DPBEP 1-Evolutions et perspectives Économiques.

La croissance économique mondiale est estimée à 3,3% en 2023, soit un léger recul par rapport à 2022 (3,5%).

La croissance économique mondiale devrait se stabiliser en 2024, atteignant 3,2%.

Les pays avancés devraient connaître une reprise économique modeste en 2024, passant de 1,7% à 1,8% de croissance.

La croissance économique en Afrique subsaharienne devrait se maintenir à 3,6% en 2024.

La croissance économique de la zone UEMOA devrait s'accélérer en 2024, atteignant 6,1%.

La croissance économique indienne devrait ralentir, passant de 8,2% en 2023 à 7,0% en 2024.

Le secteur secondaire de l'UEMOA devrait bénéficier de l'essor de la production extractive et manufacturière, ainsi que des Bâtiments et Travaux publics (BTP).

La crise russo-ukrainienne a eu un impact négatif sur les chaînes d'approvisionnement, entraînant une inflation mondiale et des conditions de financement plus strictes.

La croissance économique globale du Sénégal en 2023 est estimée à 4,6%, en hausse par rapport à 2022.

Le secteur primaire, comprenant l'agriculture, l'élevage et la pêche, a connu une croissance significative en 2023, tirée par de bonnes conditions climatiques et des mesures gouvernementales de soutien.

Le secteur secondaire, comprenant l'industrie et la construction, a connu une croissance plus modérée en 2023, affecté par des difficultés d'approvisionnement malgré la baisse des prix des matières premières.

Le secteur tertiaire, comprenant les services, a connu un ralentissement de sa croissance en 2023, affecté par des tensions sociales et des problèmes de transport.

La consommation finale des ménages au Sénégal a augmenté en 2023, soutenue par une conjoncture intérieure plus favorable et une certaine baisse des prix.

Le secteur primaire devrait contribuer à la croissance économique de l'Union européenne en 2024.

Le secteur secondaire devrait contribuer de manière importante à la croissance économique de l'Union européenne en 2024.

Le secteur tertiaire devrait contribuer à la croissance économique de l'Union européenne en 2024, mais à un rythme moins élevé qu'en 2023.

Le commerce international devrait ralentir en 2024, avec une croissance de 3,0%, en raison de la crise russo-ukrainienne et d'autres tensions géopolitiques.

L'inflation mondiale devrait ralentir en 2024, passant de 6,7% en 2023 à 5,8% en 2024.

Le taux d'inflation au niveau de l'Union européenne devrait rester en dessous de 3% en 2024, dans la zone cible de la politique monétaire de l'Union.

Les prix du pétrole devraient baisser en 2024, passant de 82,6 dollars le baril en 2023 à 80,0 dollars le baril.

La plupart des banques centrales devraient maintenir des politiques monétaires restrictives en 2024 pour lutter contre l'inflation.

La Réserve Fédérale américaine a abaissé ses taux d'intérêt en raison de la baisse de l'inflation.

La part de la consommation finale dans le PIB, qui représente la part des dépenses des ménages et des administrations publiques dans l'économie.

Le taux d'épargne intérieure représente la part du revenu national qui n'est pas consommée. Il est calculé comme le complément à 100% de la part de la consommation finale dans le PIB.

La Formation brute de capital fixe (FBCF) mesure les investissements réalisés dans les biens d'équipement et les infrastructures.

L'investissement public désigne les dépenses réalisées par l'Etat pour investir dans des infrastructures, des biens collectifs, etc.

L'investissement privé désigne les dépenses réalisées par les entreprises pour investir dans leurs propres équipements, leurs propres infrastructures, etc.

L'inflation est la hausse générale et durable des prix des biens et services dans une économie.

L'Indice national harmonisé des prix à la consommation (INHPC) est un indice qui mesure l'évolution des prix des biens et services consommés par les ménages dans un pays.

La compétitivité internationale mesure la capacité d'un pays à exporter ses produits et services par rapport à ses concurrents sur le marché mondial.

Le FCFA est la monnaie commune de plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest.

Le déficit budgétaire est la différence entre les dépenses de l'État et ses recettes.

La pression fiscale est le rapport entre les recettes fiscales totales et le PIB. Elle mesure le poids des impôts dans l'économie.

Le compte courant est une partie de la balance des paiements qui représente l'ensemble des transactions commerciales et financières entre un pays et le reste du monde.

La balance des paiements est un document comptable qui résume l'ensemble des transactions économiques entre un pays et le reste du monde.

Le solde global de la balance des paiements représente la différence entre les entrées et les sorties de devises d'un pays.

La baisse des ventes de biens à l'extérieur du Sénégal en 2023, principalement due aux exportations d'acide phosphorique, de produits halieutiques et d'or.

