Introduction à la Psychologie

Les réflexes archaïques sont des mouvements automatiques présents à la naissance. Ils aident le bébé à interagir avec le monde et jouent un rôle important dans son développement.

Ce réflexe se déclenche lorsque vous touchez la paume de la main du bébé. Il ferme alors son poing. Il contribue au développement de la coordination œil-main.

Ce réflexe se déclenche lorsque le bébé est tenu debout et que ses pieds touchent une surface. Il effectue des mouvements de marche.

Ce réflexe permet au bébé de trouver le sein. Lorsqu'une partie de sa bouche est touchée, il tourne la tête vers le contact.

Le réflexe de succion se déclenche lorsque le bébé touche un objet avec ses lèvres. Il commence alors à téter.

La déglutition est le réflexe qui permet au bébé d'avaler la nourriture.

La vue du nouveau-né est moins développée que chez l'adulte. Il distingue les formes et les contrastes, mais sa vision est floue.

Les réflexes archaïques et les capacités sensorielles du nouveau-né permettent une première interaction avec le monde, ouvrant la voie au développement et à la découverte.

La loi de développement céphalo-caudale décrit la progression du développement d'un enfant de la tête aux pieds.

La loi de développement proximo-distale explique que le développement se produit du centre du corps vers les extrémités.

La myéline est une gaine lipidique qui entoure les axones des neurones, permettant une transmission nerveuse plus rapide.

Le développement de la myéline suit les lois céphalo-caudale et proximo-distale, expliquant la séquence de développement moteur chez l'enfant.

Vers 2-3 mois, l'enfant est capable de tenir sa tête droite, alignée avec son corps.

Entre 3 et 6 mois, l'enfant développe une préhension palmaire, attrapant les objets avec la paume de sa main.

Entre 6 et 8 mois, l'enfant apprend à se retourner sur le ventre et sur le dos.

Vers 7-8 mois, l'enfant peut s'asseoir sans tomber.

Le développement du cerveau est rapide chez les bébés et les enfants en bas âge. À la naissance, le cerveau représente 25% du poids d'un cerveau adulte. À 3 ans, il atteint déjà 90%.

Les bébés apprennent à se redresser, à se tenir debout et à marcher entre 10 et 12 mois. Vers 1 an ou 1 an et demi, ils marchent de façon autonome.

La maîtrise de la propreté sphinctérienne est liée au développement du cerveau. Elle arrive généralement après la marche, aux alentours de 3 ans.

À 3 ans, les enfants ont acquis la plupart de leurs capacités psychomotrices. Ils peuvent manipuler des objets, se déplacer de manière autonome et réaliser des gestes précis et coordonnés.

Entre 3 et 12 ans, la croissance ralentit et la coordination entre les informations sensorielles s'améliore.

Le développement des habilités motrices fines, comme la préhension, se poursuit jusqu'à 3 ans. À cet âge, les enfants sont capables de découper, de dessiner et de colorier.

L'équilibre statique se développe progressivement. Vers 5 ans, les enfants peuvent rester debout sur les deux pieds joints sans bouger.

La latéralité se développe progressivement et se stabilise vers 7 ans. Au cours de cette période, l'enfant développe une préférence pour l'utilisation d'un côté du corps (main, œil, jambe).

L'intelligence est la capacité à s'adapter aux situations, à résoudre des problèmes, à apprendre et à penser de manière abstraite.

Le test de Wechsler (1997) mesure l'intelligence en utilisant des sous-tests pour évaluer la logique mathématique, le langage et la mémoire.

Howard Gardner propose une théorie des intelligences multiples qui comprend la logique mathématique, le langage, la mémoire, la musique, la coordination corporelle, l'intelligence sociale, l'intelligence personnelle et l'intelligence naturaliste.

La capacité à comprendre et à prévoir le comportement des autres, à analyser les intentions de manière pertinente.

La capacité à accéder à ses propres sentiments, à mieux se connaître et à comprendre ses émotions.

La capacité à lire et à s'adapter à son environnement, à trouver des modes de vie en harmonie avec la nature.

La capacité à distinguer la hauteur des sons et les rythmes.

La capacité à contrôler les mouvements de son corps de manière efficace.

Le quotient intellectuel (QI) est une mesure de l'intelligence générale d'un individu, obtenue grâce à des tests standardisés qui évaluent différentes capacités cognitives.

Le QI est mesuré par un professionnel (psychologue) qui fait passer différents tests et analyse non seulement le résultat, mais aussi la façon dont l'enfant raisonne.

La formule générale du QI est : âge mental / âge réel.

L'âge mental correspond à l'âge auquel un enfant est capable de résoudre des problèmes avec succès.

Un QI de 100 signifie que l'âge mental et l'âge réel sont identiques.

Un QI inférieur à 70 indique une déficience intellectuelle, tandis qu'un QI entre 90 et 110 est considéré comme normal. Un QI supérieur à 130-140 correspond à une précocité ou à un haut potentiel.

La menace du stéréotype est le risque que l'activation d'une image négative et préconçue influence les performances d'un individu.

Des études ont montré que des étudiants noirs américains qui pensaient passer un test d'intelligence ont obtenu des résultats moins bons que ceux qui ne le savaient pas. Cela démontre l'impact de la menace du stéréotype.

Ce phénomène se produit lorsque les personnes intériorisent les stéréotypes négatifs qui leur sont associés, ce qui affecte leurs performances dans les domaines où ces stéréotypes sont présents.

Dans l'expérience d'Asch, les participants étaient amenés à donner une réponse erronée pour se conformer à la majorité, même si la réponse correcte était évidente.

L'expérience d'Asch a pour but de démontrer l'influence du groupe sur une personne.

Lors de l'expérience d'Asch, les complices donnent volontairement une réponse erronée afin de tester la conformité des participants.

En psychologie sociale, on utilise des expériences pour étudier les phénomènes sociaux et comprendre les comportements humains dans les groupes.

Lorsqu'on mène une étude, il est crucial de s'assurer que l'on mesure réellement ce que l'on souhaite mesurer.

Les stéréotypes peuvent avoir un impact négatif sur la performance des personnes, en particulier si les stéréotypes sont négatifs et présents dans le contexte.

Dans toute recherche ou expérience, il est nécessaire de se poser la question de l'objet réel de la mesure et de s'assurer que les résultats reflètent effectivement ce que l'on souhaite mesurer.