Histoire de l'école en France

<p>La séparation entre les sexes (A)</p> Signup and view all the answers

<p>Les idées républicaines en plein essor (D)</p> Signup and view all the answers

<p>Enquête de Chaptal (A)</p> Signup and view all the answers

<p>La séparation entre garçons et filles (C)</p> Signup and view all the answers

<p>L'unification nationale par l'éducation (C)</p> Signup and view all the answers

<p>Le Concordat de 1802 (B)</p> Signup and view all the answers

<p>1810 (A)</p> Signup and view all the answers

<p>Victor Duruy (C)</p> Signup and view all the answers

<p>Séparer l'éducation de la religion (D)</p> Signup and view all the answers

<p>Accroître l'influence de l'Église dans l'éducation (C)</p> Signup and view all the answers

<p>La gratuité de l'instruction publique (B)</p> Signup and view all the answers

<p>La modicité des budgets consacrés à l'éducation (C)</p> Signup and view all the answers

<p>Les écoles religieuses (D)</p> Signup and view all the answers

L'école est la principale institution qui permet aux enfants et aux jeunes d'acquérir du capital humain en passant de l'initiation à l'éducation et de la famille à la société.

L'école et la scolarisation sont devenues des enjeux majeurs en France depuis le 18e siècle, avec un accent particulier entre 1802 et 1984.

La Révolution française a transformé l'école en enjeu politique et électoral, contribuant à l'augmentation du nombre de maires élus à partir des années 1830.

La contestation du monopole de l'Église sur la transmission du savoir, la répartition des responsabilités scolaires, l'intervention croissante de l'État et la séparation de l'éducation entre filles et garçons ont constitué le contexte de l'histoire de l'école au 19e siècle.

Une enquête menée par Chaptal en 1801 a révélé la médiocrité de l'éducation en France, malgré les progrès du 18e siècle, tant en termes d'alphabétisation que de scolarisation.

Le Consulat a créé en 1802 une nouvelle organisation de l'éducation, distinguant les écoles primaires, les écoles secondaires, les lycées et les écoles spéciales.

La séparation garçons-filles imposée en 1794 a entravé la scolarisation des filles en raison des coûts d'éducation plus élevés. Cependant, cette séparation était souvent contournée et paradoxalement renforcée par les lois Ferry.

Après le Concordat de 1802, l'influence de l'Église sur l'éducation s'accroît graduellement, puis s'accélère avec la restauration. Les Frères des Écoles Chrétiennes rouvrent les écoles fermées par la Révolution, les écoles religieuses sont reconnues en 1810, et l'Église retrouve son poids dans l'Université.

L'ordonnance royale de 1816 renforce l'influence de l'Église dans l'éducation en reconnaissant son rôle dans l'éducation de la nation et en ne distinguant pas l'éducation de l'éducation religieuse.

Les libéraux, qui arrivent au pouvoir en 1830, s'opposent au poids de l'Église dans l'éducation, la considérant comme une atteinte à l'autorité de l'État.

Les libéraux ne cherchent pas à supprimer la religion de l'école, mais à la séparer des autres matières, créant ainsi un débat sur la laïcité de l'éducation.

Le manque de budget et de ressources restreint le développement de l'éducation publique, malgré les efforts des libéraux.

Malgré les obstacles, la pression des parents, des employeurs et des philanthropes contribue à la progression de la scolarisation, soutenue par des lois.

Victor Duruy, ministre de l'instruction publique, réduit l'influence de l'Église dans l'éducation en excluant les congrégations des écoles publiques.

Victor Duruy introduit la gratuité de l'instruction publique pour les pauvres et renforce l'inspection scolaire, contribuant à consolider l'école laïque.