Formation et employabilité

La situation économique des pays africains a été fortement affectée par la récession des années 1987, menant à des restrictions de recrutement dans la fonction publique.

Les conflits armés, les guerres civiles et les tensions ethniques ont aggravé la situation économique et sociale en Afrique, entraînant la destruction du tissu économique.

La croissance démographique rapide en Afrique a mis une pression supplémentaire sur les ressources et les emplois, accentuant le problème du chômage.

Un modèle économique basé sur la rente (revenus provenant de ressources naturelles) s'est avéré fragile face à la pénurie d'emplois, menant à une augmentation du chômage et du sous-emploi, particulièrement chez les jeunes diplômés.

Le taux de chômage élevé en Afrique, atteignant 40% dans certains pays, rend l'insertion des jeunes diplômés dans l'emploi productif un défi important.

Dans les pays d'Afrique subsaharienne, le marché du travail est marqué par une forte précarité, avec une majorité d'emplois vulnérables et informels. Cela contribue à un niveau de pauvreté élevé chez les jeunes travailleurs.

Pour répondre au défi du chômage des jeunes, les pays africains mettent en place des programmes d'emploi actifs qui visent à les relier au marché du travail, que ce soit en emploi salarié ou indépendant.

Les politiques d'emploi passent des méthodes de recrutement direct vers des stratégies plus actives qui visent à traiter les causes du chômage, et des méthodes passives qui soutiennent les chômeurs.

Le Sénégal a une population jeune, avec plus de la moitié des citoyens âgés de moins de 18 ans, ce qui crée un défi majeur pour l'emploi et le développement socio-économique du pays.

L’État sénégalais a placé la création d’emplois et l’amélioration des conditions de vie au centre de ses priorités politiques.

Malgré la croissance économique récente au Sénégal (2014-2019), la création d’emplois est restée insuffisante et la qualité des emplois reste préoccupante.

L'étude se concentre sur l'analyse de la Convention Nationale État-Employeurs au Sénégal, un cadre de partenariat pour promouvoir l'emploi des jeunes depuis 1987.

L’étude analyse les secteurs d'activité où les jeunes Sénégalais sont employés, en tenant compte du sous-emploi et de la qualité des emplois.

L'étude vise à identifier les secteurs d’activité les plus susceptibles de fournir des emplois de qualité aux jeunes au Sénégal.

L'étude évalue l'impact des programmes d'appui à l'emploi sur l'accès des jeunes aux secteurs d'activité pourvoyeurs d'emplois de qualité au Sénégal.

Les enquêtes sénégalaises ESAM, ESPS et ENES sont utilisées pour analyser les données sur l'emploi des jeunes.

La Convention Nationale État-Employeurs vise à promouvoir l'emploi des jeunes, quel que soit leur lieu de résidence, en particulier ceux ayant un faible ou un niveau d'éducation élevé.

L'étude analyse l'emploi des jeunes au Sénégal en examinant le sous-emploi, la qualité des emplois et les secteurs d'activité ciblés.

Le travail s'articule autour de 6 sections : état des lieux, revue de littérature, méthodologie, résultats statistiques, résultats économétriques et conclusions.

L'étude utilise des données provenant d'enquêtes nationales sénégalaises pour analyser la situation de l'emploi des jeunes.

La convention est un outil essentiel pour promouvoir l'emploi des jeunes au Sénégal.

L'étude met en évidence les défis et les opportunités liés à l'emploi des jeunes au Sénégal.

Les données des enquêtes nationales indiquent que le nombre d'emplois créés au Sénégal n'est pas suffisant malgré la croissance économique.

Le taux de chômage est plus élevé chez les jeunes âgés de 20 à 29 ans que chez les adultes. Les jeunes diplômés du supérieur sont particulièrement touchés par le chômage de longue durée.

L'économie informelle au Sénégal représente une part importante de l'emploi, particulièrement pour les jeunes. Les conditions de travail et de rémunération sont souvent précaires.

Le manque de compétences, notamment celles acquises à l'école, contribue à la difficulté des jeunes à trouver un emploi au Sénégal.

