Neurobiologie du Système Nerveux Central

La myéline centrale est formée par les oligodendrocytes qui peuvent myéliniser plusieurs axones.

Le PLP est une protéolipide, soluble dans les solvants organiques et insoluble dans l'eau. Il possède 5 domaines transmembranaires et représente plus de 50% des protéines de la myéline centrale.

La MBP est une protéine de base de la myéline centrale qui intervient dans sa compaction en expulsant le cytoplasme et en tassant les feuillets de membrane.

La MAG est une glycoprotéine de la superfamille des immunoglobulines. Elle est exprimée par les oligodendrocytes au niveau de l'axone.

La sclérose en plaques est une maladie auto-immune prévalente (20 à 100 malades / 100.000 habitants) qui attaque la myéline centrale

La capacité des membranes cellulaires à permettre le passage d'ions, mesurée en siemens (S).

La rapidité avec laquelle le potentiel membranaire change pendant un potentiel d'action.

Un canal ionique qui fait passer un type d'ion plus facilement qu'un autre.

L'état du neurone lorsqu'il n'est pas actif, avec un potentiel membranaire négatif.

Le mouvement soudain d'ions à travers la membrane cellulaire, provoquant une variation rapide du potentiel membranaire. Impliqué dans la transmission de l'information nerveuse.

Les protéines situées dans la membrane cellulaire qui permettent le passage d'ions spécifiques. Ces protéines agissent comme des portes qui s'ouvrent et se ferment pour contrôler le flux d'ions.

La capacité des canaux ioniques à laisser passer un très grand nombre d'ions par seconde.

Étudier les variations de structure et de fonction des canaux ioniques à différents stades du développement, types de neurones et régions de la cellule.

Des maladies dues à des altérations des canaux ioniques, pouvant affecter les muscles et le cerveau.

Une maladie musculaire caractérisée par une raideur due à une excitabilité excessive des muscles.

Une maladie musculaire caractérisée par une paralysie due à une excitabilité musculaire insuffisante.

Une technique qui permet d'étudier les propriétés physiologiques des canaux ioniques.

Des œufs non fécondés de Xénope utilisés pour l'expression des canaux ioniques lors des études de Patch-Clamp.

Le passage des ions à travers un canal ionique, mesurable avec la méthode de Patch-Clamp.

Un canal qui s'ouvre en réponse à la dépolarisation de la membrane et se referme lors de la repolarisation.

Un canal qui ne s'ouvre pas lors d'une hyperpolarisation de la membrane.

Un canal qui s'ouvre en réponse à une dépolarisation, mais se referme ensuite, même si la membrane reste dépolarisée.

La résistance axiale est une mesure de la résistance au courant électrique dans l'axone. Elle dépend de la résistance intrinsèque du cytoplasme et de la section du process (πa²).

Le diamètre du process affecte la résistance membranaire (Rm) car il influence le nombre de canaux par unité de longueur, qui est directement proportionnel à la résistance spécifique de la membrane.

La constante de longueur (λ) est une mesure de la distance sur laquelle le potentiel électrique décroît de 63% dans un axone. Elle est proportionnelle à la racine carrée du rayon de l'axone.

Les gros axones ont des constantes de longueur plus grandes, ce qui permet de transmettre des signaux électriques sur de plus longues distances.

La sommation spatiale est le processus par lequel des potentiels synaptiques générés à différents endroits du neurone peuvent s'additionner pour éventuellement déclencher un potentiel d'action (PA) au niveau de la zone d'intégration.

Une petite constante de longueur signifie que le signal sera affaibli avant d'atteindre la zone gâchette, ce qui rend la sommation spatiale moins efficace.

La propagation du courant électrique dans l'axone est un facteur essentiel pour la vitesse de propagation des potentiels d'action.

Au cours du PA, la dépolarisation se propage le long de l'axone par du courant de « circuit local » résultant de la différence de potentiel entre régions actives et inactives.

La vitesse de propagation des PA est influencée par l'efficacité du courant de circuit local, qui dépend de la constante de longueur.

La constante de longueur joue un rôle crucial dans la sommation spatiale et la vitesse de propagation des potentiels d'action.

Une liaison qui peut être interrompue facilement, par exemple, la liaison du curare aux récepteurs nicotiniques de l'acétylcholine (ACh) des muscles squelettiques.

Un type de liaison qui ne peut pas être facilement brisée, par exemple, la liaison de l'alpha-bungarotoxine (venin de serpent) aux récepteurs nicotiniques de l'ACh.

Une substance qui se lie au même site que le ligand, mais n'active pas le récepteur. Elle bloque l'effet du vrai ligand en compétitionnant pour le site de liaison.

Une substance qui se lie à un site différent de celui du ligand principal, mais modifie quand même l'activité du récepteur. Elle peut soit augmenter ou diminuer l'effet du ligand.

Une famille de canaux ioniques qui sont activés par la liaison de l'acétylcholine (ACh), du GABA ou de la glycine.

L'assemblage de 5 sous-unités protéiques (2 α, 1 β, 1 γ et 1 δ) qui forment le canal ionique.

Les canaux ioniques sont formés de sous-unités protéiques traversant la membrane cellulaire. Chaque sous-unité contient 4 hélices alpha transmembranaires.

Le processus par lequel de nouveaux gènes sont créés à partir de gènes préexistants. Ce processus peut conduire à l'évolution de nouvelles fonctions.