Les biens publics en économie

Un bien public est un bien qui est accessible à tous et dont l'utilisation par une personne ne réduit pas la possibilité pour les autres de l'utiliser.

Un bien public mondial est un bien public dont les conséquences de son usage ou de sa préservation touchent l'ensemble de la planète.

Les biens publics mondiaux possèdent les caractéristiques de non-rivalité et de non-exclusion. Cela signifie que leur consommation par une personne ne réduit pas la possibilité pour les autres de les consommer, et que personne ne peut être exclu de leur consommation.

La production et la préservation des biens publics mondiaux sont difficiles car elles nécessitent une coopération entre les pays. Aucun État ne peut le faire seul.

La stabilité climatique est un exemple de bien public mondial car les efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre profitent à tous.

La biodiversité est un bien public mondial car la préservation des écosystèmes et des espèces est essentielle pour l'ensemble de la planète.

Les connaissances scientifiques sont un bien public mondial car les progrès dans les domaines comme la médecine ou les technologies profitent à tous lorsqu'ils sont partagés.

La paix mondiale est un bien public mondial car l'absence de conflit entre nations assure la sécurité et la stabilité nécessaires à toutes les populations.

Une approche qui utilise des taxes pour encourager les acteurs à adopter des comportements souhaitables, comme la réduction de la pollution.

Des normes ou obligations imposées aux agents économiques pour garantir la protection des biens publics mondiaux.

La capacité d'influencer les comportements sans imposer directement de contraintes.

Les difficultés à coordonner les actions et les intérêts des différents acteurs impliqués dans la gestion des biens publics mondiaux.

L'échec du Sommet de Copenhague en 2009, qui visait à négocier un accord sur le climat, illustre les obstacles à la coordination internationale.

La concurrence économique entre les états peut empêcher la mise en place de mesures fortes pour protéger les biens publics mondiaux.

Le manque de financement et la difficulté à convaincre les pays de contribuer financièrement à la gestion des biens publics mondiaux.

Le fait que certains pays bénéficient des efforts collectifs sans contribuer au financement, comme la protection de l'environnement.

La nécessité pour les pays de coopérer et d'agir ensemble pour protéger les biens publics mondiaux.

Combinaison d'incitations économiques, comme les taxes, et de cadres réglementaires, comme les normes, pour gérer les biens publics mondiaux.

Un bien public est non-rival lorsqu'une personne peut utiliser la ressource sans diminuer la quantité disponible pour les autres.

Un bien public est non-exclusif lorsque l'on ne peut pas empêcher l'accès à une ressource même si la personne ne paie pas pour son utilisation.

Un bien public pur répond aux deux critères: non-rivalité et non-exclusion.

Un bien public impur ne répond qu'à l'un des deux critères de non-rivalité ou non-exclusion.

Un bien privé est rival (la consommation par une personne diminue la quantité disponible pour les autres) et exclusif (on peut empêcher l'accès à ceux qui ne payent pas).

Un bien commun est rival (sa consommation diminue la quantité disponible) mais non exclusif (impossible d'empêcher l'accès).

Un bien de club est exclusif (on peut empêcher l'accès à ceux qui ne payent pas) mais non rival (la consommation par une personne n'empêche pas les autres d'en profiter).

Un bien public sans possibilité d'exclusion par le prix ne peut pas être régulé par le marché car les gens peuvent en profiter sans payer. L'intervention de l'État est nécessaire.

Un bien commun est sujet à la surexploitation car chaque personne tente de maximiser son gain individuel, ce qui peut conduire à l'épuisement de la ressource.

Les ressources communes, comme les poissons, appartiennent à personne et ne sont donc pas gérées de manière durable. Il est difficile de leur attribuer un prix, car elles sont souvent abondantes comme l'air.

Un bien dont la consommation par une personne ne diminue pas la quantité disponible pour les autres et dont il est impossible d'exclure les individus de sa consommation.

Un bien public accessible à tous les États, qui n'ont pas nécessairement un intérêt individuel à le produire.

Un bien public mondial a une dimension internationale, car tous les États peuvent en bénéficier, et un caractère intergénérationnel, car il doit pouvoir être transmis aux générations futures.

La stabilité économique, la préservation de l'environnement, la lutte contre les épidémies et l'accès à l'eau potable sont des exemples de biens publics mondiaux.

La gestion des biens publics mondiaux implique une coopération entre les États et des institutions internationales.

Les États et les institutions internationales ont le rôle principal dans la gestion des biens publics mondiaux, mais les acteurs privés peuvent aussi jouer un rôle dans certains domaines, comme la santé mondiale.

Un droit d'usage permet de définir des limites d'utilisation d'un bien public mondial, comme un seuil maximum d'émissions de gaz à effet de serre pour préserver la planète.

L'harmonisation des normes permet l'exploitation commune d'un bien public mondial, comme l'exploitation de l'espace aérien par tous.

La gestion des biens publics mondiaux doit combiner la coopération entre les pays et des modalités spécifiques, telles que des droits d'usage et l'harmonisation des normes.