Psycho du travail digitalisé - 3.1 Rôles et apports des technologies dans l’activité : des contributions contrastées

Quel est l'effet à long terme des gestes réfrénés et contraints imposés par certaines technologies au travail?

Comment l'utilisation de technologies palliatives s'oppose-t-elle à la logique ergonomique traditionnelle?

Quel risque principal est associé à l'utilisation de technologies palliatives comme solution à la pénibilité au travail?

Quel est le reproche fait à l'individualisation de la problématique de la pénibilité via les prothèses technologiques?

Dans le contexte de l'utilisation des technologies palliatives, que signifie l'expression « donner au sujet les moyens techniques de tenir » vis-à-vis des exigences de travail?

Selon le texte, comment l'arrivée massive des technologies a-t-elle affecté notre façon de vivre et de travailler ?

Dans le contexte actuel, quelle question est la plus pertinente concernant les technologies selon le texte ?

Selon le texte, quel est le rôle principal des technologies supplétives, capacitantes ou habilitantes ?

Qu'est-ce que signifie l'activité 'mutualisée' dans le contexte des technologies supplétives ?

Comment les technologies supplétives soutiennent-elles le 'pouvoir d'agir' du salarié ?

Si une entreprise choisit d'implémenter des cobots dans ses opérations, comment devrait-elle envisager cette intégration selon les principes exposés ?

Dans le contexte de l'évolution technologique, comment une entreprise peut-elle s'assurer que ses employés restent engagés et valorisés ?

Supposons qu'une entreprise spécialisée dans la création artistique souhaite mettre en œuvre une technologie avancée d'IA pour assister ses artistes. Quelle approche garantirait le mieux que cette technologie reste un outil 'supplétif' plutôt qu'un substitut à la créativité humaine ?

Quelle est la principale fonction des travailleurs du clic selon le texte?

Quels sont les risques majeurs pour la santé associés au travail de modération de contenu en ligne?

Comment la digitalisation affecte-t-elle le besoin de main-d'œuvre humaine, selon le texte?

Quelle est la fonction principale des technologies palliatives mentionnées?

Comment les conditions de travail modernes peuvent-elles affecter la santé des travailleurs?

Quel est un exemple de technologie palliative mentionné dans le texte pour les personnes malvoyantes?

Quel est le bénéfice additionnel des dispositifs d’assistance, au-delà de leur fonction palliative directe?

Comment les technologies palliatives peuvent-elles aider les personnes tétraplégiques?

Lequel des éléments suivants représente le mieux un effet paradoxal de la digitalisation mis en évidence dans le texte?

Quelle est une conséquence potentielle la plus extrême de l'intensification du travail et des réorganisations délétères, selon le texte, qui affecte directement la capacité d'un individu à maintenir sa performance au travail?

Comment les technologies contribuent-elles à l'amélioration des pratiques de travail en entreprise ?

Quel concept décrit la capacité des technologies à donner aux individus un plus grand contrôle sur leur travail ?

Dans le contexte de la téléchirurgie robotisée, quel avantage majeur est offert par l'amplitude de rotation du bras robotisé par rapport au poignet humain ?

Qu'est-ce que le 'droit d'agir' dans le contexte de l'utilisation des technologies au travail ?

Que signifie le concept de 'Mandatory' (Chang et al., 2010) dans le domaine des technologies ?

Comment les technologies supplétives influencent-elles le potentiel d'action dans un environnement professionnel?

Quel est l'impact des technologies sur la capacité des travailleurs à ajuster leurs méthodes de travail aux circonstances imprévues?

En quoi la téléchirurgie robotisée illustre-t-elle l'augmentation du 'rayon d'action effectif' pour les chirurgiens?

Comment le 'droit d'agir' peut-il influencer l'efficacité et l'engagement des employés face à des technologies obligatoires ('Mandatory')?

Considérant l'évolution rapide des technologies et leur intégration croissante dans le monde du travail, quel est le risque majeur si les entreprises négligent d'accorder un 'droit d'agir' significatif aux employés, en particulier en ce qui concerne les technologies 'Mandatory'?

Dans le contexte des technologies 'Mandatory' nécessitant un 'droit d’agir' pour les professionnels, quel est l'impact initial observé dans le secteur bancaire selon Bobillier Chaumon, Dubois et Retour (2006) ?

Quelle était la solution mise en place pour les conseillers clientèle en difficulté avec les nouveaux outils technologiques dans le secteur bancaire ?

Dans les centres d'appels, quelle alternative a été proposée pour réduire la charge psychique des conseillers malmenés par les clients ?

Selon le texte, à quelles conditions les technologies (systèmes techniques) sont-elles véritablement au service de la 'technique professionnelle' (gestes du métier) ?

Comment les technologies 'Mandatory', après l'acquisition d'un 'droit d'agir' par les professionnels, sont-elles perçues dans le contexte du travail?

Quelle est la principale motivation des organisations à adopter des technologies substitutives ?

Pourquoi les organisations considèrent-elles que la technologie est plus fiable qu'un salarié dans l'application des consignes et procédures ?

Quelle est la limite fondamentale soulignée dans le texte concernant la capacité de l'individu face aux technologies substitutives ?

Si une entreprise implémente une technologie de surveillance des employés justifiée par l'augmentation de la productivité, mais que celle-ci engendre une baisse significative du moral des équipes et une augmentation du turnover, quel principe fondamental relatif à l'adoption des technologies n'a pas été pris en compte?

