Impacts de l'Innovation: Théorie de Schumpeter

Joseph Schumpeter a été un économiste autrichien qui a étudié les cycles économiques et a développé la théorie de la destruction créatrice.

La destruction créatrice est un processus où de nouvelles industries et technologies remplacent les anciennes, conduisant à une croissance économique et à des changements structurels.

L'entrepreneur est le moteur de la destruction créatrice car il est celui qui prend des risques pour développer et implanter de nouvelles technologies et méthodes.

Selon Schumpeter, la croissance économique est un processus inégal et chaotique où la destruction créatrice joue un rôle central.

L'innovation apparaît souvent en « grappes » et provoque des changements rapides dans l'économie, conduisant à des cycles de croissance et de récession.

L'exemple du métier à tricoter de William Lee montre comment l'innovation peut entraîner des pertes d'emplois dans les secteurs traditionnels mais conduire à de nouvelles opportunités.

Selon Schumpeter, la destruction créatrice n'est pas un processus équilibré, car il n'y a pas de cadre d'équilibre général.

La destruction créatrice implique que les innovations créent des gagnants et des perdants, car certaines industries et emplois sont détruits tandis que d'autres émergent.

La diminution de la population des domaines au profit de la richesse des propriétaires comme source de pouvoir.

L'influence excessive de groupes économiques restreints sur l'État, comme la bourgeoisie latifundiaire en Amérique latine.

Un ensemble de techniques, d'industries et d'organisation du travail, en évolution constante.

L'ensemble des innovations qui ont révolutionné la production textile au XVIIIe siècle, passant d'une production artisanale à une production industrielle.

L'augmentation de la quantité de matière première produite, l'utilisation de techniques de production à grande échelle et la diffusion de normes et de prix à l'échelle internationale.

Une machine qui permet de tisser plus rapidement et plus efficacement que les métiers à tisser manuels.

Une période où les innovations dans le domaine textile se sont multipliées, menant à une avancée technologique significative.

Une période d'essor économique liée à l'introduction et à l'utilisation de nouvelles technologies et industries.

Le métier à tricoter a été inventé par William Lee, mais a été bloqué en Angleterre par les bonnetiers anglais, qui ont refusé d'adopter cette nouvelle technologie.

Le métier à tricoter s'est développé en France malgré l'hostilité des bonnetiers de Rouen, qui craignaient la concurrence et le caractère anglais de l'invention.

La révolution du métier à tricoter a été un processus progressif, où la production industrielle a progressivement remplacé la fabrication manuelle.

Le développement de textile a été limité par la lature, un processus manuel qui ne pouvait pas répondre à la demande croissante de tissu.

Richard Arkwright a révolutionné la production de fil avec son invention du rouet mécanique, une machine capable de produire du fil à grande échelle.

La première usine moderne d'Arkwright à Cromford s'est caractérisée par une production à grande échelle et l'emploi de nombreux travailleurs.

L'invention d'Arkwright a rencontré une forte résistance des lateurs, qui ont détruit les machines par peur de perdre leur emploi.

Richard Arkwright a bénéficié d'un contexte favorable à l'innovation, avec le soutien de la noblesse et des élites, qui ont reconnu la valeur des nouvelles technologies.

L'innovation économique peut créer un dilemme social où certains gagnent, mais d'autres perdent du fait des changements radicaux des industries.

L'innovation peut menacer l'ordre social et politique en bouleversant les structures économiques et sociales existantes.

Les États modernes encouragent l'innovation malgré les risques pour maintenir une puissance militaire forte et concurrente.

Les élites foncières sont généralement hostiles à l'innovation car elle favorise la richesse industrielle et commerciale aux dépens de la terre.

Le progrès de la productivité, y compris en agriculture, réduit la population nécessaire pour l'exploitation des terres, une source de pouvoir pour les élites foncières.