Physiologie respiratoire

Pression exercée par le poids de l'air de l'atmosphère sur les objets à la surface du sol. Au niveau de la mer, elle est de 760 mm Hg.

Pression à l'intérieur des alvéoles pulmonaires, égale à la pression atmosphérique lorsque le débit d'air est nul (équilibre).

Pression qui s'exerce à la surface des poumons dans la cavité pleurale, toujours inférieure à la pression atmosphérique. Au repos, elle est de 756 mm Hg.

Différence de pression entre la pression alvéolaire et la pression pleurale. Elle est responsable de la distension des poumons.

760 mm Hg, tend à gonfler le poumon (poussé vers l'extérieur).

756 mm Hg, tend à comprimer le poumon (poussé vers l'intérieur).

4 mm Hg, cette différence de pression maintient les poumons distendus.

Elle est responsable de la distension des poumons, qui sont maintenus collés à la cage thoracique par la pression pleurale.

L'équation de Newton simplifiée qui décrit le comportement d'un système mécanique en condition statique, où la force motrice est proportionnelle au déplacement. Cette équation est utilisée pour étudier les propriétés élastiques du système.

La capacité d'un matériau ou d'un système à se déformer sous l'effet d'une force appliquée.

Le rapport entre la pression appliquée et le changement de volume qui en résulte dans un système élastique.

La mesure de la capacité d'un système à se distendre sous l'effet d'une pression. C'est l'inverse de l'élastance.

Le système composé du poumon et de la cage thoracique, qui travaillent ensemble pour assurer la mécanique respiratoire.

La quantité d'air qui pénètre dans le poumon pour une variation de pression donnée.

L'appareil respiratoire joue un rôle essentiel dans la protection de l'organisme contre les agents pathogènes et les substances nocives de l'environnement.

Le poumon est un organe métaboliquement actif, capable de transformer et de libérer des substances dans la circulation sanguine.

Le poumon produit et sécrète des hormones et des facteurs de régulation, jouant un rôle dans le système endocrinien.

L'enzyme de conversion de l'angiotensine (ECA) est située à la surface des cellules endothéliales des capillaires pulmonaires. Elle transforme l'angiotensine I inactive en angiotensine II active, un puissant vasoconstricteur.

Le surfactant est une substance lipidique produite par les pneumocytes de type II qui réduit la tension superficielle à l'interface air-alvéole, permettant une expansion pulmonaire plus facile.

L'appareil respiratoire participe à la production de sons, à la déglutition, au rire, au bâillement et à d'autres fonctions comportementales.

L'appareil respiratoire est une voie d'élimination de l'eau et de la chaleur du corps, contribuant à la thermorégulation.

Le système respiratoire est composé des poumons responsables des échanges gazeux et de la cage thoracique qui contrôle la ventilation pulmonaire.

La différence de pression entre l'intérieur des alvéoles (Palv) et la pression pleurale (Ppl).

La différence de pression entre l'intérieur des alvéoles (Palv) et la pression atmosphérique (Patm).

La différence de pression entre la pression pleurale (Ppl) et la pression atmosphérique (Patm).

La propriété des poumons et du thorax à résister à l'étirement.

La capacité de la cage thoracique à se déformer sous l'effet d'une force due à sa structure ostéocartilagineuse, musculaire et ligamentaire.

La capacité du poumon à se déformer sous l'effet d'une force due à sa structure alvéolaire riche en fibres élastiques et à sa composition liquidienne.

La tension superficielle des interfaces air-eau au sein des alvéoles qui crée des forces élastiques.

Les molécules d'eau en profondeur d'un liquide sont soumises à des forces d'attraction aléatoires qui s'annulent. Les molécules en surface sont attirées vers l'intérieur, créant une tension superficielle.

Le diaphragme et les muscles intercostaux externes se relâchent, ce qui entraîne :

• La cage thoracique se rétracte vers l'intérieur.

• La pression intrapleurale (Pip) revient à sa valeur pré-inspiratoire.

• La pression transpulmonaire (Ptp) revient à sa valeur pré-inspiratoire.

• Les poumons se contractent vers un volume pré-inspiratoire.

• La compression des gaz dans les alvéoles augmente la pression alvéolaire (Palv) au-dessus de la pression atmosphérique (Patm).

• L'air s'écoule hors des alvéoles.

La différence de pression entre la pression alvéolaire (Palv) et la pression atmosphérique (Patm) provoque un écoulement d'air des alvéoles vers l'extérieur.

La dimension du thorax diminue lors de l'expiration car les muscles inspiratoires se relachent.

Le volume des poumons diminue pendant l'expiration car les poumons se contractent et tirent la cage thoracique vers l'intérieur.

La pression intrapleurale (Pip) est la pression dans l'espace entre les poumons et le thorax. Elle est négative par rapport à la pression atmosphérique. Pendant l'expiration, la Pip revient à sa valeur pré-inspiratoire.

La pression transpulmonaire (Ptp) est différence entre la pression alvéolaire (Palv) et la pression intrapleurale (Pip). Pendant l'expiration, la Ptp revient à sa valeur pré-inspiratoire.

L'écoulement d'air hors des alvéoles continue jusqu'à ce que la pression alvéolaire (Palv) soit égale à la pression atmosphérique (Patm).

La contraction des muscles inspiratoires augmente le volume de la cage thoracique, ce qui provoque une diminution de la pression intrapleurale (Pip).

La force qui attire les molécules d'eau à la surface d'un liquide, les obligeant à se contracter et à minimiser la surface de contact avec l'air.

La propriété d'un matériau à résister à l'étirement ou à la compression, appliquée aux poumons, c'est la capacité à se détendre et à se dilater.

Le phénomène où les alvéoles ont tendance à se refermer en raison de la tension superficielle élevée de l'eau à l'intérieur.

La pression qui est nécessaire pour maintenir une alvéole ouverte, contre la force de la tension superficielle.

La loi qui relie la pression de distension d'une sphère à sa tension superficielle et à son rayon.

La substance sécrétée par les cellules alvéolaires de type II qui réduit la tension superficielle de l'eau dans les alvéoles.

La capacité à se dilater pendant l'inspiration et à se contracter pendant l'expiration.

Les forces qui s'opposent à l'expansion pulmonaire et qui doivent être surmontées pour respirer.