Dans un scénario où une entreprise introduit un système d'IA pour automatiser le diagnostic médical, initialement perçu comme un moyen d'améliorer la précision et de réduire les erreurs humaines, mais où l'on constate que les médecins perdent progressivement leur capacité à diagnostiquer des cas complexes par eux-mêmes, quelle conséquence à long terme pourrait découler de cette situation, illustrant un potentiel déséquilibre entre technologie et expertise humaine?

Les technologies supplétives visent à diminuer les capacités cognitives des individus au travail.

Dans un contexte hypermédiatisé, la question principale est d'imaginer ce que les technologies peuvent faire de mieux.

Les technologies supplétives permettent de faire PLUS et MIEUX, en termes d'efficacité et de qualité.

L'arrivée massive des technologies transforme notre manière de vivre et de travailler, nous obligeant à vivre sans l'univers des technologies.

La coopération entre l'homme et la machine dans le cadre des technologies supplétives est rarement discutée avec le salarié.

Le 'geste de métier' est freiné par les technologies capacitantes car celles-ci automatisent entièrement les compétences du salarié.

La mutualisation de l'activité, permise par les technologies supplétives implique que le professionnel perd toute prérogative sur le coeur de son métier, le sens de son action étant entièrement délégué à la machine.

Les technologies dites 'augmentatives' (un terme distinct de 'supplétives', 'habilitantes' ou 'capacitantes') transforment fondamentalement le rapport au travail, en redéfinissant les tâches et les compétences au-delà des limites humaines, ce qui rend obsolète la distinction classique entre action humaine et intervention technologique.

Les travailleurs du clic sont responsables de la modération des contenus injurieux sur les réseaux sociaux.

Les technologies palliatives visent à créer de nouveaux emplois dans le secteur technologique.

Les technologies peuvent stimuler l'innovation en reconnaissant les initiatives des employés.

Les technologies n'offrent jamais la possibilité de modifier les objectifs du travail.

L'intensification de la charge de travail ne contribue pas à l'usure prématurée des individus.

Les fermes à clics ont pour but de dévaloriser artificiellement des sites internet à travers de faux commentaires.

La téléchirurgie robotisée diminue la précision des gestes médicaux.

Un bras robotisé en chirurgie a une rotation de poignet limitée à 180 degrés, comme un poignet humain.

La digitalisation du travail élimine complètement le besoin de main-d’œuvre humaine peu qualifiée.

Les lecteurs d'écran vocaux et les plages Braille sont des exemples de technologies curatives.

Les professionnels de santé n'ont pas le droit de modifier l'usage des technologies imposées.

Le concept de 'Mandatory' se réfère à l'usage facultatif des technologies dans un environnement de travail.

Les dispositifs d’assistance technologique ont exclusivement une fonction palliative.

L'utilisation de technologies palliatives encourage l'adaptation de l'individu à son environnement de travail.

Le syndrome de stress post-traumatique est un risque inexistant pour les modérateurs de contenu.

Les organisations reconnaissent toujours le droit d'agir des individus, leur permettant ainsi de (re)concevoir les outils de leur travail sans contrainte.

L'imposition de technologies est toujours bien accueillie par les employés car elle améliore directement leur performance.

Les technologies palliatives ne peuvent pas compenser les fragilités causées par des conditions excessives de travail.

Les gestes contraints et réfrénés favorisent l'expression spontanée du corps en action.

Les technologies palliatives peuvent être perçues comme des solutions de facilité, incitant les entreprises à ignorer les causes organisationnelles des difficultés rencontrées par les salariés.

Les technologies supplétives diminuent le 'rayon d’action effectif' des employés dans leur activité quotidienne.

L'utilisation de capteurs tactiles et de l'eye-tracking permet aux personnes tétraplégiques seulement d'éteindre la lumière.

Le détournement des technologies est toujours sanctionné par l'organisation, car il nuit à la sécurité et à la fiabilité de l'activité.

L'instrumentation technique des employés vise à harmoniser la vie personnelle et les impératifs de productivité d'une entreprise.

L'introduction de technologies ergonomiques réduit systématiquement la nécessité d'une réflexion approfondie sur l'organisation du travail, car elle compense toute inadéquation structurelle potentielle.

Dans le secteur bancaire, l'introduction de nouvelles technologies a toujours renforcé l'expertise des conseillers clientèle les plus expérimentés.

Dans les centres d'appels, les scripts informatisés de dialogue ont toujours soulagé la charge psychique des conseillers.

Les technologies de type 'Mandatory' nécessitent un 'droit d'agir' pour les professionnels afin d'être pleinement efficaces.

Les technologies substitutives visent à compléter l'intervention humaine, en apportant un soutien aux tâches complexes.

Les conseillers bancaires plus âgés ont toujours adopté les nouveaux outils numériques sans aucune difficulté.

Les technologies substitutives sont souvent privilégiées car elles permettent une application plus stricte des procédures que les employés humains.

L'étude de Bobillier Chaumon, Dubois et Retour (2006) démontre que les nouvelles technologies ont uniquement des effets positifs sur l'expertise des conseillers clientèle.

Dans les centres d'appels, imposer strictement un script informatisé est toujours la meilleure stratégie pour satisfaire les clients.

Les technologies 'Mandatory' sont ainsi nommées car elles sont toujours obligatoires et ne laissent aucune place à l'initiative professionnelle.

La principale raison de l'adoption des technologies substitutives est l'amélioration de la qualité du service client, indépendamment des coûts.