Pacifisme, Communisme et Fascisme après 1918

Le pacifisme est un mouvement qui prône la résolution pacifique des conflits. Il rejette la violence et la guerre comme moyens de résoudre les différends.

Le pacifisme juridique se focalise sur la création d'un droit international de la guerre pour prévenir les conflits. Les associations et ligues comme l'Alliance Universelle des Femmes pour la Paix par l'Education en 1896, ont contribué à sa promotion.

Le pacifisme antimilitariste et révolutionnaire critique le fonctionnement et le rôle de l'armée. Il lutte contre le capitalisme et l'impérialisme, en prônant un syndicalisme ouvrier révolutionnaire et la grève générale lors de la déclaration de guerre.

La veillée d'armes de la 2e Internationale (1889) visait à promouvoir la paix avant la Première Guerre mondiale. Le combat pour la paix était crucial pour le socialisme international, comme en témoigne Jean Jaurès, qui aspirait à transformer l'armée et à remplacer l'armée de caserne par une armée démocratique.

L'affaire Dreyfus (1894) a renforcé le mouvement pacifiste juridique. Cet événement a mis en lumière les dangers du nationalisme et du militarisme, motivant la création de ligues et d'associations pour promouvoir la paix et le droit international.

Léon Bourgeois, un radical solidariste, a défendu l'idée d'une "société des nations civilisées" en 1889, comprenant un tribunal international et une Cour internationale de justice. Cette vision d'une organisation internationale dédiée au maintien de la paix a inspiré le concept futur de la Société des Nations.

Le pacifisme se développe à la fin du XIXe siècle dans un milieu intellectuel autour de trois orientations principales. Le pacifisme juridique, le pacifisme antimilitariste et la Veillée d'armes de la 2e Internationale ont joué un rôle important dans la promotion de la paix avant la Première Guerre mondiale.

Le terme "pacifisme" est revendiqué par Émile Arnaud, président de la ligue de la paix et de la liberté, à la fin du XIXe siècle. Il se développe dans un contexte d'inquiétudes croissantes face aux menaces de guerre et de conflits internationaux.

Un mouvement international qui prône la paix et la non-violence, symbolisé par Clara Zetkin.

Une forme de résistance pacifiste utilisée par les soldats pendant la Première Guerre mondiale, consistant à refuser de se battre.

Les divisions au sein du mouvement pacifiste concernant l'importance de la lutte contre la guerre par rapport à la lutte des classes.

Les conférences internationales de la paix jouent un rôle essentiel dans la structuration et l'organisation du mouvement pacifiste.

Le président américain Woodrow Wilson propose 14 points pour reconstruire le monde après la Première Guerre mondiale, visant à la paix et à la coopération internationale.

La SDN (Société des Nations) est créée en 1919 pour promouvoir la coopération internationale et la paix, basée sur le principe de la sécurité collective.

L'apogée de la Société des Nations atteint avec l'esprit de Locarno en 1925, une période de détente diplomatique et d'espoir pour la paix.

Le fonctionnement de la SDN est entravé par l'absence de contrôle sur les armements et l'opposition de certains pays, comme les États-Unis, à sa participation.

Le Pacte Briand-Kellogg (1928) visait à interdire la guerre en tant qu'instrument de politique étrangère et a culminé les efforts pour la réconciliation franco-allemande.

La République de Weimar a été proclamée le 9 novembre 1918 et a été en place en Allemagne à partir de 1920.

La coalition de Weimar comprenait le Parti social-démocrate (SPD), les partis du centre catholique et les libéraux.

Le Pacifisme était considéré comme synonyme de défaite. Cela a rendu la République de Weimar vulnérable aux mouvements nationalistes, tels que les 'corps-francs'.

Le Pacifisme était un mouvement qui contestait la guerre et ses conséquences. Il visait l'objectif d'un monde sans violence.

La guerre a eu un impact sur le mouvement féministe, renforçant les appels à la paix. La Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté (1919) en est un exemple.

Le mouvement pacifiste en Allemagne était considéré comme marginal et fragmenté. Cet état d'esprit était nourri par le ressentiment suscité par le traité de Versailles et l'occupation de la Ruhr.

La guerre a laissé une forte trace dans les mémoires avec le souvenir des morts. Cela a motivé la création d'associations de combattants comme 'Union Nationale des Combattants' ou 'Union Fédérale des Mutilés'.