Mécanisme d'action des antibiotiques et de l'acide clavulanique

Mécanismes d'action des antimétabolites et autres agents antimicrobiens

1. Les antimétabolites bloquent une voie métabolique spécifique des bactéries en agissant comme des analogues compétitifs, perturbant ainsi la synthèse des acides nucléiques essentiels à la réplication bactérienne.

2. Les sulfamidés inhibent la formation de l'acide dihydrofolique, précurseur du co-enzyme tétrahydrofolate nécessaire à la synthèse d'acides nucléiques, empêchant ainsi la multiplication bactérienne.

3. La triméthoprime agit également sur la synthèse de l'acide dihydrofolic, permettant une synergie médicamenteuse avec les sulfamidés.

4. Les inhibiteurs de la polymérisation des acides nucléiques, tels que les quinolones, novobiocine, nitroimidazole et la rifamycine, perturbent la réplication, la réparation ou la transcription bactérienne.

5. Les polymyxines déstabilisent la membrane bactérienne en formant un surfactant cationique, tandis que la colistine, un AB de dernier recours, a vu émerger des résistances via un gène plasmidique.

6. Les β-lactamines agissent spécifiquement sur les bactéries en division, contrairement aux sulfamidés qui sont bactériostatiques, mais peuvent être combinés avec les aminoglycosides pour une synergie efficace.

7. En usage vétérinaire, il est essentiel de surveiller les résidus d'antibiotiques dans les produits d'origine animale pour éviter la contamination.

8. Les agents antifongiques sont moins efficaces car les champignons et protozoaires sont plus proches des organismes eucaryotes, rendant plus difficile la recherche d'agents avec un indice thérapeutique élevé.

9. Les agents anti-protozoaires ont généralement un indice thérapeutique plus faible en raison de leur nature eucaryote, ce qui complique le développement d'agents efficaces.

10. Les modes d'action des agents antimicrobiens incluent la synthèse des acides nucléiques, la synthèse protéique, le transport des électrons, la synthèse de l'acide folique et d'autres mécanismes.

11. La capacité d'un antibiotique à atteindre le site d'infection sans être dégradé est un facteur crucial pour son efficacité.