans son domaine, avec des connaissances et une expérience pertinentes.

L'expertise doit être nécessaire pour éclairer le tribunal sur un sujet complexe.

L'expertise doit être pertinente au litige en cours.

L'expertise ne doit pas être exclue par des règles de preuve spécifiques.

Le rôle du juge est de décider si l'expertise est admissible au tribunal.

Les juges évaluent la qualité de la science mise en avant par l'expert.

Une étude de Kovera & McAuliff a montré que les juges américains hésitent à accepter des témoignages d'experts, avec un taux d'acceptation de seulement 17%.