Médecine vétérinaire Chapitre 3

Branche de la médecine qui s'occupe de la santé des animaux, couvrant la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies animales.

Utilisation d'animaux vivants pour la recherche scientifique et médicale, afin d'étudier les fonctions biologiques, développer des traitements, tester la sécurité des médicaments, etc.

Pratique consistant à réaliser des interventions chirurgicales sur des animaux vivants à des fins de recherche scientifique.

Médecin français qui a développé la vivisection au XIXe siècle, pionnier de la physiologie expérimentale.

Les animaux sont utilisés comme outils de recherche, mais aussi bénéficiaires de soins médicaux vétérinaires, ce qui pose des questions éthiques.

Les animaux, notamment les rongeurs, sont utilisés dans la recherche fondamentale pour comprendre les maladies, développer des médicaments et tester leur sécurité.

Recherche visant à comprendre les mécanismes fondamentaux de la vie et des maladies, sans application médicale directe.

Certains médicaments utilisés depuis l'Antiquité étaient à base d'animaux, par exemple, des remèdes faits à partir de fiente de crocodile.

Espèce animale utilisée pour la recherche scientifique afin de comprendre le fonctionnement du corps humain et tester des traitements. Les souris, les rats, les singes et les porcs sont des exemples fréquents.

Expérience de clonage d'une brebis à partir de cellules d'une autre brebis. Le clone a montré des signes de vieillissement prématuré.

Transplantation d'organes ou de tissus d'une espèce vers une autre. Les valves cardiaques de porc sont utilisées chez les humains car il y a pénurie de donneurs.

Les chercheurs pensent que l'expérimentation animale est indispensable pour la santé humaine car elle permet de tester des médicaments et des traitements avant de les utiliser sur les humains. Ils affirment que les animaux, en particulier les mammifères, partagent des similitudes génétiques et physiologiques avec les humains.

Les opposants à l'expérimentation animale affirment qu'aucune espèce ne peut servir de modèle parfait pour une autre et que la pratique est immorale, même si elle est légalement autorisée.

Des règles strictes régissent l'expérimentation animale pour minimiser la souffrance des animaux et garantir le respect éthique. Les chercheurs doivent demander l'autorisation aux commissions d'expérimentation animale avant de mener des recherches.

Les chercheurs cherchent à réduire et à remplacer l'expérimentation animale par des méthodes alternatives, comme les modèles informatiques.

Un groupe d'individus qui s'oppose fermement à l'expérimentation animale en laboratoire et cherche à détruire ces installations.

Ce mouvement, principalement en Angleterre et dans les pays anglo-saxons, critiquait les nouvelles pratiques scientifiques, notamment celles développées en France et en Allemagne.

Une forme de discrimination envers les animaux, basée sur la croyance que les humains sont supérieurs aux autres espèces.

Les animaux étaient soignés avec des prières, des remèdes magiques, et des connaissances empiriques transmises oralement.

Des artisans qui soignaient les chevaux, développant des connaissances empiriques et orales en médecine animale.

Les animaux ont été domestiqués depuis la préhistoire, ce qui a créé un lien étroit entre l'humain et l'animal.

Le droit des chercheurs scientifiques à mener leurs recherches sans interférences excessives de la part des groupes sociaux ou des politiques.

Un type de médecine visant à prévenir l'apparition des maladies chez les animaux, en contraste avec la médecine clinique qui se concentre sur le traitement.

Un phénomène où les bactéries développent une résistance aux antibiotiques, ce qui rend inefficaces les traitements.

Un mouvement qui souligne la relation étroite entre la santé des animaux et des humains, et milite pour une approche intégrée de la santé.

Des maladies qui peuvent se transmettre des animaux aux humains et vice versa.

L'essor des élevages, la mondialisation des échanges, et l'augmentation des contacts entre humains et faune sauvage sont des facteurs clés dans l'augmentation des zoonoses.

Des épidémies de peste bovine, notamment, ont décimé les élevages de vaches en France et en Europe au XVIIIe siècle, causant des dommages économiques importants pour les fermes et les paysans.

Le roi Louis XV a autorisé la création de la première école vétérinaire au monde à Lyon au XVIIIe siècle. Les fils de maréchaux ferrants et les petits bourgeois étaient les principaux étudiants de cette école.

La profession de vétérinaire au XVIIIe siècle était considérée comme un métier ingrat, avec peu de moyens pour lutter contre les épidémies animales. La seule solution pour empêcher la propagation des maladies était souvent d'abattre les animaux malades.

En 1881, une loi a été votée en France pour accorder aux vétérinaires le monopole des soins sur les animaux, interdisant aux autres personnes de pratiquer la médecine vétérinaire.

L'arrivée des antibiotiques au XXe siècle a révolutionné la lutte contre les maladies animales. Ils ont permis de soigner les animaux malades et d'éradiquer des épidémies comme la peste bovine.

Au XXe siècle, la profession de vétérinaire s'est diversifiée avec l'augmentation du nombre d'animaux domestiques. Les vétérinaires ont commencé à travailler en ville et les femmes sont devenues plus nombreuses dans la profession.

L'essor des élevages industriels au cours de la deuxième moitié du XXe siècle a été motivé par la demande croissante en viande. Cependant, ces élevages présentent un risque accru de maladies due à la forte densité d'animaux, ce qui facilite la propagation des infections.