La hausse des ventes de biens à l'extérieur du Sénégal en 2023, principalement due aux ventes de ciment, de produits pétroliers et de produits horticoles.

La baisse des importations de biens au Sénégal en 2023, principalement due aux achats de produits pétroliers, de biens intermédiaires et de produits alimentaires.

La hausse des importations de biens au Sénégal en 2023, principalement due aux achats de biens d'équipement.

Le capital humain est considéré comme un élément essentiel pour le développement du Sénégal.

Le taux brut de préscolarisation au Sénégal a augmenté en 2023.

Le taux brut de scolarisation au niveau élémentaire au Sénégal a légèrement baissé en 2023.

Sept régions du Sénégal ont un taux brut de scolarisation inférieur à la moyenne nationale au niveau élémentaire.

L'indice de parité du TBS (taux brut de scolarisation) au niveau national favorise les filles à l'école élémentaire.

Le taux d'achèvement de l'école élémentaire au Sénégal a légèrement baissé en 2023.

La région de Kaffrine a le taux d'achèvement le plus faible et la région de Ziguinchor le plus élevé à l'école élémentaire.

Le taux brut de scolarisation au niveau secondaire au Sénégal a légèrement baissé en 2023.

L'indice de parité du TBS (taux brut de scolarisation) au niveau national favorise les filles à l'école secondaire.

Le taux d'achèvement de l'école secondaire au Sénégal a légèrement baissé en 2023.

Une augmentation progressive des exportations de produits pétroliers, d'acide phosphorique et de produits miniers, combinée à une diminution progressive des importations de produits pétroliers.

Le compte financier et le compte capital devraient se renforcer, résultant en un solde global excédentaire.

L'augmentation des exportations de pétrole devrait entraîner un excédent global moyen de 170,8 milliards de FCFA.

La masse monétaire devrait augmenter en moyenne de 8,5% par année, liée à des gains dans les avoirs extérieurs nets, les créances sur l'administration centrale et les créances sur l'économie.

L'accroissement des avoirs extérieurs nets, des créances nettes sur l'administration centrale et des créances sur l'économie contribue à l'augmentation de la masse monétaire.

Le taux de réussite au baccalauréat technique a augmenté de 12,1 points entre 2022 et 2023, passant de 62,34% à 74,44%.

Le taux de réussite en licence dans les ISEP est supérieur à celui des universités publiques, avec 97,11% en 2023 contre 66,21% pour les universités publiques.

L'élargissement de la carte universitaire avec la création de nouvelles universités publiques (UN-CHK, USSEIN, UAM) et le renforcement des capacités d'accueil dans les universités, ISEP et établissements privés ont permis d'améliorer le taux d'accès à l'enseignement supérieur.

Le taux d'accès à l'enseignement supérieur a augmenté, passant de 1 520 étudiants pour 100 000 habitants en 2022 à 1 587 en 2023, rapprochant le Sénégal de la norme internationale de 2 000 étudiants pour 100 000 habitants.

Les écoles doctorales, au nombre de 14, ont encadré 6 378 doctorants (D1 à D3) en 2023.

La morbidité et la mortalité infantile ont légèrement augmenté entre 2019 et 2023.

Le pourcentage d'accouchements assistés par du personnel qualifié a diminué, passant de 97,2% en 2022 à 94% en 2023.

Le taux d'achèvement en consultation prénatale (CPN) s'est amélioré, passant de 65% en 2022 à 68% en 2023.

Le pourcentage d'enfants de 12-23 mois complètement vaccinés a baissé de 13 points de pourcentage entre 2019 et 2023, passant de 77% à 64%.

Le taux d'incidence palustre est de 9,46 ‰ en 2023, contre 21,9 ‰ en 2019, marquant une progression significative dans la lutte contre le paludisme.

Le pourcentage de personnes vivant avec le VIH (PVVIH) mises sous traitement antirétroviral est passé de 91% en 2022 à 90% en 2023.

Le taux de disponibilité des médicaments et produits essentiels traceurs s'établit à 90,67% en 2023 contre 78% en 2022, soit une hausse de 12,67% points de pourcentage.

La prévalence du retard de croissance chez les moins de 5 ans est restée quasiment stable et se situe à 17,5% en 2023 contre 18% en 2019.

L'émaciation (malnutrition aiguë) touche 10% des enfants et 1% sous sa forme sévère en 2023.

Le taux de malnutrition est plus élevé dans les zones rurales (21%) que dans les zones urbaines (12%).

Kaffrine a le taux le plus élevé de retard de croissance chez les enfants de moins de 5 ans (28%), tandis que Ziguinchor a le taux le plus bas (10%).

La Stratégie nationale de protection sociale (SNPS) vise à aider les personnes vulnérables. Le Registre national unique (RNU) permet de cibler les bénéficiaires des programmes de filets sociaux.

