Histoire de l'Égypte ancienne et philosophie grecque

Période de l'histoire égyptienne caractérisée par la réunification du pays sous le règne du pharaon Montouhotep II.

Le pouvoir du pharaon s'affaiblit, l'Égypte est menacée de fragmentation entre le nord et le sud. Des gouverneurs locaux revendiquent le pouvoir, la légitimité du pharaon est fragilisée.

Période de l'histoire égyptienne marquée par une forte expansion territoriale et une puissance militaire considérable, avec des pharaons comme Toutânkhamon et Ramsès II.

Concept égyptien qui souligne l'importance du droit et de la justice pour réguler la société et assurer la stabilité.

La pensée divine est à l'origine de la création du monde et de l'ordre cosmique. Le pharaon, par sa parole divine, garantit l'ordre politique et social.

Un document écrit pendant le Nouvel Empire qui reprend les principes fondamentaux de l'ancienne Égypte.

Le rôle du Pharaon est de garantir la paix intérieure en repoussant le chaos extérieur. Son pouvoir repose sur sa parole divine qui justifie la hiérarchie sociale.

Les individus sont au centre des valeurs, non plus les groupes.

La philosophie de Pyrrhon d'Élée mettait en doute les vérités absolues.

Épicure et Lucrèce prônaient le bonheur fondé sur le plaisir et l'absence de trouble.

L'école de Zénon et Marc Aurèle mettait l'accent sur la maîtrise de soi et l'harmonie avec la nature.

Cicéron pensait que les opinions individuelles ne devaient pas remettre en question l'appartenance au genre humain.

Térence soutenait l'unité de l'humanité et refusait l'idée d'étranger.

Sénèque proposait l'égalité entre les humains et une justice universelle.

Diogène le cynique prônait l'idée de citoyen du monde et un intérêt commun au bonheur.

La guerre doit respecter la proportionnalité, être déclarée, respecter la dignité humaine, et avoir un but précis.

Marc Aurèle soulignait que pour qu'une action soit juste, elle doit être honnête et sage.

Platon croit que l'unité est supérieure à la multiplicité, mais il refuse l'impérialisme. Il faut équilibrer l'unité et la diversité pour une cité idéale.

Aristote rejette l'idée d'un Bien transcendant et pense que la cité est naturellement diverse. Il valorise la multiplicité et une juste mesure pour la cité.

Les principes politiques ne sont pas des concepts abstraits, mais sont découverts par la raison humaine. La cité idéale est un mélange hétérogène.

Aristote définit deux types de guerre : la guerre civile pour changer un régime politique, et la guerre étrangère pour se défendre ou repousser l'hégémonie étrangère.

Le bon législateur doit être prudent, vertueux et capable de trouver un équilibre entre les intérêts intérieurs et extérieurs. Il incarne la justice et la sagesse.

La guerre est légitime si elle est menée pour défendre la justice et la paix, mais elle ne doit pas être pire que l'absence de loi.

Rousseau relie les théories de Platon et Aristote à l'époque moderne, mais il explique aussi l'impossibilité de revenir en arrière dans l'évolution de l'État et des formes sociétales.

Le suffrage direct est un moyen de permettre aux citoyens de participer à la vie politique et d'exprimer leur liberté dans une petite entité politique.

Les Grecs avaient une vision hiérarchique de l'ordre naturel et social, avec une hiérarchie entre les barbares basée sur leur proximité géographique et politique.

La nation est une entité politique qui peut garantir la liberté individuelle en permettant au peuple de prendre des décisions pour lui-même et de se libérer de l'emprise de l'État.

Le courant de la "paix démocratique" soutient l'idée que les démocraties ne se font pas la guerre entre elles et que la démocratisation est un facteur de paix.

La thèse réaliste met en avant la multiplicité des intérêts et des conflits dans les relations internationales, ce qui rend la guerre fréquente et difficile à éviter.

Le concept de "fin de l'histoire" soutient que la victoire du capitalisme et la chute du communisme marquent la fin des conflits idéologiques majeurs.

Le pluralisme s'oppose à l'humanisme et à l'universalisme, des idéologies qui visent à la construction d'un ordre mondial unique et homogène.

L'État devrait être au service de la société et de ses citoyens, son rôle étant limité à la gestion des différends et à la protection des libertés individuelles.

Le droit naturel est un ensemble de principes universels et immuables qui guident les relations entre les individus, basés sur la raison et la liberté.

Le développement des relations internationales est le fruit de facteurs internes à la société, tels que le droit, le commerce et les institutions.

Le droit est un facteur de transformation des sociétés, notamment avec le développement du droit international, qui vise à réguler les relations entre les États.

Le commerce, lorsqu'il est basé sur la paix et l'échange mutuel, peut contribuer à apaiser les tensions entre les pays.

Kant propose un projet de paix perpétuelle avec 6 conditions préliminaires et 3 articles définitifs visant à établir des relations internationales basées sur la coopération.

Pour Kant, la paix perpétuelle est atteinte en instaurant un système politique où les États sont gouvernés par des républiques, car celles-ci tendent à la coopération.

Kant inclut la notion de « droit cosmopolitique » qui implique un devoir d’hospitalité universelle pour tous les êtres humains.

Kant souligne la nécessité d’une fédération d’États libres pour atteindre la paix perpétuelle, car les États, en tant que « citoyens du monde », doivent coopérer.

Selon Kant, la paix perpétuelle est possible en abolissant les armées permanentes et en mettant fin aux traités de paix secrets, car ceux-ci peuvent mener à de futures guerres.