Plusieurs agences et fonds ont été créés au Sénégal pour soutenir l'emploi des jeunes. Cependant, leur efficacité reste limitée.

L'absence de correspondance entre les compétences acquises par les jeunes et les demandes du marché du travail est un facteur majeur du chômage au Sénégal.

L'âge d'entrée sur le marché du travail au Sénégal est généralement élevé, ce qui limite les opportunités d'emploi pour les jeunes.

La croissance économique au Sénégal est positive, mais elle ne se traduit pas toujours par une création d'emplois suffisante.

Les programmes d'appui à l'emploi visent à améliorer l'insertion des jeunes sur le marché du travail en leur fournissant des outils et des conseils pour la recherche d'emploi.

L'étude vise à analyser l'impact des programmes d'appui à l'emploi sur l'insertion des jeunes dans des secteurs offrant des emplois de qualité.

L'étude se concentre sur l'identification des secteurs d'activité qui emploient le plus de jeunes afin de comprendre les besoins spécifiques de ce marché.

L'étude se focalise sur les secteurs d'activité offrant de meilleurs perspectives d'emploi et de revenus pour les jeunes entrant sur le marché du travail au Sénégal.

L'étude analysera les différents types de programmes d'appui à l'emploi au Sénégal pour comprendre leur fonctionnement et leurs résultats.

L'étude évaluera l'impact des programmes d'appui à l'emploi sur l'accès à l'emploi des jeunes au Sénégal, en tenant compte des différences entre les hommes et les femmes.

Les jeunes diplômés sont souvent plus exigeants en termes de salaire et de conditions de travail, ce qui peut les empêcher de trouver un emploi rapidement.

L'agriculture représente le principal secteur d'emploi pour les jeunes âgés de 15 à 35 ans au Sénégal, malgré une tendance à la baisse depuis 2011.

Malgré une baisse au fil du temps, le commerce est le deuxième secteur d'emploi le plus important pour les jeunes au Sénégal.

Le secteur manufacturier, qui comprend la fabrication, est le troisième secteur d'emploi le plus important pour les jeunes Sénégalais.

Les jeunes hommes sont plus nombreux à travailler dans l'agriculture et les activités de fabrication, tandis que les jeunes femmes sont plus représentées dans le commerce.

L'exploitation minière, la restauration et l'hôtellerie, ainsi que la finance sont des secteurs où la présence des jeunes (hommes et femmes) est relativement faible au Sénégal.

Le sous-emploi visible se caractérise par un temps de travail inférieur à 40 heures par semaine, alors que le sous-emploi invisible correspond à une insuffisance de revenus malgré un emploi.

Le commerce, l'agriculture et l'industrie sont les trois secteurs qui affichent les taux de sous-emploi visible les plus élevés au Sénégal.

Entre 2011 et 2015, le taux de sous-emploi visible a baissé dans le commerce et augmenté dans l'industrie au Sénégal.

Les jeunes hommes sous-employés se concentrent principalement dans l'agriculture et l'industrie, tandis que les jeunes femmes sous-employées sont plus nombreuses dans le commerce et la restauration.

Le sous-emploi invisible est plus important dans l'agriculture et le commerce. Près de la moitié des jeunes employés dans l'agriculture cherchent activement un autre emploi pour augmenter leurs revenus.

Les jeunes hommes sous-employés se concentrent principalement dans l'agriculture, le commerce et l'industrie, tandis que les jeunes femmes sous-employées sont plus nombreuses dans le commerce, l'agriculture et l'industrie.

L'affiliation à un système de sécurité sociale offre des avantages comme la retraite, l'assurance-maladie et les accidents du travail.

La stabilité de l'emploi repose sur la distinction entre les contrats à durée indéterminée (CDI) et les contrats à durée déterminée (CDD) ou les emplois sans contrat.

Les contrats à durée indéterminée (CDI) sont considérés comme des emplois réguliers, tandis que les contrats à durée déterminée (CDD) et les emplois sans contrat sont considérés comme irréguliers.

Ces politiques visent à soutenir les jeunes en renforçant leur motivation, en améliorant leurs compétences entrepreneuriales et en offrant un soutien financier. Elles ont un impact indirect sur l'emploi en stimulant la création d'entreprises et l'auto-emploi.

