Introduction à la Sociologie

L'idée que Dieu a déjà choisi qui sera sauvé, et que l'être humain ne peut rien faire pour changer cela.

Des comportements et des signes qui démontrent, selon les calvinistes, que quelqu'un est parmi les élus.

L'idée que le travail acharné et la réussite financière sont des signes de la grâce divine.

L'idée que ceux qui sont pauvres et infortunés ne sont pas élus par Dieu.

Le sentiment d'être choisi par Dieu, qui incite à une vie de travail acharné et de réussite.

La croyance que la richesse est une manifestation de la bénédiction divine et un signe d'élection.

L'acceptation de l'ignorance totale sur le salut, car elle représente la grandeur de Dieu.

Un ensemble de pratiques quotidiennes inspirées par la prédestination et l'élection, qui promeuvent le succès et la réussite dans le monde.

Le processus d’objectiver sa propre subjectivité, c’est-à-dire de prendre conscience de ses propres préjugés et de ses points de vue personnels afin de pouvoir les analyser et les comprendre.

Le fait de voir le monde à travers le prisme de sa propre culture, en considérant ses propres valeurs et normes comme universelles.

Un type de violence qui s’exerce à travers les symboles, les idées et les croyances de manière subtile et souvent inconsciente. Elle perpétue l’inégalité et la domination.

Pierre Bourdieu a analysé l’inégalité sociale et la reproduction des privilèges dans les systèmes éducatifs, notamment en France.

Le capital culturel est l’ensemble des connaissances, des valeurs, des attitudes, des normes et des modes de comportement qui sont transmis et valorisés par une classe sociale.

La culture savante est la culture propre à une élite intellectuelle, elle est souvent associée à l’art, la littérature, la philosophie.

Les « héritiers » sont ceux qui bénéficient d’un capital culturel élevé, hérité de leurs parents, et qui ont donc un avantage dans le système éducatif.

La distinction est la capacité de différencier les individus par leur appartenance sociale et culturelle. Elle se manifeste dans les goûts, les pratiques et les choix de chacun.

Un processus qui transforme les individus en objets dépersonnalisés, réduisant leur humanité et leur dignité.

Le cas d'Abu Ghraib a démontré que la déshumanisation peut être intentionnellement mise en place par des institutions. Les soldats ont été encouragés à traiter les prisonniers comme des animaux, ce qui a mené à des abus et des tortures.

La création du camp de détention de Guantanamo illustre comment la déshumanisation peut être utilisée pour justifier des pratiques illégales et immorales. Les détenus ont été privés de leurs droits fondamentaux et traités comme des ennemis de l'humanité.

L'interactionnisme symbolique explique que l'identité d'une personne peut être façonnée par la manière dont les autres la perçoivent et la traitent. Ce concept est crucial pour comprendre comment la déshumanisation peut affecter la perception de soi.

L’étude de Goffman sur les asiles met en lumière la vie quotidienne des patients et les stratégies de résistance qu’ils utilisent pour faire face à la déshumanisation institutionnelle.

La vie clandestine est une forme de résistance subtile que les patients des asiles utilisent pour préserver leur identité et leur dignité. Ils créent des micro-gestes et des routines pour s'opposer à l'ordre institutionnel.

L'attitude, l’apparence, le comportement et la communication sont des formes de résistance à la déshumanisation. Les patients peuvent utiliser l'ironie, la fierté, l'indifférence ou d'autres stratégies pour affirmer leur individualité.

L'étude de la résistance aux asiles nous rappelle que les individus sont capables de s'adapter aux situations les plus difficiles et de préserver leur dignité face à la déshumanisation. Ces stratégies de résistance nous offrent des leçons importantes sur la nature de l'identité et la force de l'esprit humain.

L'acte de s'opposer à une identité imposée tout en obéissant aux règles de surface.

Conscience que la vie clandestine n'est pas une révolte directe, mais un prélude à la résistance.

La capacité de l'individu à ignorer les forces externes et conserver son identité.

Actions qui visent à regagner l'autonomie perdue.

La vie clandestine est une protection contre les techniques de domination.

L'idée que les individus choisissent de dévier du chemin imposé.

Critique envers une sociologie qui néglige l'expérience individuelle.

Les scientifiques américains dénoncent les dangers des armes de destruction massive. Un scientifique se présente à la présidence pour défendre des restrictions sur la recherche.

Les cadres africains sont jugés moins performants que leurs homologues européens. Une étude met en lumière les difficultés d'adaptation à la vie industrielle moderne.

L'étude met en évidence que l'incompétence chez les cadres africains est due à un manque d'expérience et de formation. Les conditions matérielles et sociales ne permettent pas de développer les compétences nécessaires.

Les chercheurs concluent que l'incompétence n'est pas une caractéristique innée des cadres africains, mais plutôt le résultat d'une absence de conditions propices à l'acquisition des compétences nécessaires.

L'étude met en évidence que l'apprentissage du travail industriel exige une immersion et une familiarisation avec l'environnement de l'usine.

L'étude révèle que les cadres africains n'ont pas eu les opportunités nécessaires pour développer les compétences requises pour réussir dans un environnement industriel.

La domination occidentale et l'influence des pratiques européennes ont créé des conditions d'inégalité et d'incompétence dans le domaine industriel.

L'étude met en lumière les défis d'adaptation des cadres africains dans un contexte industriel modernisé.

Le processus de rendre un phénomène réel et tangible, même pour les sceptiques, en utilisant la science et les preuves. Cela signifie que la science a le pouvoir de définir le monde vivant et de rendre des concepts abstraits, comme le réchauffement climatique, perceptibles et acceptables pour tous.

L'idée que la science peut faire plus que simplement décrire le monde, mais aussi l'influencer et le façonner. C'est le pouvoir du raisonnement scientifique et de la méthodologie pour changer notre perception du monde.

Le livre de Bruno Latour explore la notion de modernité et le rôle de la science dans la construction de notre réalité. Il questionne les frontières entre les faits et les valeurs, et remet en question notre vision du monde.

Le livre de Bruno Latour critique l'idée que les occidentaux sont les seuls à être modernes, en raison de leur héritage des Lumières. Il remet en question la vision eurocentrée de la modernité.

Le livre de Bruno Latour critique l'idée de distinguer les sciences sociales des sciences naturelles, et remet en question la séparation entre l'humain et la nature.

L'idée que la science est un processus social et politique, influencé par les valeurs et les intérêts des chercheurs. Cela signifie que les conclusions scientifiques peuvent être biaisées et influencées par des facteurs non scientifiques.

L'idée que la science est une manière de penser le monde, de faire des hypothèses et de tester des théories. Cela implique que la science est toujours en évolution et que nos connaissances sur le monde peuvent changer.

Le livre de Bruno Latour invite à repenser la manière dont nous cadreons les laboratoires et les recherches scientifiques, et à considérer leur impact sur la société.