Protection sociale et emploi en Suisse

L'augmentation de la pauvreté et de la misère due à l'industrialisation rapide et non réglementée a conduit à un mouvement de protestation social au XVIIIe et XIXe siècle. L'État-providence est né comme une réponse politique à cette situation pour protéger les citoyens.

Le socialisme et le syndicalisme se sont développés au XIXe siècle pour défendre les droits des travailleurs et lutter contre les injustices du capitalisme.

L'Allemagne, sous Bismarck, a mis en place un système d'assurance sociale pour se protéger contre les risques de la vie, comme la maladie, les accidents du travail, la vieillesse et l'invalidité.

À l'initiative de William Beveridge, la Grande-Bretagne a mis en place un système de protection sociale pour combattre des fléaux tels que la maladie, l'ignorance, la dépendance, la déchéance et la pauvreté.

La Suisse s'est inspirée du modèle allemand pour créer son propre système de protection sociale, notamment en matière d'assurance sociale.

La Loi sur le Travail (LTr) est le cadre juridique général qui régit les relations de travail en Suisse. Elle définit des normes minimales de protection pour les travailleurs, comme la durée du travail, les pauses, l'interdiction du travail de nuit et dominical, la protection de la santé et les conditions spécifiques pour les jeunes travailleurs et les femmes enceintes.

La LTr est un droit impératif, ce qui signifie que ses dispositions sont obligatoires et ne peuvent pas être modifiées par des accords individuels entre un employeur et un employé. Elle protège les travailleurs en imposant des limites au travail et en garantissant un minimum de droits.

La LTr ne s'applique pas à tous les domaines d'activité. Elle exclut notamment les administrations publiques, les travailleurs avec fonction dirigeante, les enseignants des écoles privées et, dans certains cantons, les institutions qui n'adhèrent pas aux conventions collectives.

L'article 35a de la LTr protège les femmes enceintes en leur interdisant d'être occupées pendant les huit semaines suivant l'accouchement. Cette disposition vise à garantir une période de repos et de récupération suffisante après l'accouchement.

L'article 36 de la LTr stipule que les employeurs doivent tenir compte des responsabilités familiales des travailleurs et qu'ils ne peuvent pas leur assigner du travail supplémentaire sans leur consentement. Cette disposition vise à assurer un équilibre entre vie professionnelle et vie familiale.

Le Code des Obligations (CO) régit les relations de travail en Suisse, même si elles sont considérées comme du droit privé.

Il s'agit de normes qui ne peuvent pas être modifiées par les parties au contrat. Elles offrent une protection minimale aux travailleurs.

Les parties peuvent s'écarter de ces normes, mais uniquement au profit de l'employé. Cela permet de négocier des conditions plus avantageuses pour le travailleur.

Ces normes peuvent être modifiées par les parties au contrat, mais doivent être expressément mentionnées dans le contrat de travail.

Lorsque les TS sont employés par l'État, leur relation avec l'employeur est régie par le droit public, fédéral, cantonal ou communal.

Si le TS est engagé par une institution privée, il est sujet au droit du travail, incluant la loi sur le travail, le Code des obligations, etc.

Cette convention est un accord collectif qui établit des normes de travail pour un groupe de travailleurs dans un secteur d'activité.

Ce contrat est un document individuel qui définit les conditions de travail entre un employeur et un employé.

Ce contrat est un modèle standardisé de contrat de travail qui sert de base pour les contrats individuels.

L'avenirsocial.ch est un site web qui fournit des informations sur les salaires en Suisse.