Certaines études montrent que les programmes de formation professionnelle n'ont aucun effet significatif sur la durée du chômage. D'autres études indiquent un effet négatif sur le revenu.

Les programmes destinés aux jeunes sont moins susceptibles d'avoir un effet positif sur l'emploi. Les effets positifs sont souvent ressentis à moyen terme, surtout pour les populations vulnérables dans les pays en développement.

La littérature existante explore les effets des politiques d'emploi des jeunes, mais n'analyse pas systématiquement les secteurs d'emploi potentiels pour les jeunes bénéficiaires.

L'efficacité des programmes d'emploi varie considérablement selon la zone géographique, le type de programme et la méthodologie utilisée.

Il existe un manque de données solides sur les secteurs qui offrent des emplois de qualité aux jeunes en Afrique, particulièrement au Sénégal.

L'étude se concentre sur l'identification des secteurs d'activité qui offrent le plus de possibilités d'emploi pour les jeunes au Sénégal.

Le phénomène du sous-emploi, qui comprend à la fois le sous-emploi visible (travailler moins d'heures que souhaité) et le sous-emploi invisible (avoir des compétences non utilisées dans le travail) est un problème majeur pour les jeunes au Sénégal.

Dans des secteurs comme l'agriculture, le commerce et l'industrie, une grande partie des jeunes employés travaillent moins d'heures qu'ils le souhaiteraient et gagnent peu d'argent, ce qui les pousse à rechercher un second emploi.

La plupart des emplois dans l'agriculture, l'industrie et le commerce au Sénégal sont irréguliers, ce qui rend la situation des jeunes employés instable.

Les secteurs à faibles taux d'emploi des jeunes, comme la restauration, l'hôtellerie, les mines et les finances, ont des taux d'emplois réguliers plus élevés, avec des contrats stables et des conditions de travail plus sûres.

Malgré les différences entre les secteurs, la précarité de l'emploi touche les jeunes hommes et femmes dans tous les domaines.

La sécurité de l'emploi est une autre dimension de la précarité. Le secteur industriel offre le niveau de protection sociale le plus élevé, avec une proportion de jeunes bénéficiant d'une sécurité sociale plus importante.

L'agriculture et le commerce ont des taux de sécurité de l'emploi plus faibles que l'industrie, témoignant de la précarité dans ces secteurs.

Moins de la moitié des jeunes au Sénégal bénéficient d'un système de sécurité sociale dans leur emploi, reflétant une situation de précarité généralisée.

La théorie de la recherche d'emploi basée sur plusieurs modes de recherche distingue la recherche sur le marché (autonomie) et la recherche dans l'emploi (intermédiation).

La recherche d'emploi peut être effectuée de manière autonome, en s'appuyant uniquement sur ses propres efforts pour trouver un emploi.

La recherche d'emploi peut s'appuyer sur des institutions, comme les services publics d'emploi, pour trouver un emploi.

Les services publics d'emploi ont un impact significatif sur la probabilité d'accéder à l'emploi, illustrant l'importance des institutions dans la recherche d'emploi.

La recherche d'emploi est une activité coûteuse en temps, en énergie et en ressources. La décision d'accepter ou de refuser un emploi est basée sur une optimisation des coûts et des avantages.

Le marché du travail influence l'accès aux opportunités d'emploi, et les individus optimisent leurs chances en fonction de leurs caractéristiques personnelles et des stratégies de recherche.

L'approche séquentielle de la théorie de la recherche d'emploi considère que la recherche d'emploi s'effectue dans un environnement stable, où les individus sont rationnels et homogènes.

Les services publics d’emploi sont des institutions dédiées à l’aide à l’emploi des citoyens. Ils mettent en place des politiques actives d’emploi pour améliorer l’accès à des opportunités professionnelles.

Les politiques actives d’emploi visent à créer des opportunités d’emploi et à améliorer l’employabilité des individus. Elles impliquent des interventions directes sur le marché du travail.

Les études d’impact évaluent l’efficacité des programmes d’emploi en mesurant leurs résultats sur l’accès à l’emploi, la réduction du chômage et l’amélioration du revenu.

