Philosophie Antique et Enseignement de Barthélémy

Le scepticisme consiste à suspendre le jugement sur toute vérité non démontrable. Il cherche à atteindre la paix de l'âme (ataraxie) par le doute méthodique.

L'Un est l'origine de toute réalité, et l'âme doit chercher à s'unir à lui.

Il réconcilie la philosophie de Platon avec la théologie chrétienne, mettant l'accent sur la grâce divine. La foi et la raison peuvent coexister, et l'âme humaine doit se tourner vers Dieu pour trouver le salut.

Il tente de concilier la philosophie antique et la foi chrétienne. Boèce explore le concept de fortune et la nature du bien et du mal dans le cadre de la théologie chrétienne.

Une fresque de Raphaël qui représente les grands philosophes de l'Antiquité dans un débat intellectuel.

Platon et Aristote sont représentés au centre de la fresque, Platon pointant vers le ciel (idéalisme) et Aristote vers la terre (empirisme).

La fresque représente diverses écoles philosophiques, dont le stoïcisme, l'épicurisme et le néoplatonisme.

L'architecture classique de la fresque symbolise l'harmonie et la quête de la vérité.

Le cursus de philosophie antique suit une progression, débutant par des principes moraux et menant vers des questions métaphysiques.

Le corpus de textes étudiés dans l'Antiquité est structuré en deux parties : Les 'petits mystères' et les 'grands mystères'.

Les 'petits mystères' regroupent les écrits d'Aristote, explorant des concepts fondamentaux comme la logique, l'éthique, la physique et la métaphysique.

Les 'grands mystères' englobent les dialogues de Platon, traitant de thèmes complexes tels que l'âme, la justice, la beauté et le Bien.

L'éthique d'Epictète est accessible à tous, sans prérequis, et vise à préparer l'esprit à l'étude de la philosophie.

L'Organon d'Aristote regroupe les œuvres sur la logique, telles que les catégories et l'interprétation.

L'Éthique à Nicomaque, œuvre d'Aristote, explore les principes de l'éthique et la recherche du bonheur.

La Physique d'Aristote explore les concepts d'âme et de matière, ainsi que le fonctionnement du monde naturel.

Exellence morale ou intellectuelle qui permet à l'homme de vivre en accord avec sa fonction propre.

La tâche ou l'activité spécifique de l'homme, définie comme l'usage de la raison et la poursuite de la vertu.

L'équilibre entre deux extrêmes, par exemple le courage entre la lâcheté et la témérité.

Sagesse pratique pour agir correctement dans des situations concrètes.

Sagesse théorétique dédiée à la contemplation des vérités éternelles, associée au bonheur le plus élevé.

Qualité du bonheur véritable, qui ne dépend pas des éléments extérieurs mais de l'accomplissement intérieur.

Activité intellectuelle pure, considérée comme la forme la plus noble de vie humaine et la source de bonheur parfait.

Se développent par l'habitude et concernent les relations humaines.

Le but du stoïcien est de se concentrer sur ce qui est en son pouvoir, c'est-à-dire ses propres actions et jugements, et de ne pas se laisser influencer par ce qui est hors de son contrôle, comme les biens matériels ou les opinions d'autrui.

Le bien moral est le seul véritable bien, et il est atteint par la vertu et l'intention. Le mal est l'opposé de la vertu, notamment le vice.

Le stoïcisme prône de distinguer entre ce qui est sous notre contrôle et ce qui ne l'est pas. On doit s'attacher uniquement à ce qui est dans notre pouvoir pour éviter les souffrances inutiles.

Les représentations sont les perceptions immédiates du monde extérieur.

L'aversion ne doit porter que sur les activités de l'âme menées de manière irrationnelle et non pas sur ce qui ne dépend pas de nous. Évitez ainsi les erreurs morales.

Le stoïcisme vise à guider la vie quotidienne en adoptant des habitudes stoïciennes et en cultivant l'excellence morale.

Exercez la tempérance en ne prenant que ce dont vous avez besoin, apprenez à accepter les événements tels qu'ils arrivent et développerez un a-sentiment face aux émotions.

Le progressant est le nom donné à celui qui suit les principes stoïciens et évolue dans sa pratique.

La vertu, selon la philosophie stoïcienne, est un concept central qui englobe à la fois la théorie et la pratique. Elle est considérée comme l'art de vivre de manière complète et harmonieuse.

Pour atteindre la vertu, les stoïciens considéraient que la philosophie devait s'articuler en trois parties : la logique, l'éthique et la physique. Chacune de ces branches contribuant à la compréhension et la pratique de la vertu.

La philosophie stoïcienne souligne l'importance de la connaissance de la nature et des dieux. Cette connaissance est jugée indispensable pour la pratique de la vertu et la vie vertueuse.

L'observation de l'ordre et de la beauté de la nature inspire les stoïciens. Ils y voient une preuve de l'existence d'une providence rationnelle qui gouverne le monde, confirmant ainsi l'existence des dieux.

La vie du sage stoïcien est une vie rationnelle, équilibrée entre théorie et pratique. La théorie nourrit l'action, et l'action renforce la théorie.

Le stoïcien s'engage dans la vie politique et sociale, participant activement à la cité. Ces activités ne sont pas contraires à la recherche théorique, mais sont considérées comme des applications concrètes de la sagesse

La politique, l'économie et la stratégie sont considérées par les stoïciens comme des domaines qui s'enrichissent de la théorie et de la pratique conjointes.

La théorie guide la vie du sage, lui permettant d'ordonner sa vie et de justifier ses actions. Elle offre un cadre rationnel à sa vie.

La décision éclairée qui guide les actions vertueuses et porte sur les moyens pour atteindre une fin.

Le désir, l'aspiration vers une fin, même si cette fin peut être impossible à atteindre.

Le processus de réflexion rationnelle qui précède une décision vertueuse et identifie les moyens pour atteindre une fin.

Une délibération qui mène à un résultat juste et conforme à une fin juste et universelle.

Le résultat juste d’une bonne délibération, en lien avec une fin ultime et universelle (le bien en soi).

L'action vertueuse est toujours un choix conscient et volontaire. Il faut réfléchir et décider pour agir de manière vertueuse.

La fin ultime vers laquelle tendent les actions vertueuses, le bien en soi, indépendant des circonstances.

L'action vertueuse est toujours intentionnelle. Seulement les actions choisies avec conscience sont considérées comme vertueuses.