Le nombre de ménages inscrits au RNU n’a pas augmenté entre 2022 et 2023, atteignant 541 192, soit 54,12% de la cible d’un million de ménages.

Le nombre de bénéficiaires du programme national de bourses de sécurité familiale (PNBSF) a augmenté de 12,47% entre 2022 et 2023, passant de 315 626 à 354 984.

Le taux de couverture par les mutuelles de santé (MS) a atteint 27% en 2023, contre 25% en 2022. Le nombre de personnes enrôlées dans les MS a augmenté de 12%, passant à 5 025 741 en 2023.

En 2023, 75 098 cartes d’égalité des chances (CEC) ont été produites, soit une augmentation de 6,96% par rapport à 2022.

En 2023, 1 226 personnes handicapées ont reçu des appareils, contre seulement 148 en 2022.

Les personnes handicapées détentrices de la CEC ont bénéficié d’accès aux mutuelles de santé (MS), de bourses de sécurité familiale (BSF) et de l’avantage transport.

La politique d’assistance médicale a pris en charge 1 087 095 enfants de moins de 5 ans en 2023, ainsi que 33 879 personnes âgées de 60 ans et plus.

Le taux d’accès global à l’eau potable est passé de 97,7% en 2022 à 98,2% en 2023.

Le taux d'accès global à l'assainissement urbain a augmenté de 88,9% en 2022 à 90% en 2023.

Le taux d'accès à l'assainissement en milieu rural a augmenté de 62,2% en 2022 à 64% en 2023.

La croissance économique mondiale est prévue à 3,2% en 2024, en baisse de 0,1 point de pourcentage par rapport à 2023.

Le Sénégal devrait connaître une croissance économique de 6,7% en 2024, grâce à la production de pétrole et de gaz.

Les recettes budgétaires prévues pour 2024 ont été réduites de 600,9 milliards FCFA par rapport aux prévisions initiales, principalement en raison d'une performance inférieure des recettes fiscales. Cela s'explique par les moins-values constatées tout au long de l'année, qui s'élèvent à 435,0 milliards FCFA à fin octobre.

Les intérêts sur la dette et les subventions à l'énergie devraient augmenter par rapport aux prévisions initiales dans la Loi de Finances Initiale (LFI) de 2024. Les intérêts sur la dette augmenteront de 245,7 milliards FCFA et les subventions à l'énergie de 271,9 milliards FCFA.

Le déficit budgétaire du Sénégal devrait atteindre 11,6% du PIB en 2024, contre une prévision initiale de 3,9%. Cette augmentation est principalement due à la baisse des revenus et à l'augmentation des dépenses.

Le compte des transactions courantes de la balance des paiements devrait enregistrer un déficit de 2 869,0 milliards FCFA en 2024, soit 14,1% du PIB.

Le compte financier de la balance des paiements devrait afficher une augmentation des engagements nets de 127,4 milliards FCFA en 2024, principalement due à la hausse des investissements de portefeuille et des autres investissements.

La situation monétaire en 2024 sera caractérisée par une hausse des avoirs extérieurs nets, une augmentation des créances intérieures et une expansion de la masse monétaire.

La croissance de l'économie du Sénégal devrait être portée par la production de pétrole et de gaz, ainsi que ses effets induits sur d'autres secteurs. Elle est attendue en progression de 6,6% en moyenne sur la période 2025-2027.

Le secteur secondaire, qui comprend l'industrie et la construction, devrait connaître une croissance soutenue au cours des prochaines années, tirée par les activités liées à l'exploitation des ressources pétrolières et gazières.

Le secteur tertiaire, qui regroupe les services, devrait poursuivre sa croissance, tirée par les activités commerciales, financières, d'hébergement et de restauration, ainsi que par le dynamisme du marché immobilier.

Le déficit budgétaire du Sénégal devrait se réduire progressivement jusqu'à atteindre 3% du PIB en 2027. Cet objectif sera atteint grâce aux efforts de l'État pour assainir les finances publiques.

La balance des paiements devrait afficher un déficit du compte courant en moyenne à 8,0% du PIB sur la période 2025-2027, contre 14,1% en 2024.

Le gouvernement sénégalais vise une politique budgétaire prudente, respectant les programmes de convergence sous-régionale, pour consolider la croissance économique et tirer profit des retombées de l'exploitation du gaz et du pétrole.

Les principales orientations de la politique budgétaire pour les prochaines années consistent à augmenter les recettes budgétaires, maîtriser les charges de fonctionnement et poursuivre les investissements porteurs de croissance.

L'activité du secteur primaire, qui comprend l'agriculture, l'élevage et la pêche, devrait se maintenir à un niveau de croissance moyen de 5,8% sur la période 2025-2027.