Les programmes de formation professionnelle visent à améliorer les compétences des individus afin de les rendre plus compétitifs sur le marché du travail.

Les programmes d’intermédiation aident les demandeurs d’emploi à trouver des offres d'emploi en les conseillant et en les orientant.

Les politiques d’appui à l’entrepreneuriat visent à soutenir la création de nouvelles entreprises en offrant des subventions, des formations et des conseils aux jeunes entrepreneurs.

Le chômage est une situation où une personne apte au travail est sans emploi et cherche activement à trouver un emploi rémunéré.

Le sous-emploi est une situation où une personne a un emploi, mais qui est sous-employée en termes de compétences, de nombre d’heures ou de salaire.

L’employabilité est la capacité d’une personne à trouver et à conserver un emploi. Elle dépend des compétences, de l’expérience et de la capacité d’adaptation.

La précarité de l’emploi se caractérise par des contrats à durée déterminée, des salaires bas, une absence de protections sociales et une instabilité d’emploi.

Les programmes de subventions à l’emploi visent à soutenir la création d’emplois en subventionnant les salaires des employés dans le secteur public ou privé.

La méthode d’assignation aléatoire est une technique de recherche qui permet d’évaluer l’impact d’un programme en comparant un groupe de participants à un groupe de contrôle.

La méthode de discontinuité de la régression est une technique qui permet d’évaluer l’impact d’un programme en analysant les données aux frontières de l’éligibilité au programme.

Une méta-analyse est une étude qui combine les résultats de plusieurs études d’impact pour obtenir une conclusion plus générale et robuste.

Le chômage frictionnel est causé par le temps nécessaire pour trouver l'emploi qui correspond le mieux aux compétences d'un individu, en raison de la difficulté d'appariement entre l'offre et la demande sur le marché du travail.

L'hétérogénéité du marché du travail signifie que les emplois et les compétences sont différents et variés, rendant la recherche d'emploi plus complexe.

La qualification d'un individu reflète sa capacité à effectuer un travail spécifique en utilisant des compétences, des connaissances et des expériences.

L'apprentissage complémentaire et l'expérience acquise au cours des emplois occupés peuvent ne pas toujours correspondre aux compétences recherchées par les employeurs, ce qui entraîne des difficultés d'embauche.

L'hypothèse du marché du travail anonyme suppose que l'employeur et l'employé ne se connaissent pas personnellement, mais en réalité, des facteurs comme la qualification et l'âge peuvent influencer les relations d'emploi.

L'âge peut influencer les décisions d'embauche car les personnes plus âgées ont souvent des salaires plus élevés et peuvent être perçues comme moins productives.

Les chercheurs d'emploi sans qualification sont généralement prêts à accepter n'importe quel type d'emploi, tandis que les personnes plus qualifiées ou plus âgées peuvent avoir des exigences plus strictes.

Les chercheurs d'emploi dans les pays en développement peuvent être influencés par des facteurs comme la pauvreté et les transferts d'argent au sein de la famille, qui peuvent rendre la recherche d'emploi moins prioritaire.

Le travail pénible et les faibles salaires peuvent pousser les chercheurs d'emploi à considérer le chômage comme une option meilleure, même si c'est une situation difficile.

La théorie du job matching explique le chômage frictionnel en montrant que le temps nécessaire pour trouver un emploi qui correspond aux compétences d'un individu est un facteur essentiel.

L'analyse du marché interne explique que les entreprises peuvent avoir des processus internes qui favorisent les employés existants par rapport aux candidats externes.

La théorie du capital humain explique que les investissements en éducation et en formation peuvent augmenter la productivité d'un individu et donc améliorer ses chances de trouver un emploi.

La théorie de la recherche d'emploi se concentre sur les comportements des chercheurs d'emploi et les facteurs qui influencent leurs décisions. Elle prend en compte les caractéristiques personnelles, les réseaux sociaux, les institutions et l'environnement économique.

Les intermédiaires institutionnels, tels que les agences de placement et les services publics de l'emploi, peuvent jouer un rôle important en aidant les chercheurs d'emploi à trouver un emploi.