Histoire Européenne 1814-1848

Le Congrès de Vienne (1814-1815) était une réunion diplomatique des grandes puissances européennes visant à restaurer l'ordre monarchique après les guerres napoléoniennes. Il a redessiné la carte de l'Europe, rétabli les frontières d'avant-guerre et mis en place un système d'équilibre des pouvoirs pour prévenir de nouvelles guerres.

La Sainte Alliance, signée en 1815 par la Russie, l'Autriche et la Prusse, était une alliance politique et idéologique qui prônait la restauration des monarchies traditionnelles et le maintien de l'ordre social.

Le retour de Louis XVIII en 1814 après la chute de Napoléon, marquant le début de la Restauration, a soulevé des questions sur le degré de pouvoir royal à restaurer. Louis XVIII a tenté de concilier les principes de la monarchie traditionnelle avec les aspirations à la liberté et à l'égalité issues de la Révolution française.

Les Trois Glorieuses (27-29 juillet 1830) furent une révolution qui renversa Charles X, roi de France, et amena à la succession de Louis-Philippe. Cette révolution a été marquée par des affrontements violents dans les rues de Paris.

Le printemps des peuples (1848) fut une vague de révolutions dans toute l'Europe qui a remis en cause les régimes monarchiques, réclamant des réformes politiques et sociales. Ces révolutions ont été marquées par des émeutes populaires, des mouvements nationalistes et des aspirations démocratiques.

Le « Massacre de Chios » (1822) fut un événement sanglant qui a marqué la lutte grecque pour l'indépendance face à l'Empire ottoman. Des milliers de Grecs furent massacrés par la flotte ottomane.

Les débats d'idées en Europe au XIXe siècle ont porté sur des questions fondamentales telles que la liberté, l'égalité, la démocratie, le nationalisme et le rôle des pouvoirs. Des courants intellectuels comme le libéralisme, le socialisme et le nationalisme se sont confrontés dans une intense bataille d'idées.

L'indépendance par la guerre est illustrée par la lutte grecque contre la domination ottomane. La guerre d'indépendance grecque (1821-1829) ayant impliqué l'intervention des puissances européennes, a mené à la création d'un État grec indépendant.

Les Carbonari et la Jeune Italie étaient des mouvements qui se sont organisés pour promouvoir les nouvelles idées et résister à la répression.

Le Royaume-Uni était le modèle politique pour les libéraux européens, avec sa monarchie parlementaire.

Les révolutions et les mouvements libéraux en Europe ont été réprimés par les forces de l'ordre, comme en Italie, en Espagne et au Piémont.

L'indépendance de la Grèce est l'exemple d'une lutte pour libérer une nation d'une oppression.

Le massacre de Chios a été un événement tragique pendant la guerre d'indépendance grecque.

Les idées des Lumières et les principes du Royaume-Uni ont inspiré les peuples européens à réclamer plus de liberté et de droits.

L'unité ou l'indépendance des nations divisées ou dominées était une préoccupation majeure pour les peuples européens.

Les revendications des peuples pour plus de liberté et de droits n'ont pas été prises en compte par les puissances européennes.

Le massacre des habitants de Chios par les Ottomans en 1822. Il fut une conséquence de la révolte grecque pour l'indépendance.

Une alliance de pays européens dirigée par la Russie, l'Autriche et la Prusse. Son but était de maintenir l'ordre et la stabilité en Europe après les guerres napoléoniennes.

Le mouvement visant à libérer la Grèce de la domination ottomane et à établir son indépendance.

Les Grecs, sous la domination ottomane depuis le XVIe siècle, se révoltent pour l'indépendance.

L'implication des puissances européennes dans la guerre d'indépendance grecque.

Le soutien de la France, de l'Angleterre et de la Russie à la Grèce, culminant avec la bataille navale de Navarin en 1827.

Le rôle joué par les artistes, intellectuels et bourgeois français dans le soutien à la cause grecque.

La reconnaissance de l'indépendance de la Grèce par les puissances européennes en 1830.

Le Congrès de Vienne (1814-1815) était une réunion des grandes puissances européennes après la défaite de Napoléon. Son objectif était de rétablir l'ordre politique et territorial de l'Europe avant la Révolution Française.

Le prince Klemens von Metternich, ministre des Affaires étrangères d'Autriche, était l'un des principaux architectes du Congrès de Vienne. Il joua un rôle déterminant dans la restauration de l'ordre monarchique en Europe.

La restauration monarchique était un processus de retour aux régimes politiques monarchiques en Europe après la Révolution Française et le règne de Napoléon.

L'objectif principal du Congrès de Vienne était de rétablir l'équilibre des pouvoirs en Europe, afin de prévenir de futures guerres et de garantir la stabilité du continent.

Le Congrès de Vienne souhaitait effacer les changements apportés par la révolution française et l'empire napoléonien. Il visait à rétablir les frontières et les puissances pré-révolutionnaires.

Bien que la restauration monarchique ait été une tentative de rétablir l'ordre ancien, les idées de liberté et d'indépendance répandues par la Révolution Française continuaient à perdurer dans les esprits. Le Congrès de Vienne n'a pas réussi à éradiquer ces idées.

La notion de souveraineté nationale, l'idée que le pouvoir réside dans la nation, était l'un des principaux héritages de la Révolution Française. Elle s'est propagée malgré la restauration monarchique et a influencé les mouvements de libération nationale et de formation des états-nations.

Les idées de la Révolution Française, telles que la liberté, l'égalité et la fraternité, ont continué à inspirer des soulèvements et des mouvements révolutionnaires en Europe. La Restauration n'a pas été une victoire totale, car ces idées ont continué à influencer les événements politiques européens.

En 1830, une vague de révolutions traverse l'Europe, avec des soulèvements en Pologne, en Italie, en Allemagne, en Belgique et en France. Cependant, la plupart de ces mouvements sont réprimés et échouent.

Le mouvement de 1848, appelé "Printemps des Peuples", est une vague de révolutions qui a traversé l'Europe, marquant une forte aspiration au changement politique et social.

La Suisse, la capitale britannique Londres et la capitale révolutionnaire Paris sont des lieux où des révolutionnaires exilés se rencontrent et échangent leurs idées.

Mazzini a fondé "La Jeune Europe" en 1834 afin de fédérer les mouvements révolutionnaires et de partager la vision d'une Europe unie et libre.

Charles X, dans un acte autoritaire, publie des ordonnances qui restreignent les droits du Parlement, suppriment la liberté de presse et modifient le système électoral, ce qui déclenche des protestations et des émeutes.

Le soulèvement à Vienne en 1848 est un événement important de la révolution, qui conduit à l'exil de Metternich, symbole du pouvoir conservateur autrichien.

Les combats violents des "Trois Glorieuses" ont lieu à Paris, avec des insurgés confrontant les troupes royales. Le bilan est lourd : environ 500 morts parmi les insurgés.

Les ordonnances de Charles X, considérées comme un coup d'état par les opposants, visaient à réduire les libertés publiques, à limiter la liberté de la presse et à modifier le système électoral afin de consolider le pouvoir du monarque.

Le "Printemps des Peuples" a contribué à l'émergence du sentiment national dans différents pays, comme le désir d'indépendance des minorités tchèques, hongroises et roumaines.

Malgré la répression des révolutions, des changements politiques ont été obtenus, tels que le suffrage masculin en France et l'instauration d'un régime parlementaire en Piémont.

L'accession au pouvoir de Louis-Philippe, un monarque libéral, après la chute de Charles X, répond aux aspirations pour un changement politique et un régime moins autoritaire.

Les révolutions de 1848 ont remis en question l'ordre conservateur établi après 1815, mettant en évidence la fragilité des gouvernements et les aspirations populaires.

Lors de la période de transition après la chute de Charles X, différentes factions émergent, chacune avec ses propres aspirations et propositions. Les bonapartistes plaident pour le retour de Napoléon II, tandis que les républicains s'organisent pour créer une République.

La question sociale est de plus en plus importante dans tous les pays, notamment en France, car les responsables politiques ne répondent pas aux besoins des travailleurs.

Louis-Philippe, un monarque libéral, apparaît comme une solution acceptable pour les différentes factions politiques, car il promet un régime constitutionnel et des réformes politiques tout en maintenant la monarchie.